Le journaliste Gilles Parent du Journal de Québec écrit un article pour rappeler le respect dû aux enseignants, par les enfants autant que par les parents.
Il y a certainement une dignité de l'enseignant dans son rôle de soutien des parents. Mais ce rôle découle de l'autorité des parents, ce sont eux qui confient leurs enfants à l'école et cela est d'autant plus vrai que les parents qui en ont le temps peuvent faire l'école à la maison. C'est un droit reconnu internationalement.
Gilles Parent donne des exemples regrettables et certainement fréquents de parents impolis et ne remplissant pas leur rôle d'éducateur, ne reconnaissant pas l'autorité nécessaire de l'enseignant sur l'enfant.
Ce sont des exemples.
Par contre, l'état constant d'agression que vivent les parents face à un enseignement stupide et ne relevant pas de la fonction de l'enseignant, on pense bien sûr aux cours d'"éthique et de culture religieuse" ou aux cours de tuyauterie sexuelle que l'on veut implanter dans nos écoles, il n'en parle pas. Combien d'enfants seront violés par ces cours de sexualité ne respectant pas le rythme particulier de chaque enfant? Quel manque de connaissance de l'amour véritable leur donnera-t-on en leur présentant une réduction de l'amour qui les laissera meurtris? Combien de fois leur parlera-t-on de leurs "droit d'avorter" ou de prendre des contraceptifs sans que leurs parents en soient avisés?
Les parents sont les premiers éducateurs et instituteurs de leurs enfants. Les instituteurs sont parfois parents, mais pas les parents des enfants dans leur classe. Si les instituteurs ne cherchent pas à jouer un rôle pour lequel ils n'ont pas les qualifications, ils auront gagné le respect des parents pour leur travail. Mais les cours obligatoires actuels mentionnés plus haut, insultes à l'intelligence des enfants, enseignés par des ignorants des question qu'ils traitent, n'aident pas à instaurer un climat de bonne entente entre parents et instituteurs...
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