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Les membres du Consensus de Genève s’opposent aux promoteurs de l’avortement

Par Valerie Huber and Elyssa Koren (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Dans un monde où les énormes sommes d’argent font rarement sourciller, la nouvelle promesse de Bill Gates de verser 7 milliards de dollars d’aide à l’Afrique devrait nous faire réfléchir.

« La réduction constante de la mortalité maternelle, de la mortalité néonatale et de la mortalité des enfants de moins de cinq ans est le principal critère de mesure de notre fondation », a déclaré Bill Gates lors de l’annonce de cette promesse de quatre ans le 17 novembre à Nairobi. Bien que louable en théorie, il est impératif de se demander à quoi servira réellement cet argent.

Le financement du développement international est inévitablement assorti de conditions, et le plus souvent, ces conditions sont liées à des programmes idéologiques. En voici un exemple concret : le bilan agressif de la Fondation Gates en matière de promotion de l’avortement, qui contraste fortement avec la solide culture pro-vie de nombreux pays africains. L’avortement est illégal ou fortement limité sur la majeure partie du continent. Mais l’argent a le don de contourner la loi et, en fin de compte, la raison pour laquelle des sommes colossales sont injectées dans les pays en développement est en grande partie de démanteler les lois établies qui protègent la vie à naître. Dans ce contexte, 7 milliards de dollars pourraient contribuer à saper ce que les gens veulent réellement pour leurs pays.

Par une coïncidence, mais aussi un coup du sort révélateur, le même jour que l’annonce de M. Gates, la principale coalition de gouvernements pour la promotion de la politique mondiale de santé des femmes s’est réunie au Capitole des États-Unis pour célébrer son deuxième anniversaire. Représentant 36 pays sur 5 continents, le groupe du Consensus de Genève est uni par la conviction fondamentale que la santé des femmes ne doit pas être prise en otage par des programmes idéologiques. Actuellement dirigé par le gouvernement brésilien, et bientôt par le gouvernement hongrois, le groupe est la preuve qu’il existe un élan international dynamique pour soutenir à la fois la femme et l’enfant à naître dans la recherche de véritables soins de santé.

Lorsque les femmes et les familles sont soutenues, cela modifie les options qui leur sont offertes, ce qui profite à tous, y compris aux enfants à naître. Comme l’a souligné l’ambassadeur de Hongrie aux États-Unis, Szabolcs Takács, lors de la commémoration, le gouvernement hongrois est fermement convaincu que « tout être humain doit avoir droit à la vie … et la vie fœtale doit être protégée dès le moment de la conception ». Joignant l’utile à l’agréable, la Hongrie consacre 6 % de son PIB à l’aide à la famille, notamment en adoptant en 2020 une politique d’exonération fiscale pour les femmes ayant quatre enfants ou plus, ce qui a entraîné une réduction spectaculaire du taux d’avortement national.

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L’ambassadeur du Guatemala, Alfonso Quiñónez, a fait écho à son homologue européen en déclarant que « la vie commence dès la conception. Pour nous, cela ne fait aucun doute », et de citer une déclaration du président du Guatemala, Alejandro Giammattei, selon laquelle le Guatemala « continuera à se battre pour la vie à tous les stades, de la conception à la mort naturelle ». L’ambassadeur a cité les récents efforts de son gouvernement pour lutter contre le militantisme en faveur de l’avortement aux Nations Unies comme un témoignage de l’engagement pro-vie du Guatemala.

À l’invitation de la République démocratique du Congo, une sage-femme, Agnès Kalonji, a témoigné de la réalité bouleversante des décès maternels dans son pays et de l’importance cruciale d’un soutien ciblé à la santé des femmes pour réduire ces décès maternels. La RDC peut être un endroit dangereux pour une femme qui accouche, avec 600 décès maternels pour 100 000 accouchements et un taux de mortalité infantile tout aussi tragique. Son histoire est claire : chaque dollar dépensé pour l’avortement dans les pays africains pro-vie est à la fois illégal et un grave préjudice pour les femmes qui ont besoin d’une attention médicale vitale pour mettre leur bébé au monde en toute sécurité.

Ignorant ces appels transparents et sans équivoque venant des lignes de front, de riches fondations, associées à des institutions internationales, à de puissants gouvernements donateurs et à d’autres partenaires de l’industrie de l’avortement, continuent à inonder les gouvernements africains de fonds de développement coercitifs, les forçant souvent à trahir à la fois leurs valeurs nationales et les besoins urgents de leur peuple. Mais le Consensus de Genève offre l’espoir qu’unis ensemble, les pays peuvent se prémunir contre les violations indésirables de leur souveraineté nationale.

Comme l’a souligné le sénateur Steve Daines (républicain-Montana), qui s’est adressé au groupe, l’objectif de la coalition est de veiller à ce que « le droit international et les accords internationaux ne soient pas réécrits pour inventer un droit international à l’avortement qui primerait sur les lois dûment promulguées par vos pays pour protéger les bébés à naître ». Bien que différents en termes de géopolitique et de vision du monde, les efforts de ces gouvernements pour faire front commun renforcent les protections des plus vulnérables, tout en ouvrant la voie à des améliorations indispensables de la santé des femmes et des jeunes filles dans le monde.

La Déclaration du Consensus de Genève et la coalition qui en découle servent de tampon essentiel contre les tentatives persistantes d’inciter les pays en développement, par la carotte ou le bâton, à abandonner les protections de la vie à naître. L’espoir est que l’évolution de la dynamique de l’avortement aux États-Unis, à la suite de la décision de la Cour suprême annulant l’arrêt Roe v. Wade, renforcera la capacité des pays en développement à rejeter les pressions indésirables en matière d’avortement. Et pourtant, de façon incongrue, l’administration Biden figure parmi les principaux contributeurs à l’avortement à l’étranger, avec une augmentation de 9 % en 2022 de son budget annuel pour les services internationaux de « santé et droits sexuels et reproductifs ».

Les grands donateurs tels que la Fondation Gates et le gouvernement américain devraient tenir compte du Consensus de Genève. Les gouvernements qui reçoivent leur « aide » peuvent parler pour eux-mêmes, et ensemble, ils s’expriment haut et fort : chaque personne naît avec une dignité inhérente et le droit à la vie, et les gains réels en matière de santé des femmes ne devraient jamais être pris en otage par le programme des promoteurs d’avortement.



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