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Les mères porteuses

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette nouvelle mode des mères porteuses. Certains pays l'encouragent et d'autres l'interdisent formellement.

Au Canada, cela est accepté à la condition qu'il n'y ait aucune rémunération. En France, c'est interdit, mais actuellement le débat fait rage. Le gouvernement Hollande voudrait bien légaliser cette nouvelle façon de mener à terme une grossesse, mais il y a de grosses réticences dans l'opinion publique. En campagne électorale ce gouvernement socialiste avait annoncé ses couleurs en promettant de légaliser le mariage gai, ce qui a été fait. Maintenant, le Président Hollande veut rendre l'avortement beaucoup plus facile (enlever plusieurs balises) et légaliser l'euthanasie ainsi que le «métier» de mère porteuse, ce qui pourrait bientôt se réaliser.

Que peut-on penser de ce genre postmoderne de maternité ? Dans le «Prions en Église» du 9 février 2014, nous avons eu droit à un enseignement rempli de sagesse de la part de Mgr. Bertrand Blanchet, un ardent défenseur de la vie.

Pourquoi recourir aux services d'une mère porteuse ? Dans la plupart des cas, on veut pallier à un problème d'infertilité féminine. Il arrive aussi que la femme veuille avoir un bébé, mais elle n'a pas le goût de le porter dans son ventre. L'insémination artificielle devient alors la mécanique miracle pour réussir à fabriquer ce bébé sur demande.

"La grossesse pour autrui conduit à une marchandisation de la procréation" affirme haut et fort Mgr. Blanchet. Nous baignons aujourd'hui dans ce qu'on appelle l'industrie de la procréation. Toute la beauté et toute l'humanité de la procréation perdent ici tout leur sens. "La gestation tisse entre la mère et l'enfant les liens les plus intimes qui soient" ajoute avec raison Mgr. Blanchet. Avant sa naissance, dans le sein d'une mère porteuse ce pauvre bébé aura été privé de quelque chose d'essentiel et de vital sur le plan psychologique. Il en subira peut-être des séquelles toute sa vie.

Mettre un enfant au monde suppose autre chose que de la mécanique scientifique. En gestation pendant neuf mois, l'enfant est une véritable personne humaine qui a le besoin essentiel d'une VRAIE mère, pas d'une éprouvette, ni d'une mère porteuse.

Une femme qui loue son corps comme incubateur au plus offrant ou qui le fait gratuitement pose un geste inacceptable face à la vie. Devenue un instrument de production, cette femme manipule la vie de façon indigne.

Et si la mère biologique décidait de refuser cet enfant durant la grossesse, la mère porteuse se ferait sûrement avorter. Et si la mère porteuse tombait en amour avec le fœtus et décidait de le garder, la mère biologique irait devant les tribunaux et nous aurions droit à de terribles procédures judiciaires, une bataille en règle où le bien de l'enfant à naître passerait au second plan.

"Toute cette instrumentalisation de la femme et de l'enfant est contraire à leur dignité. Un principe fondamental doit guider l'éthique : la personne humaine ne peut jamais être considérée comme un instrument ou un moyen, mais toujours comme une fin", conclut Mgr. Bertrand Blanchet.

Dans nos sociétés athées, païennes et apostates, on respecte de moins en moins la vie. La mode de l'avortement, des bébés éprouvettes, des manipulations génétiques tous azimuts, du commerce de sperme, de gamètes et d'embryons humains, du bébé sur mesure en consultant un catalogue, etc. toute cette science-fiction diabolique devenue triste réalité devrait nous indigner au plus haut point. Malheureusement, le décadent consensus social fait qu'on accepte toutes ces énormités comme banales et normales.

Il faut saluer ici l'enseignement officiel de l'Église catholique qui rame à contre-courant envers et contre tous et qui interdit toutes ces pirouettes d'une procréation postmoderne de plus en plus désaxée. Cela n'est surtout pas le plan de Dieu.

La conception d'un bébé et le développement du fœtus ne doivent pas se faire de n'importe quelle manière. La transmission de la vie doit uniquement se faire dans l'union intime d'un homme et d'une femme où l'amour humain dans toute sa pureté occupe la première place. Au lieu de recourir aux services d'une mère porteuse, les parents ne devraient-ils pas plutôt opter pour l'adoption ? Et au lieu d'encourager les femmes à avorter (30000 par année au Québec et 100000 au Canada) notre société ne devrait-elle pas protéger l'enfant à naître afin de le donner en adoption ? Pour ce faire, nos autorités pourraient très bien aider et subventionner les organismes qui ont comme mission de venir en aide aux femmes enceintes qui ne veulent pas garder leur bébé en leur donnant le soutien psychologique et financier pour mener à terme leur grossesse.

Malheureusement, ce discours n'a plus tellement la cote aujourd'hui dans notre société qui se vante d'être très avancée. Voilà pourquoi notre monde sombre de plus en plus dans le nihilisme, le chaos et la barbarie.

Espérons que notre clergé québécois aura le courage de se foutre de la rectitude politique et d'aborder ponctuellement ces sujets dits tabous dans les homélies dominicales.

L'heure est grave ! C'est une question de VIE !

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