Sur le site de lactualite.com du 30 juin 2014, un aveu du Dr Alain Vaillancourt, urgentologue et fervent partisan de l'euthanasie :
(Photo : Still burning sur flickr.com, licence creative commons)
Comme la plupart des gens, les médecins ne souhaitent pas contrevenir aux lois. Or, malgré les assurances données par les gouvernements successifs du Québec, la loi sur l’aide médicale à mourir entre bel et bien en contradiction avec le Code criminel canadien, même si les soins sont de juridiction provinciale.
L’euthanasie demeure en effet un meurtre (prémédité), avec les conséquences connues : la possibilité de prison à vie. On sait que le procureur général du Québec demeure responsable de l’application de la loi et peut ou non décider d’engager des poursuites.
Mais je crains que l’assurance qu’il n’y aura pas de poursuites ne soit pas suffisante pour rassurer les médecins. D’autant plus qu’il n’y a pas de prescription pour les actes criminels et qu’un gouvernement québécois pourrait toujours, en théorie, penser un jour autrement.
Rien ne pourra modifier le fait que l' « aide médicale à mourir dans la dignité » consiste en un meurtre prémédité. Et que les médecins qui y participeront seront des assassins qui méritent la prison à perpétuité.
|