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Les animaux avant les hommes...

Sur le site du journal La Presse du 23 juillet 2013, cet article du professeur de philosophie François Doyon:

(Certains humains sont considérés par certaines personnes et philosophes, comme Peter Singer, comme des sous-personnes, alors que des animaux auraient une plus grande dignité en raison d'un état d'auto-conscience plus élevé qu'un bébé, par exemple...)

(...)
 
Je trouve étrange de voir les droits des animaux plus âprement défendus que les droits de la personne. Sommes-nous en train de devenir antihumanistes?
 
La lutte contre la cruauté envers les animaux est une bonne chose. Mais nous aurions pu espérer que le militantisme pour la reconnaissance de droits aux animaux s'accompagne d'une plus grande sollicitude à l'égard des humains.
 
On observe malheureusement que l'humanisation des animaux s'accompagne d'une inquiétante animalisation de l'être humain. Nous sommes devenus matérialistes, le but de la vie semble être la poursuite de tous les plaisirs possibles, et notre système économique nous considère comme des ressources plus exploitables qu'humaines.
 
Au sein de cette société, plusieurs intellectuels se croient progressistes en militant pour l'abandon de la consommation de viande et l'abolition de toute forme d'exploitation animale. La cause est noble, mais comment se fait-il qu'il n'y ait pas un plus grand empressement à mettre un terme une fois pour toutes à l'exploitation humaine? Aurait-on intériorisé l'éthique matérialiste de l'idéologie capitaliste?
 
On dénonce Stéphane Gendron sur les médias sociaux avec des appareils dont les écrans tactiles sont fabriqués avec des minerais extraits par des enfants esclaves sans même savoir que les profits réalisés par l'exploitation de ces minerais financent des guerres sanglantes en Afrique, des guerres dont les femmes et les enfants sont les premières victimes. Pourquoi l'opinion publique ne se soulève-t-elle pas contre cette situation?
 
(...)
 
La défense des animaux nous offre une façon commode de soulager notre conscience sans remettre en question les fondements de notre dysfonctionnel système économique.
 
Je ne suis pas contre la défense des animaux, mais je pense qu'une société qui juge la souffrance animale plus scandaleuse que la souffrance humaine est une société qui a un énorme problème.

Effectivement, une société qui accorde plus de protection et de valeur à un embryon de boeuf ou d'aigle qu'à un enfant à naître est inhumaine, de plus en plus animale, sauvagement.

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