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Le pro-vie de paille : Réponse à l'article féministe « pro-choix » sur Urbania

Un article paru sur le site du magazine Urbania est très révélateur. Tout en citant des paroles de pro-vie tout à fait approprié sur le manque de cohérence des pro- « choix » qui appelle bébé ou amas de cellules l’enfant à naître, selon le désir de la mère, indépendamment de ce qu’il est, l’auteur affuble sans gêne les pro-vie de différents comportements loufoques et fantasmatiques, tout droit sortis de son imagination fertile.

L’auteure affirme que la conception pro-vie des pro-choix est :

L’avorteuse de paille » est antinaissance. Elle n’aime pas les bébés et n’en veut surtout pas. Elle aime l’avortement. Elle aime qu’on le pratique le plus souvent possible, de façon récréative, ou « de confort ». Il est donc inconcevable que quelqu’un se positionnant pour le libre choix des femmes sur leur corps puisse un jour désirer devenir parent. L’avorteuse de paille est une dérivée de la féministe de paille, l’hystérique du mouvement du même nom : cette féministe de paille déteste les hommes, les tient en haine; elle est castrante, autoritaire, et, surtout, ne milite non pas pour l’égalité entre les sexes mais pour la domination féminine – ou du matriarcat institutionnalisé, comme le racontent les trolls privilégiés sur Internet.

Bravo pour l’imagination, mais ce n’est pas tout…

Il s’agit d’un sophisme, d’un gros épouvantail épeurant qui vise à décrédibiliser le mouvement féministe en brandissant le spectre de la castration. Si l’on ne peut vaincre le féminisme, on peut l’affaiblir en créant de toutes pièces une version fallacieuse de celui-ci. En inventant la misandre castratrice, on invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir. C’est un peu la même chose avec l’avorteuse de paille. Afin de décrédibiliser le mouvement pro-choix, on invente un personnage sanguinaire, haïssant tout ce qui a trait à la naissance et à l’enfance, et on l’attribue à l’ensemble de ceux et celles qui militent pour le choix de chacune de disposer librement de son corps. »

On invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.

Merci de l’information. Nous on ne connaît pas ce procédé malhonnête, mais l’explication et l’illustration que vous en donnez est convaincante. Vraiment, votre caricature des pro-vie s'inventant des personnages maléfiques à combattre doit certainement faire peur à toute personne qui n’a jamais rencontré un pro-vie…

L’auteure continue :

Il faudrait rappeler à certains que “pro-choix”, ça veut précisément dire avoir le choix d’avoir un bébé, ou non. Nous ne sommes pas proavortement, nous sommes pro-choix. Les attaques mesquines et malsaines de certains médias et de leurs suiveux lambda ne sont rien d'autre qu'une tentative de contrôler ce choix, le choix d'UNE femme, et, ultimement, le choix DES femmes. »

Il faudrait rappeler à l’auteure que « pro-choix » signifie offrir un choix. Les seuls qui offrent une alternative à l’avortement, ce sont les pro-vie près des cliniques qui sont là pour aider matériellement et psychologiquement la femme qui veut avorter parce qu’elle affirme la plupart du temps « n’avoir pas le choix ». Les pro-vie offrent d’autres alternatives que l’élimination de l’enfant. Ils sont sur place et disponible pour référer les femmes aux centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés. Les lobbys « pro-choix » n’ont qu’une action. Parler pour l’accès à l’avortement et aucune aide à offrir pour soutenir la femme qui aimerait pouvoir laisser la vie à son enfant. Voilà pour le « choix »

L’auteure continue :

« Je considère le mouvement anti-avortement comme étant fondamentalement antiféministe, puisque cela vise à empêcher les femmes à disposer de leur corps comme elles l'entendent. C'est un mouvement de contrôle sur les corps et les vies des femmes qui ne doit pas être confondu avec un amour de la vie - c'est un amour de la naissance, tout au plus, et encore là : de nombreux pro-lifers sont également opposés aux soins prénataux gratuits et accessibles.

Lorsque des “pro-vie” (entre guillemets de trois kilomètres) s’attaquent ainsi à la grossesse de Chelsea Clinton – ou de quiconque se déclare pro-choix, ils s’attaquent à leur droit d’avoir un enfant si elles (et ILS, ne l’oubliont pas) le désirent. »

Il faudrait que l’auteur explique encore ici ce qu’elle imagine lorsqu’elle parle de pro-vie opposé aux soins prénataux. Parle-t-elle des test servant à dépister les enfants atteints de trisomie 21 pour les éliminer? Comment pourrait-elle alors parler de « soins prénataux »…? L’auteur a raison de dire que nous nous attaquons au « droit » d’avoir un enfant selon le désir… Pour nous l’enfant est une personne à accueillir, et cette personne a des droits qui surpassent les « désirs » des parents. Le droit à ne pas être tué, par exemple, une fois qu’il est conçu.

Nous pourrions plutôt dire « Nous considérons le mouvement “pro-choix” comme étant fondamentalement anti-scientifique, puisqu’il vise à faire taire les données scientifiques sur l’enfant à naître pour défendre une idéologie féministe poussée à son extrémité. L’individualité de l’enfant à naître est déniée, son humanité refusée, parce qu’il gêne… C’est ainsi que les féministes “pro-choix” ne veulent reconnaître l’humanité de l’enfant que s’il est totalement sorti du sein de sa mère. C’est le type de dépendance à sa mère qui décide s’il est humain ou pas. À l’accouchement, un bébé qui a encore un pied dans le ventre de sa mère n’est toujours pas un humain et n’a aucun droit, alors qu’un prématuré à 21 semaines, parce qu’il dépend maintenant d’un incubateur, est lui considéré comme un humain.»

Pour s’attacher à un tel manque de cohérence, il faut être complètement obnubilé par une idéologie au point d’en perdre le jugement. Et il est effectivement très difficile de faire constater par une féministe pro-choix, les simples faits scientifiques…

L’auteure parle maintenant de CQV :

Et y’a la campagne Québec-Vie fait bon train. Cette organisation – ainsi que d’autres pro-vie – font pression auprès des divers paliers de gouvernement afin de restreindre l’accès à l’avortement, parfois avec succès, parfois non. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Ça n’est pas qu’au sud profond de la Bible Belt qu’on peut connaître le bonheur de se faire agresser verbalement et de se faire intimider physiquement par des lunatiques à prière lorsqu’on désire avoir recours à l’avortement : chaque année, Québec-Vie organise un gros 40 jours de vigile – des prières et des moyens de pressions divers – aux portes de cliniques de planning familial choisies.

Difficile de trouver une aussi belle caricature illustrant le procédé décrit dans l’article :

on invente un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.

Si l’auteure de l’article avait assisté une seule fois au 40 jours pour la vie, elle aurait constaté que les participants se trouvent de l’autre côté de la rue, séparés par un boulevard St-Joseph très passant, de la clinique, et qu’ils ne peuvent donc pas parler aux personnes qui viennent pour se faire avorter. Il est vrai que nous avons l’occasion d’offrir notre aide verbalement en plus de nos pancartes proposant notre aide, à celles qui traverse la rue pour venir nous demander cette aide… C’est ainsi qu’à chaque 40 jours pour la Vie, des femmes prennent la décision de garder leur enfant, parce qu’elles ont rencontré des gens avec le cœur sur la main, prêts à leur venir en aide concrètement, ce qu’elle n’avait jamais trouvé dans le mouvement idéologique “pro-choix” préoccupé surtout de défendre une idéologie féministe, n’ayant pas le temps de s’occuper de couches…

Enfin l’auteur signe son article :

Je milite pour la justice sociale, l'égalité et le féminisme - des synonymes à mes yeux. Ayant suivi une formation en arts visuels, je poursuis mes démarches en recherche sociologique et j’écris présentement un livre sur l'itinérance qui sera publié prochainement chez VLB.

J’anime le tumblr LES ANTIFÉMINISTES – http://lesantifeministes.tumblr.com/
Pour me suivre : c’est Sarah Labarre sur Facebook et @leKiwiDelamour sur Twitter.

Nous, nous travaillons à offrir l’aide aux femmes enceintes en difficultés, pendant et APRÈS la grossesse, pour qu’elles trouvent le soutien nécessaire pour envisager la grossesse et l’éducation de leur enfant avec sérénité, ou qu’elles le confient ou donnent en adoption à un couple aimant en attente d’un enfant.

Nous, nous ne perdons pas de temps à inventer “un personnage fictif, dont le discours est facilement critiquable, puis, on prétend que ce personnage est représentatif du mouvement que l’on souhaite démolir.», comme l’illustre l’article de l’auteur…

Nous ne défendons pas une idéologie. Seulement une mère et son enfant.

Nous, nous nous retroussons les manches et nous aidons.

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