M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le pourquoi de l'autorisation de l'utilisation d'embryons humains pour la recherche...

Sur le site du journal Le Monde du 11 mai 2011 (via le Salon beige) :

(Le gouvernement socialiste français permet le charcutage criminel de 50 000 embryons pour assouvir l'industrie pharmaceutique.)

 

 

Initialement en filigrane, les enjeux véritables de ces recherches, portés notamment par Les Entreprises du Médicament émergent. Ils sont d'abord commerciaux. Et ils sont considérables.
 
Les cellules embryonnaires humaines : quelle utilité thérapeutique ? L'enjeu scientifique des hES qui ont été découvertes en 1990 n'est plus prioritairement de parvenir à des thérapies, objectif difficile à atteindre, mais d'utiliser ces cellules pour modéliser des maladies et cribler des molécules au profit de l'industrie pharmaceutique. Pour ces travaux de recherche, les cellules humaines induites pluripotentes (iPS) découvertes fin 2007 concurrencent efficacement les cellules embryonnaires humaines, sans poser de problème éthique. Issues des cellules de la peau des patients, les iPS ont permis de modéliser plus d'une dizaine de maladies en seulement 3 ans. Les annonces qui affirmeraient le contraire enferment les patients, les familles, l'opinion publique, les médias et les responsables politiques dans l'idée erronée selon laquelle la recherche sur les maladies génétiques ne pourrait désormais progresser que grâce aux embryons humains.
 
L'embryon humain, un "matériau" rentable ? En moyenne, le développement d'un nouveau médicament pour les grandes entreprises pharmaceutiques prend 15 ans et coûte environ 650 millions de dollars. Cela signifie qu'en utilisant les cellules souches embryonnaires pour tester de nouvelles molécules, l'industrie pharmaceutique pourrait réduire ses investissements sur les essais en supprimant des étapes coûteuses, notamment celles sur le modèle animal. L'industrie pharmaceutique mondiale pourrait économiser environ 8 milliards de dollars par an3 actuellement nécessaires à la modélisation de nouvelles molécules thérapeutiques. Or, cette même économie pourrait être réalisée en utilisant des iPS.
 
(...) A coup sûr, une politique réduite à l'utilitarisme et au pragmatisme sans valeurs conduirait à l'abandon des préoccupations éthiques ; celles-là même qui garantissent une certaine indépendance des scientifiques vis-à-vis des intérêts économiques.
 
Laurent Aventin, économiste de la santé, Alexandra Henrion Caude, chercheur à l'INSERM, Alain Privat, ancien chercheur à l'INSERM
Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire