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Le Planning Familial déplore le nombre grandissant de défenseurs de l'enfant à naître

Les membres du Planning Familial reconnaissent avec rage des progrès faits par les défenseurs des droits de l'enfant à naître. Sous un langage idéologiquement délirant, Marie-Pierre Martinet et Christine Mauguet, secrétaire et membres du Planning Familial décrivent quelques améliorations, dans un article du journal le Monde du 20 septembre 2011:

Ainsi, le 31 août, alors que la Pologne succède à la Hongrie à la présidence de l'Union européenne, la chambre basse du Parlement polonais examinait un projet de loi interdisant complètement l'avortement. Ce projet déposé par les mouvements anti-choix, soutenu par les ultraconservateurs et une bonne partie de la droite libérale au pouvoir a été rejeté à une courte majorité.

Rejeté aussi celui d'une députée de gauche proposant la libéralisation de l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse et son remboursement. Pourtant, la Pologne a été condamnée en mai dernier par la cour européenne des droits de l'homme pour "ses carences dans la mise en oeuvre de sa législation sur l'avortement" déjà fort restrictive. L'Irlande, elle, a été sommée fin 2010 par cette même cour, de revoir sa législation sur l'avortement.

Le 30 août 2011, la Suisse a jugé recevable l'initiative lancée par les milieux anti-avortement. Ce texte exige que l'interruption de grossesse et la réduction embryonnaire soient radiées des prestations de l'assurance maladie de base à de rares exceptions près. Les suisses devront donc voter.

En septembre 2011, la Douma (le parlement Russe) sous couvert d'économies, se prononcera sur un texte proposé avec l'active participation de l'église orthodoxe sur le paiement de l'acte d'avorter par les femmes et sur la personnalisation des embryons. Y sont aussi prévues de multiples contraintes : obligation pour les femmes mariées d'obtenir une autorisation écrite de leur mari, suivis psychologiques et autres visionnages ou lectures de documents anti-avortement…

Pendant sa présidence de l'Union européenne, la Hongrie a lancé en mai dernier une vaste campagne de communication contre l'avortement avec le soutien financier de fonds européens du programme de solidarité sociale "Progress". Celle-ci fait suite à l'adoption en avril de la nouvelle constitution qui, dans son article 2, s'engage à "protège(r) la vie du foetus depuis sa conception".

L'opposition espagnole a de son côté clairement annoncé vouloir revenir sur la loi sur l'avortement entrée en vigueur au printemps si elle accédait au pouvoir en novembre 2011 lors des élections législatives anticipées.

Devons-nous voir dans ces initiatives, l'influence de la mondialisation qui organise de fait la diffusion d'idées défendues en particulier aux Etats-Unis où les tentatives déterminées de s'attaquer au droit à l'avortement se multiplient ? Au cours du premier semestre 2011, pas moins de quatre-vingt lois ont été votées par les législatures d'Etats américains pour durcir les conditions d'accès à l'avortement. Conséquences des élections de novembre 2010 ou anticipation de la présidentielle de 2012 par les républicains et le mouvement conservateur "Tea Party" ? Retour à un ordre moral mondialisé ?

Comme dans le cas de l'esclavage, la vérité fait son chemin et tranquillement, de plus en plus de personnes prennent conscience des droits de l'enfant à naître.

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