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Le nombre d’enfants vivant avec un seul parent a presque doublé depuis les 50 dernières années : Données du recensement

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Par Kirsten Andersen de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

WASHINGTON, D.C., 4 janvier 2013 – Le nombre d’enfants vivant avec un seul parent a presque doublé depuis 1960, selon les données du recensement de 2010.

Le « The Washington Times » a analysé le plus récent recensement, montrant que le pourcentage de familles composées de deux parents a baissé de façon significative depuis la dernière décennie sur l’ensemble des 50 États.  Même si le total des foyers américains avec enfants a augmenté de 160 000, le nombre de familles avec les deux parents a diminué de 1,2 million.

Aujourd’hui, un tiers des enfants américains, un total de 15 millions, sont élevés sans père. Près de cinq millions de plus d’enfants vivent sans leur mère.

Vincent DiCare, vice-président du «National Fatherhood Initiative », porte le blâme de cette tendance sur plusieurs problèmes de la société. Il revendique que la façon de gérer la pauvreté, la drogue, le crime et autre sujet brûlant culturel est de renforcer les familles composées de deux parents. Gérer les pères absents, dit-il, et le reste suivra.

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Un nombre grandissant d’études démontre que l’absence de père a un impact négatif majeur sur le développement émotionnel et social de l’enfant.

FatherlessnessMap-250px_247_178_55.jpgUne étude faite en 2011 par l’Université de Melbourne démontre que l’absence de père est reliée à des taux de délinquance juvénile élevés, tandis qu’une étude canadienne a montré que les enfants avec les pères actifs dans l’enfance (incluant la petite enfance) ont moins de problèmes de comportement et des capacités intellectuelles supérieures lorsqu’ils grandissent, même parmi les familles à risque de problème socio-économique. 

Les enfants sans père ont plus de chance de grandir dans la pauvreté. Les couples mariés avec enfants profitent d’un salaire annuel moyennant les 80 000$, la moyenne des mères monoparentales se situe à 24 000$.

Malgré que la pauvreté soit le risque primaire de l’absence du père, l’absentéisme parmi les pères est également un problème accablant chez les Noirs, sans égard au statut de la pauvreté, rapporte le Times.

La majorité des enfants noirs à l’échelle nationale – 54 % - sont élevés par des mères monoparentales. Seulement 12 pourcent des familles noires sous le seuil de la pauvreté ont les deux parents présents comparativement à 41 pourcent pour les familles hispaniques pauvres et 32 pourcent pour les familles blanches pauvres.

Dans tous les États exceptés sept, la majorité des enfants noirs ne vivent qu’avec un seul parent. Dans tous les États, 70 pourcent des enfants blancs vivent avec les deux parents. Dans tous les États exceptés deux, la majorité hispanique est avec les deux parents.

Mais le mouvement face aux familles monoparentales inclut toutes les races.  Maintenant il y a 1 500 quartiers américains avec une quantité substantielle de ménages blancs avec un père manquant, incluant Curtis Bay à Baltimore, Millcreek à l’extérieur de Salt Lake city, Vancouver, Wa. Le Maine, le Vermont et la Virginie-Occidentale sont les États avec les taux les plus bas des ménages avec les deux parents parmi les blancs.

L’analyse du « The Washington Times » avec les données du recensement montre que les endroits où la population noire a diminué, la monoparentalité a augmenté. Dans la Caroline du Sud, là où une partie de la population noire a chuté de 2 pourcent, la monoparentalité a augmenté de 5 pourcent. Dans le Kentucky et la Louisiane, la population noire est restée la même, mais la monoparentalité a augmenté de 6 pourcent.

«Nous devons faire quelque chose à propos de ça, et ça doit partir de la culture et renverser l’attitude que le mariage n’est pas important », rapporte DiCaro au « Times ». « Le Président Obama a un rôle a jouer dans ça. C’est un homme africain-américain marié et père de famille qui peut probablement faire une différence juste avec des mots seulement. »

Le « Times » a produit une carte interactive qui montre les taux les plus élevés et les plus faibles où le père est manquant. Elle démontre que les concentrations élevées de ménages sans père sont dans les villes intérieures et rurales du Sud, tandis que les plus faibles taux sont plus affluents et prédominants dans les banlieues des blancs.



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