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Le manifeste de la Classe : un appel à la violence et à la dictature

Selon le manifeste récemment dévoilé par les dirigeants de la Classe, la démocratie québécoise qui ne s’exerce qu’aux quatre ans est malade et doit être remplacée par une démocratie directe telle qu’on la voit s’exprimer par le mouvement étudiant ces derniers mois. Or ces manifestations sont clairement tout le contraire de la démocratie.
 
Depuis des mois, tous les sondages indiquent qu’une majorité de la population ne soutient pas les étudiants, depuis des mois certains étudiants utilisent la force et l’intimidation pour réduire au silence les étudiants qui ne partagent pas leur point de vue. Depuis des mois, certains étudiants, dont la fille du député Amir Khadir, bloquent des ponts, font du vandalisme, intimident des journalistes, attaquent des policiers.
Des élections approchent, mais elles ne sauraient être la solution pour la Classe puisqu’ils risquent de voir leurs revendications battues. Trois partis s’opposent à leurs revendications : le parti libéral, la CAQ, le parti conservateur du Québec.
 
Le parti québécois les appuie partiellement et ne s’est certainement pas prononcé pour une « démocratie directe ». Seul, seul Québec Solidaire partage pleinement le point de vue du manifeste de la Classe. Or la véritable démocratie a parlé et parlera encore : Québec Solidaire, qui représente les idées de la Classe, est un parti minoritaire, marginal, très proche des communistes qui ont automatiquement la carte de membre du parti, favorable à l’avortement, à l’euthanasie.
 
Comme les résultats de la démocratie ne font pas l’affaire des représentants de la classe, ils veulent en changer les procédures, sans consultation de la population, pour en inventer une nouvelle qui leur permettra d’imposer par la force gueulante de leur organisation, leur point de vue à toute une population qui n’en veut pas.
 
La Classe est un mouvement révolutionnaire s’inspirant de l’idéologie nauséabonde marxiste, responsable d’une centaine de millions de morts au XXe siècle. Comme tous les mouvements révolutionnaires, elle prétend parler au nom du peuple, alors qu’elle n’est qu’une minorité n’ayant pas le soutien du peuple majoritaire. Elle n’a plus d’autres choix que de contourner les règles démocratiques acceptées par la majorité, se créer une « démocratie » dans laquelle elle pourra imposer ses vues.
 
Il est temps que cesse l’agitation de cette bande d’irresponsables écervelés. Des élections bien réglementées qui sont un modèle de démocratie pour tous les autres pays de la planète vont se dérouler bientôt. Il faudra que de telles règles démocratiques d’élections soient appliquées dans les assemblées étudiantes. Que l’on remplace le vote à main levée qui permet l’intimidation par un vote secret. Que les procédures permettent à chaque étudiant d’aller voter rapidement et non pas après des heures d’attentes pour exaspérer ceux qui ont des choses importantes à faire dans la vie et n’ont pas le temps de fantasmer sur le personnage révolutionnaire qu’ils pourraient être, pour que ces derniers quittent les lieux. (voir le tableau représentant Kadhir révolutionnaire et Charest mort à ses pieds.)
 
On verra alors si la Classe ne représentera autre chose que ce que Québec Solidaire représente. Près de 10% de la population assez aveugle pour rêver du communisme, ayant oubliée les crimes atroces qui font partie de l’essence même de cette idéologie, une idéologie dans laquelle les avortements sont proportionnellement les plus nombreux au monde et où la liberté de pensée et d’expression sont des mot sales de capitalistes antipatriotique, des mots d’exploiteurs qui ne méritent pas de passer le filtre de la démocratie participative et de pouvoir s’exprimer sans en vivre les représailles… Parlez-en aux journalistes qui avaient parfaitement le droit d’exprimer leur oppositions aux méthodes de la Classe et qui se sont vus réveiller à leur domicile, en pleine nuit, par certains étudiants venus tenter de les faire taire en leur faisant peur.
 
Le discours de la Classe pue à plein nez les dérives idéologies des forums sociaux mondiaux qui ne veulent pas corriger les abus du capitalisme, mais plutôt éliminer le capitalisme pour le remplacer par le communisme des lendemains qui chantent… Jean-Pierre Moreau, dans son livre le terrorisme pastoral, analyse ses discours qui, à travers l’histoire, ont tenté de justifier des formes de gouvernement totalitaires et génocidaires :
 
« L’État est composé d’appareils à dominante répressive, la “société politique”, c’est-à-dire l’État au sens étroit du terme – comprenant les forces de coercition physique (l’armée, la police, la justice) et des organes de formation du droit (la bureaucratie, le parlement, le gouvernement) – appareils par lesquels la classe sociale au pouvoir assure sa domination. Mais l’État est également composé d’appareils à dominante idéologique, la “société civile” — comprenant les forces culturelles (l’Université, l’Église, les intellectuels et artistes, les médias) – par lesquels la classe sociale au Pouvoir essaie d’obtenir l’adhésion, le consentement, le consensus. L’unité du tout est assurée par les théoriciens intellectuels qui sont chargés de diffuser la conception du monde de la classe dirigeante, contre ceux qui entendent la contester. L’État ne se réduit donc pas, selon Gramsci, à son seul appareil politique. L’État “organise le consentement”, c’est-à-dire qu’il dirige par le moyen d’une idéologie, implicite ou explicite, reposant sur des valeurs admises par la majorité des citoyens. (…) En Occident la “société civile” est une force dont les communistes doivent tenir compte pour prendre le pouvoir. C’est pourquoi, en Occident, écrit Gramsci avant la Deuxième Guerre mondiale, les communistes doivent s’emparer tout d’abord du pouvoir culturel, par le moyen des intellectuels. (…) il existe deux sociétés civiles : celle d’en haut qui pactise avec le pouvoir capitaliste, et celle d’en bas qui se mobilise pour prendre le pouvoir. C’est la nouvelle donne révolutionnaire en l’absence de troisième et de la quatrième Internationale. » (Le terrorisme pastoral, p.38)
 
« Le grand modèle pour changer le monde c’est tout sauf le parti politique. Il faut lui préférer les groupes de pression, c’est-à-dire la société civile d’en bas dûment conscientisée. » (p.63)
 
Et maintenant, l’archaïque manifeste de la Classe, qui a dû être écrit en 1912…
 
« Si nous avons choisi la grève, si nous avons choisi de nous battre pour ces idées, c’est pour créer un rapport de force, seul mécanisme permettant de peser dans la balance. Ensemble nous sommes capables de beaucoup : mais il nous faut parler, et il nous faut parler fort. L’histoire démontre, de façon éloquente, que si nous choisissons l’espoir, la solidarité, et l’égalité, nous ne devons pas quémander, nous devons prendre. Voilà ce qu’est le syndicalisme de combat. Alors que de partout fleurissent de nouveaux espaces démocratiques, il faut les utiliser pour penser constamment un monde nouveau. Nous ne versons pas dans la déclaration de principes, mais dans l’action : si nous faisons appel aujourd’hui à la grève sociale, c’est pour rejoindre demain l’ensemble de la population québécoise dans la rue.
 
Ensemble, construisons à nouveau.
 
Nous sommes avenir. »
 
« Espoir, Solidarité, Égalité », mais certainement pas liberté de conscience et de parole!
 
La Classe est un mouvement violent, comme son chef l’a prouvé en refusant de condamner la violence sur les biens matériels. Il est regrettable que l’on attribue autant d’attention à ce mouvement non démocratique, mais organisé qui prend les étudiants en otage. Vivement que les médias fassent un travail sérieux et cessent de leur donner une représentation qu’ils n’ont pas dans les faits. Que la Classe ait plus de visibilité que Québec-Solidaire, parti marginal d’extrémistes, est irresponsable. Espérons que les journalistes vont se ressaisir.
 
Nos systèmes démocratiques ne sont pas des absolus, mais vouloir le remplacer par la "démocratie participative" telle que la çoncoit La Classe s'est déjà vu dans le passé. "Nous" avons appris de l'histoire. Assez de sang versé, que la Classe retourne au plus vite sur les bancs d'école. Manifestement, leurs diplômes d'histoire montrent à quel point on a nivelé par le bas...
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