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Le gouverneur du Kentucky ordonne que la dernière clinique d'avortement de son état ferme ses portes

Matt_Bevin.JPGMatt Bevin, gouverneur du Kentucky

Par Micaiah Bilger (LifeNews) traduit par Campagne Québec-Vie

La dernière clinique d'avortement du Kentucky a lancé une bataille juridique contre l’état du Kentucky au mois de mars, après que les responsables du gouvernement aient déclaré qu'ils pourraient la fermer, invoquant le manque de mesures adéquates en vue de la sécurité des patients.

WPSD News 6 rapporte que l’American Civil Liberties Union (l'Union américaine des libertés civiles), a annoncé le 29 mars qu'elle avait intenté un procès, pour le compte de la EMW Women’s Clinic (clinique pour femmes EMW) une installation d'avortement à Louisville, dans le but de contester les mesures de l'état.

Plus tôt au mois dans le mars, l'administration du gouverneur pro-vie Matt Bevin, a déclaré que l'installation d'avortement de Louisville ne satisfaisait pas adéquatement la loi de l'État, qui exige qu'il y ait des accords de services d'hôpitaux et d'ambulances pour les patients en état d’urgence, selon le reportage. Les fonctionnaires de l'État ont déclaré qu'ils pouvaient révoquer le permis de l’avortoir et arrêter la pratique de l'avortement, à moins que celle-ci ne soit conforme à la loi.

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L'administration de Bevin a fermé une autre installation d'avortement EMW à Lexington l'année dernière, après que les fonctionnaires de l'État l'eussent saisi en train de se faire passer pour un cabinet de médecin et effectuant des avortements sans permis. Les enquêteurs de santé de l'État ont également trouvé des conditions insalubres dans l'établissement, selon le Courier Journal.

En voici davantage sur l’article du Courier Journal au sujet du litige:

« Le différend avec l'État, implique des "accords de transfert" que la loi de l'État exige que les cliniques d'avortement aient avec les hôpitaux et les services d'ambulance si une urgence médicale survient pour un patient.

L'inspecteur général Robert Silverthorn, qui supervise ces licences pour le gouvernement, avait déclaré dans la lettre à EMW, que ses accords de transfert étaient déficients et ne protégeaient pas adéquatement les patients.

La nouvelle constatation de l'état selon laquelle les accords sont insuffisants est un "tour de passe-passe bureaucratique", a déclaré Brigitte Amiri, avocate senior du ACLU Reproductive Freedom Project. "C'est une tentative pour interdire l'avortement au Kentucky, tout simplement. Nous nous battons pour éviter que cela ne se produise."

Silverthorn, dans des constatations similaires pour l'action d'exécution contre EMW, a rejeté l'année dernière les accords de transfert de Planned Parenthood comme étant déficients, parce que la clinique avait des ententes avec des hôpitaux dans le sud de l'Indiana et à Lexington. Le gouvernement a soutenu que l'un était hors de l'état et l'autre, à Lexington, trop loin. »

L'administration de Bevin a réprimé l'industrie de l'avortement au Kentucky depuis que celui-ci est devenu gouverneur.

En février 2016, son administration a également poursuivi une nouvelle clinique d'avortement de Planned Parenthood à Louisville après l’avoir pris, alors qu’elle avait pratiquée 23 avortements sans permis, a rapporté LifeNews. L'avocat de Planned Parenthood a soutenu que l'administration de l'ancien gouverneur pro-avortement Steve Beshear, donnait à l'installation d'avortement l'opportunité de faire des avortements sans permis. Par conséquent l’avocat voulait que le procès soit rejeté.

À l'époque, le gouverneur Bevin a dénoncé l'entreprise de l'avortement pour ses « violations insultantes et conscientes de la loi ».

« L'administration n'aura aucune tolérance pour le type de mépris que Planned Parenthood a montré à la fois pour la sécurité des femmes et l’autorité de la loi », a poursuivi Bevin. « Nous tiendrons Planned Parenthood responsable d’avoir mis en danger ses patientes en exécutant des avortements illégaux, dans un établissement qui n'a pas été dûment autorisé ni préparé à gérer une situation d'urgence ».

Planned Parenthood n'a pas exécuté d’avortements depuis lors. Des différends, concernant ses permis et ses accords de transfert pour les patients en état d’urgence sont en attente, selon le reportage.



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