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Le gouverneur de l’Arkansas promulgue une loi interdisant les avortements par démembrement

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Par Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

Le gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, a promulgué une loi qui interdit la méthode d’avortement la plus utilisée pendant le second trimestre de grossesse aux USA : la méthode de dilatation et d’évacuation. Le projet de loi, l’Arkansas Unborn Child Protection From Dismemberment Abortion Act, a été vivement défendu par les pro-vie; mais comme il fallait s’y attendre, il a rendu furieux les activistes pro-avortement. Le projet de loi interdit non seulement l’affreuse procédure pendant laquelle les enfants à naître sont démembrés – littéralement déchiquetés membre par membre – mais ce projet inclut aussi une clause qui permet au conjoint d’une femme ou son parent de poursuivre l’avorteur en justice pour avoir réalisé un avortement par dilatation et évacuation; une clause qui lui permet de solliciter une injonction qui mettrait fin aux avortements par dilatation et évacuation à venir.

Actuellement, l’Arkansas devient le 7e État qui interdit l’avortement par démembrement. La nouvelle loi considère un avortement par dilatation et évacuation comme un crime de 4e degré punissable d’une amende de 10,000$ ou d’une peine d’emprisonnement de 6 ans. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par 25 voix contre 6. L’ex avorteur, le Dr Anthony Levatino décrit la procédure de dilatation et évacuation dans la vidéo suivante :

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La présidente directrice générale de Planned Parenthood des Grandes Plaines, Laura McQuade, a défendu cette méthode d’avortement, la considérant comme la méthode la plus utilisée aux USA et dans le monde pendant le second trimestre de grossesse.

Ce n’est pas simplement parce que quelque chose se fait couramment qu’il faut l’accepter. En réalité, personne ne devrait accepter qu’un enfant soit désarticulé membre par membre jusqu’à la mort; ceux qui se battent en Arkansas pour en finir avec les avortements par dilatation et évacuation sont conscients de cet état de choses. Dr Paul Jarrett Jr raconte ce qui s’est passé en plein déroulement d’un avortement où il se servait des forceps pour retirer les bras et les jambes de l’enfant :

Au moment où je faisais sortir la cage thoracique, j’ai regardé et vu un minuscule coeur qui battait. Lorsque je découvris la tête du bébé, je regardai directement la face d’un nouvel être humain – un être humain que je venais juste de tuer.

Andy Mayberry, le Sénateur de l’Arkansas et l’un des parrains du projet de loi, a qualifié la procédure d’ “horrible” et de “barbare.”

“Vous voyez un bébé, un enfant à naître, un fœtus opposer une réaction de lutte-fuite face au forceps engagé dans l’utérus pour essayer d’enlever un bras ou une jambe,” témoigne le Sénateur David Sanders, l’autre parrain du projet de loi.

Rendre la procédure illégale constitue l’essence du projet de loi, mais la nouvelle loi permet aussi aux conjoints, aux parents et aux tuteurs légaux de poursuivre un avorteur en justice pour les dommages et intérêts ou pour une injonction qui pourrait empêcher un autre avortement par dilatation et évacuation. L’organisme, The National Right to Life Committee (NRLC) souligne que seul l’avorteur peut être poursuivi parce que c’est uniquement l’avorteur qui serait en train d’enfreindre la loi en réalisant un avortement par dilatation et évacuation illégal. Le NRLC a consigné cette déclaration dans un mémorandum légal publié le 5 février 2017 :

En matière de recours civils, les particuliers ont la possibilité de poursuivre l’avorteur en justice. Il existe deux types de recours civils : les injonctions et les dommages et intérêts. Une injonction comporte un certain nombre d’avantages : elle permet d’empêcher le démembrement d’un enfant à naître; elle permet de présenter rapidement une affaire devant le juge qui peut ordonner directement au potentiel avorteur de ne pas violer la loi. Alors, la dite personne sait qu’en violant la décision de justice, le juge lui imposera une amende pour outrage au tribunal.

Pour la plupart des médecins, cette mesure a probablement un effet dissuasif plus efficace que la possibilité d’une poursuite pénale; tout comme la peur de la faute professionnelle de la part du médecin l’a démontré, les sanctions pécuniaires sont très efficaces. Elles peuvent être appliquées au moyen des retenues de salaires et la saisie des avoirs. Les dommages et intérêts, c’est de l’argent versé après les faits comme dans les affaires d’abus classiques.

Les défenseurs de l’avortement essaient de faire tomber le projet de loi en alléguant qu’il aide les violeurs à empêcher les femmes d’avorter, mais cela n’est pas vrai. La loi s’applique seulement aux conjoints, aux parents, aux tuteurs légaux et uniquement quand il s’agit d’éventuels avortements illégaux faits par dilatation et évacuation.  Une action en justice ne peut pas être intentée contre les femmes qui subissent l’avortement. Pour ce qui est du viol conjugal ou de l’inceste, toute forme d’avortement légal peut toujours être réalisée sous cette loi.

“Étant donné que les activistes pro-avortement ne souhaitent pas défendre ouvertement le démembrement atroce d’un enfant à naître dans le sein de sa mère, ils répandent des mensonges au sujet de la loi,” déclare Carol Tobias, président du National Right to Life. “Les journalistes qui font des articles au sujet de l’Arkansas Unborn Child Protection from Dismemberment Abortion Act feraient mieux d’examiner la loi ainsi que notre mémo afin d’éviter la divulgation de fausses informations.”

L’activiste pro-vie Juda Myers qui fut conçue après un viol et qui dirige l’organisation Choices 4 Life estime qu’en réalité, la plupart des victimes de viol et d’inceste sont contraintes d’avorter leurs bébés. Elle vient en aide aux femmes et jeunes filles qui décident de garder leurs enfants conçus après le viol. “Il est certain qu’il pourrait y avoir des violeurs voulant que leur victime garde le bébé mais ce cas de figure est insignifiant par rapport à ceux qui exigent l’avortement,” déclare Myers. Elle ajoute que “le bébé peut servir de preuve [du viol ou de l’inceste].” Des cliniques d’avortement ont été mises sous observation pour avoir réalisé des avortements en omettant de signaler le viol ou l’inceste, renvoyant la victime à sa malheureuse situation.

Protestant contre l’arrêt 2000 de la Cour Suprême Stenberg v. Carhart, le Juge Kennedy fait remarquer que pendant l’avortement par dilatation et évacuation, “dans la plupart des cas, le fœtus succombe de la même manière que ferait un adulte ou un enfant : il saigne à mort pendant qu’on le déchiquète membre par membre. Le fœtus peut être vivant au début du processus de démembrement et il peut survivre pendant un certain temps pendant que ses membres sont désarticulés.”



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