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Le droit de l'enfant de connaître ses origines...

Dans les nouvelles techniques de procréation assistées, très souvent, il y a un donneur de gamètes qui refuse que l'enfant connaisse un jour son procréateur. Ce qui constitue une atteinte à un besoin fondamental de cet enfant. Le projet de loi 47 apporte des « modifications au Code Civil et à d'autres dispositions législatives en matière d'adoption, d'autorité parentale et de divulgation de renseignements ». Il permet de faire ressortir ce besoin de connaissance de ces origines que nous constatons dans le courrier des lecteurs du journal Le Devoir du 1er août 2013, dans cette lettre de Caroline Fortin, adoptée et présidente du Mouvement Retrouvailles:

(...)
Le projet de loi n°47, dont il est question dans ce texte, remet les pendules à l'heure, à l'heure de la vérité si longtemps cachée à des centaines de milliers de personnes qui ont été confiées à l'adoption depuis les années 1920. Les propositions de modifications suggérées permettront enfin aux personnes confiées à l'adoption et désireuses de connaître leurs origines, de mettre un nom sur celle qui leur a donné la vie et d'avoir accès à leur identité primaire, leur identité réelle.
 
Elles permettront également aux mères qui ont perdu leur enfant aux mains de parents adoptifs, bien malgré elles dans la majorité des cas, d'avoir la possibilité de connaître l'identité qui a été donnée à ce petit être devenu adulte aujourd'hui.
 
C'est le retour du balancier afin que la justice soit équitable pour tous. Depuis toutes ces années de secrets et de protection de la confidentialité du parent biologique, n'est-il pas temps que la personne directement concernée, «l'enfant», ait des droits également? Le droit à l'identité doit être reconnu. Tout un chacun a droit de connaître son identité, sa vérité, ses origines.
 
Nous sommes conscients que certains cas peuvent être plus douloureux ou que certaines personnes ne désirent pas être contactées (parent et/ou enfant), mais pouvons-nous réellement défendre à quelqu'un de vouloir viscéralement savoir d'où il vient? Non! Pouvons-nous, en tant que société, permettre de continuer à ficeler les dossiers d'adoption de tous afin de protéger quelques individus qui ne veulent pas que leur identité soit connue? Non! Comme dans tout changement, il y aura à faire du cas par cas pour des dossiers plus délicats, mais pour l'amour, n'empêchons plus la majorité de savoir pour protéger des cas isolés.
 
(...)
 
Les mères qui sont restées les bras vides et le coeur lourd ont droit de se délivrer de ce secret et leurs enfants ont droit de connaître la vérité.
 
Demandez aux mères qui ont accepté de vivre des retrouvailles avec leur enfant comment elles se sont senties libérées. Oui, pour certaines il y a eu ouverture d'une vieille blessure, mais pour la plupart, ce fut un baume sur la plaie causée par la société, une libération. (...)

Et cette seconde lettre d'Alain Roy, professeur titulaire de la faculté de droit de l'Université de Montréal :

 
Le besoin identitaire de l’adopté
 
(...)
 
Si le droit à la vie privée des parents d’origine importe, la quête identitaire de l’adopté compte tout autant.
 
Depuis quelques années, les connaissances scientifiques permettent d’appréhender la quête identitaire de l’enfant adopté sous l’angle des besoins fondamentaux.
 
La personne adoptée qui veut connaître l’identité de ses parents d’origine ne cherche ni à s’introduire dans un environnement familial qui n’est pas le sien, ni à remplacer sa famille d’adoption, ni à satisfaire une simple curiosité, voire un caprice. En voulant s’approprier son passé et ses origines, l’adopté cherche simplement à satisfaire un profond besoin humain qu’un nombre grandissant de pays reconnaissent aujourd’hui dans leur loi constitutionnelle. Ainsi, en Allemagne et en Suisse, l’adopté majeur peut en toutes circonstances s’enquérir de son identité d’origine au nom du droit à l’égalité, à la dignité et au libre épanouissement de sa personne.
 
(...)
 
 
 
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