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Communiqué de Campagne Québec-Vie

Montréal, ce 9 octobre, 2008

Pour diffusion immédiate,

L’Ordre du Canada sera présenté à Henry Morgentaler
le vendredi 10 octobre en matinée : Campagne Québec-Vie et les Québécois protestent

En dépit des centaines de milliers de Canadiens qui se sont opposés à la nomination de Henry Morgentaler à l’Ordre du Canada, la gouverneure générale lui remettra sa médaille lors d’une cérémonie à la Citadelle de Québec demain en matinée. « Il est inacceptable que le bureau de la gouverneure générale n’ait pas rendu l’information au sujet de cette cérémonie publique. » a dit Marie-Christine Houle, représentant médiatique de Campagne Québec vie. « Si la gouverneure générale était véritablement confiante et fière de la décision du comité, elle n’aurait pas hésité à publiciser l’évènement . » a ajouté Mme. Houle.

Le premier juillet dernier, la gouverneure générale annonçait que Henry Morgentaler avait été nommé à l’Ordre du Canada par le comité consultatif. Aussitôt, plusieurs groupes et individus firent connaître leur opposition à la décision du conseil de remettre le plus grand honneur civil du pays à un homme qui provoque autant de division sur des enjeux fondamentaux. L’Ordre du Canada est un symbole d’unité et non de division.

Campaign Life Coalition- Coalition National pour la vie avait par la suite commandé un sondage pancanadien auprès de plus de 150 000 familles. La question posée était la suivante : Croyez- vous que l’avorteur Henry Morgentaler mérite l’Ordre du Canada? Plus de 56% des 13 000 répondants n’étaient pas en accord avec la nomination de M. Morgentaler. Plus de 100 députés fédéraux se sont aussi opposés publiquement à cette nomination. De nombreux membres de l’Ordre du Canada, donc le Cardinal Jean-Claude Turcotte, ont retourné leur médaille, celle-ci ayant, à leurs yeux, perdue toute valeur en raison de la nomination de M. Morgentaler.

« Nous demandons aux chefs des divers partis politique de bien vouloir prendre position publiquement face à cette question. Nous voulons savoir lequel d’entre eux aura le courage de s’opposer à cette nomination scandaleuse et lequel voudra s’engager dans une réforme du processus de sélection des récipiendaires de l’Ordre du Canada. » s’est exprimée Mme Houle. Le processus doit être transparent afin que l’Ordre du Canada soit un véritable symbole d’accomplissement et d’unité nationale.

Nous invitons les Québécois et Québécoises qui croient encore aux principes de justice et de transparence à se rassembler en face de la Citadelle de Québec, résidence secondaire de la gouverneure générale, le vendredi 10 octobre 2008 à 10h. « Démontrons avec force que les Québécois s’opposent à cet acte de déshonneur. » a- t- elle conclu. Campagne Québec-Vie présentera lors de ce rassemblement une pétition signée par plus de 3000 Québécois qui s’opposent à la nomination de Henry Morgentaler comme récipiendaire de l’Ordre du Canada.

-30-

Contact médiatique :

Marie-Christine Houle, représentante médiatique Campagne Québec Vie
Bureau de Campagne Québec Vie
Paul Biron, contact régional

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A pro-life free-speech heroine walks free

(traduction en français)

Nigel Hannaford,

Calgary Herald

Publié: Samedi, le 4 octobre 2008

On pourrait dire que c’est une histoire de liberté d’expression, ou une histoire pro-vie, ou simplement une histoire qui illustre ce qu’est la persévérance. À vous de décider.

Au cours de cette année l’avorteur patenté Henry Morgentaler a reçu l’Ordre du Canada.

Beaucoup détestent cette idée, et pourtant qu’on soit d’accord ou non avec ses agissements- pour ma part je suis contre à plein- on doit reconnaître qu’il tenait assez à ses idées pour accepter d’aller en prison plutôt que céder. Si vous êtes d’accord avec lui, il est en somme une personne courageuse. Si vous n’êtes pas d’accord, il vous faut quand même avouer qu’il a le courage de ses convictions, et cet élément qui fait les martyrs explique en partie l’attrait qu’il exerce sur ses admirateurs.

Mais alors que devons-nous penser et dire de la militante pro-vie Linda Gibbons qui a passé 75 mois en prison sur les quatorze dernières années pour avoir protesté contre le commerce de Morgentaler ? Après tout, c’est un exemple qui renvoie au précédent. Lorsque l’avortement était contraire à la loi, un homme (Morgentaler) a défié la loi, mais il se trouve en fin de compte honoré, acclamé pour ce fait.


Mais la loi a été changée. Non seulement l’avortement sur demande est devenu légal, mais, en plusieurs endroits, il est devenu illégal de protester ouvertement autour des cliniques où les avorteurs sont à l’œuvre, et de dire : « ils ont tort ». À Toronto, c’est devenu illégal de simplement rester près de l’entrée de la clinique, que vous y restiez en silence ou non.

En réponse à ce bâillonnement criant des droits de libre expression, les partisans pro-vie appellent zones de libre expression ces endroits protégés.

Mais Linda Gibbons jugeait l’avortement condamnable avec autant d’assurance que Morgentaler le jugeait comme valable.

Alors elle, Gibbons, a continué de crâner, de se faire arrêter, d’aller en prison, et parce qu’elle a refusé de promettre qu’elle ne retournerait pas protester sur les trottoirs, elle est restée en prison pendant des années. (six ans et trois mois jusqu'à présent).Il est important de comprendre Linda Gibbons, une fragile femme de soixante ans, qui ne pèse que 100 livres, et qui est 100% pacificiste et non-violente. Elle n’a jamais résisté aux douzaines d’arrestations qu’on lui a imposées. Elle préférait s’adresser aux femmes qui entraient à la clinique pour se faire avorter.

L’obligation de prendre soin de ses parents âgés l’a forcée à prendre ses distances des lignes de front pendant quelques années, mais elle revenait de temps en temps, marchant silencieusement à l’extérieur d’une clinique torontoise d’avortement. Comme en d’autres occasions, on l’accusa alors de faire opposition à un gardien de la paix. Mais jeudi dernier, contrairement aux occasions précédentes, elle a été acquittée. Un juge de la cour provinciale de Toronto a reconnu que son action non-violente et non-résistante ne pouvait pas être considérée comme opposition à un gardien de la paix dans l’exercice de ses fonctions. Le juge a ajouté que l’accusation de désobéir à un ordre de la cour pourrait avoir été considéré. Mais comme ce n’était pas le cas, Gibbons est rentrée chez elle. Qui sait quel parti douze de ses pareils pourraient tirer à cela ? Après tout, même s’ils ne sont pas des pro-vie, ils devront considérer quelques aspects intrigants ici..

Par exemple, il y a l’aspect de liberté expression.

Oh, oui,

Si elle était une militante syndicale impliquée dans une grève, elle pourrait crier tant qu’elle voudrait.

Dans ce pays, les policiers reculent lorsque des camionneurs voient leurs vitres fracassées. Alors quel est donc le problème lorsqu’un Linda aborde tranquillement une femme qui se dirige vers une clinique d’avorteurs? Eh bien, répondent les opposants : personne ne doit s’interposer s’il est question de la santé d’un autre.

D’accord. Mais la femme n’est pas malade, elle est enceinte seulement. Tenant compte de la question sanglante de l’avortement, il paraît opportun et compatissant de s’informer de la condition d’une personne qui s’en va se faire avorter.C’est cela qui devrait être la loi. Le chroniqueur Michael Coren écrivait il y a quelques années au sujet de Gibbons : « j’ai rencontré une femme à qui Gibbons avait parlé au sujet du droit à l’avortement. La femme était accompagnée d’une petite fille de trois ans. Elle doit sa vie à une seule chose : que Linda Gibbons avait pu parler à sa mère qui se présentait à la clinique. »Mais il y a le prix à payer. Chaque fois que Linda Gibbons, pacifiste, était jugée, elle était condamnée à six mois. Elle finissait dans une cellule à côté d’une femme qui, pour avoir commis un véritable acte de violence, avait la moitié de cette peine. Est-ce que c’est juste ? Gibbons a autant de courage, et même plus, que Morgentaler. La différence entre le courage de Gibbons comparé à Morgentaler c’est que le médecin avorteur a profité de la vague qui l’a porté au port en sécurité….et avec les honneurs !


Tel n’est pas le cas de Gibbons. Elle continue le combat, sans le réconfort d’une clique en sa faveur dans les médias ou le parlement. Cela en dit beaucoup sur sa fidélité et sa foi.
Andrea Mrozek, pigiste du Herald, déclare; «en face de tous les pro-mort (pro-choice) médisant à l’égard des pro-vie et qui veulent les jeter en prison, il n’y a qu’une femme emprisonnée pour cette cause, et c’est une femme qui défend la vie, elle est pro-vie.


Pour le moment, elle est libérée. Je ne la connais pas, mais je pense que j’aime Linda Gibbons. La ténacité au combat qu’on en parle : elle a tenu quatorze années, pas moins.

Pas de médaille de l’ordre du Canada pour Linda Gibbons! évidemment. Ces médailles sont pour les gens qui suivent le courant…

Et pourtant, soit au nom de sa militance pro-vie, soit au nom de son franc-parler, elle mérite une décoration.

[email protected]




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A pro-life free-speech heroine walks free

Nigel Hannaford,

Calgary Herald

Published: Saturday, October 04, 2008

This could be a free speech story, or a pro-life story, or just a story about plain old perseverance. You decide.

Earlier this year, abortion provider Henry Morgentaler got his Order of Canada.

A lot of people hated the idea, but whether or not one approves of what he was doing -- full disclosure, I do not -- one has to concede he believed in it strongly enough to go to jail, rather than yield. If you agree with him, he's a brave man.


If you don't agree with him, you should still allow he has the courage of his convictions, and this martyr factor is part of what makes him so appealing to his supporters.

What then shall we say of pro-life activist Linda Gibbons, who has spent 75 months of the last 14 years in jail for protesting Morgentaler's trade? After all, it's a mirror image. When abortion was against the law, one man challenged it and in the end, was acclaimed for it.

Then the law changed. Not only did abortion on demand become legal, it also became illegal in many places to stand outside clinics where they were done, to say, "this is wrong." In Toronto, it became illegal to stand near the door, whether you said anything or not.

Responding to this obvious limitation of free-speech rights, pro-lifers refer to these bubble zones as speech-free zones.

But, Gibbons was just as sure abortion was wrong, as Morgentaler was that it was right.

So she kept showing up, being arrested, going to jail, and because she wouldn't promise not to go back to her spot on the sidewalk, stayed there for years.

It is important to understand Gibbons, a frail woman of 60 who reportedly weighs all of 100 lbs, is totally non-violent. On none of the dozen occasions she was arrested, did she resist. She would, however, speak to women entering the clinic.

The need to care for elderly parents took her off the front line for a few years, but eventually she was back, silently walking up and down outside a Toronto abortion clinic.

As on other occasions, she was charged with obstructing a peace officer.

This past Tuesday though, and unlike former occasions, she was acquitted. A Toronto provincial court judge decided her non-violence and non-resistance could not be construed as obstructing a peace officer in the performance of his duties.

The judge added that a charge of disobeying a court order might have stuck, but as that wasn't the charge, home she went. That's an interesting development by the way: Should she be so charged, she could have a jury trial.

Who knows what 12 of her peers might make of it? After all, even if they're not pro-lifers, they would have to consider some of the ironies here.

There's the free speech aspect, for instance.

If she was a union militant involved in a strike, she could be as shrill as she liked.

In this country, police stand back while truckers get their windows smashed. So what exactly is the problem if she quietly approaches a woman heading to an abortion clinic? Ah, says the other side, nobody should interfere with another's health care.

True. But the woman is pregnant, not sick. Given the bloody reality of abortion, asking somebody if they really know what they're up to seems fair.


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In fact, it should be the law. In a piece he wrote about Gibbons several years ago, columnist Michael Coren spoke of meeting a woman with a beautiful little girl, who Gibbons had talked out of an abortion right at the clinic. That three-year-old sweetie owes her life to one thing, that Linda Gibbons spoke to her mother.

Then there's the penalty.

Whenever the peaceable Gibbons was sentenced, she'd get six months. Then, she'd end up in a cell with a woman doing half that for a violent assault.


How smart is that? Or just? Gibbons then, as much as Morgentaler, has the courage of her convictions. The difference between her courage and Morgentaler's though, is that he was swimming with a changing tide that would sweep him ashore.

She is not. That she goes on, without the comfort of a cheering section in press and Parliament, says a lot about her faith.

As occasional Herald contributor Andrea Mrozek puts it, for all the pro-choice fear mongering about pro-lifers wanting to send women to jail, there's only one woman in jail in this country on this issue -- and it's because she's pro-life.

Well, for now she's out. I don't know her, but I think I like Linda Gibbons. Talk about sticking to your guns: 14 years, no less.

No Order of Canada for her, of course. They're just for people who swim in the right direction.
But, whether as a pro-lifer, or a free-speecher, she deserves one.

[email protected]

Source: The Calgary Herald 2008
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Chaîne de la vie au Canada - édition 2008-

 

 

 

 

La Chaîne de la vie récidive cette année.

 

 

 

Mobilisation dans tout le Canada.
 

 

Et la ville de Québec n'y échappe pas.
 
 



La Chaîne pour la vie à Québec:

Quand: Le premier dimanche d'octobre.

(Cette année: le dimanche 5 octobre 2008, de 14h à 15h)

Où: Près de l'intersection de l'avenue Jean De Quen et du boulevard Laurier.

(Exactement entre le centre d'achats Place Laurier et l'hôpital CHUL, tout comme les années précédentes.)

Avec quoi: Vos prières! (Les affiches sont fournies)



Source: La Chaîne de la vie à Québec.

Source: Lifesite

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Réflexion: la culture de vie et les catholiques

Le Quotidien

Éditorial, jeudi, 2 octobre 2008, p. 11

Chronique

Les "cathos" sont porteurs d'un riche héritage

Brassard, Jacques


Marie-France Bazzo est la voix prépondérante à Télé Québec. Elle incarne admirablement la gauche bon chic bon genre, la gauche caviar et de salon dite bien branchée. Celle qui n'a que dédain pour l'Église catholique et qui se moque de ceux et celles qui fréquentent encore les églises. Ceux et celles qu'on désigne avec une morgue snobinarde comme étant les "cathos".
Donc, Mme Bazzo, égérie de la gauche bien-pensante et athée, nous a fait cadeau, récemment, d'une chronique (dans un journal tabloïd bien connu) suintant le mépris et la dérision envers les catholiques. C'est le curé Gravel, "qui rentre piteusement au presbytère la soutane entre les jambes". C'est Mgr Turcotte, qui "a retourné à grands cris (!!!) sa médaille de l'Ordre du Canada". Ce sont les "paroles belliqueuses (!!!) de Mgr Ouellet". Bref, que des termes et expressions qui discréditent et ridiculisent.

 
Résurrection


"Soudainement, écrit-elle, les catholiques ressuscitent, les traditionalistes s'affichent, les militants de l'eau bénite s'expriment." Toujours, le mépris qui dégouline! Il importe, pour Mme Bazzo, que les catholiques (et les chrétiens en général) ne soient que des bigots intégristes et des grenouilles de bénitier. Ça permet, n'est-ce pas, en les caricaturant ainsi, de ne pas se rabaisser à les écouter et de tourner en dérision leurs convictions. "Un vent de rigorisme et de revanche les agite", conclut-elle. L'affaire est vite réglée: ce ne sont que des sectaires arriérés!

N'en déplaise à Mme Bazzo, les catholiques sont porteurs d'un riche héritage judéo-chrétien. Que cela l'irrite ou pas, ce legs fait toujours partie de notre identité nationale. Et, nous aurions tort de le bazarder au profit du relativisme moral et culturel pour qui toutes les valeurs, d'où qu'elles viennent, sont interchangeables. Je le dis bien candidement: c'est une grande calamité que l'Occident se détache de ses racines chrétiennes. "Une culture purement positiviste - dit Benoît XVI, dans son allocution devant le monde de la culture au Collège des Bernardins, lors de sa visite en France - qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu, ce serait la capitulation de la raison, le renoncement aux possibilités les plus élevées et, donc, un échec de l'humanisme dont les conséquences ne pourraient être que graves."


Morale et respect de la vie


Est-ce, par exemple, du fanatisme borné que de tenir à ce que le respect de la vie et l'éminente dignité humaine soient au coeur de la morale? Par exemple, il ne s'agit pas de "recriminaliser" l'avortement, mais n'est-il pas désolant, et n'est-ce pas la preuve d'un égarement éthique, que de considérer l'interruption de grossesse comme un banal moyen de contraception?

Les chrétiens sont aussi légitimés de s'interroger sur le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse implanté dans toutes les écoles du Québec. "Dès six ans, écrit Patrick Andries, les enfants se voient imposer l'étude de plusieurs religions, alors qu'ils comprennent à peine la leur, s'ils en ont une. Relevons encore l'impression lancinante de lire des documents Nouvel-Âge, tant par la mise sur un pied d'égalité des différentes religions, la valorisation de la spiritualité autochtone, de l'écologie, de la Terre mère et, enfin, la quête du bonheur ici-bas comme but ultime."

En fait, on assiste à la mise en place, dans nos écoles, d'un nouveau clergé et d'une nouvelle religion avec son credo multiculturel, pluraliste et relativiste. L'un des parrains du cours, Fernand Ouellet, est on ne peut plus explicite sur l'objectif poursuivi: il s'agit d'ébranler la "suffisance identitaire", d'ébranler une identité trop massive et d'y introduire la divergence et la dissonance". J'en suis tout abasourdi! Moi qui croyais, pauvre imbécile, que l'école devait contribuer à faire découvrir aux jeunes leur identité nationale (langue, culture, histoire, héritage judéo-chrétien) et à la raffermir. J'apprends maintenant qu'elle a pour mission de la déconstruire.


Institution


Chantal Delsol, philosophe, était une auditrice attentive du discours de Benoît XVI au Collège des Bernardins. Ce qu'elle a retenu de cette allocution substantielle est une réponse à Mme Bazzo, qui est tellement outrée de voir les catholiques rompre le silence après des années de quarantaine.

"Nous existons, écrit-elle dans Le Figaro, plus loin que dans les arrière-cuisines et les consciences muettes. Nous représentons l'institution la plus ancienne et la plus durable qui n'ait jamais existé dans l'Histoire. Si les vigilants (comme Mme Bazzo, sans doute) se réclament aujourd'hui des Droits de l'homme dont ils ne peuvent plus se passer, c'est bien parce que ces moines du 13e siècle (dont parlait le Pape) ont suivi la trace de Dieu qui confirme la dignité humaine."

2008 Le Quotidien

Note: Jacques Brassard, ancien ministre du Parti Québécois maintenant chroniqueur au journal régional du Saguenay Lac-St-Jean Le Quotidien.

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Disparaître ou l’avortement et la famille selon Lise Payette.

 

 

 

 


« De mon temps, on se mariait pour baiser et on devenait enceinte presque tout de suite. J’ai fait des enfants tôt. Cependant, à mesure que j’avançais dans la vie, j’ai découvert que l’avortement existait. Pas ici, mais dans d’autres pays où j’ai eu la chance de vivre. Alors j’ai eu trois enfants et trois avortements. Mes enfants, je les ai choisis. Je n’aurais pas voulu d’enfants non désirés. Mais si j’avais 30 ans aujourd’hui, je ne ferais pas d’enfant. La société est trop bouleversée, les couples trop instables, la violence dans le milieu des enfants inacceptable, le niveau des écoles désespérant. Sans parler de la situation internationale… »

 

 

 

(Lise Payette, Table ronde animée par Anne-Marie Dussault, Châtelaine, mai 2003, p.86)

 

 

 



« Je suis en grande partie responsable de l’absence de politique de la famille pendant la période où j’étais au gouvernement. À ce moment-là, la politique familiale, ça n’avait aucun intérêt. Il fallait d’abord établir l’égalité entre les hommes et les femmes. »

 

 

 

(Lise Payette, Table ronde animée par Anne-Marie Dussault, Châtelaine, mai 2003, p.90)

Sans commentaires.

(Lise Payette : ex-ministre d'État à la Condition féminine du Parti Québécois, journaliste militante, écrivaine, auteure du documentaire Disparaître, qui évoquait la disparition éventuelle du Québec francophone, faute d’enfants.)

 


Campagne Québec-Vie
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Recherche : la prise abusive de vitamines nuit au développement du foetus

Recherche : la prise abusive de vitamines nuit au développement du foetus

SHERBROOKE, QC, le 25 sept. /CNW Telbec/ - Les vitamines prises sans modération par les femmes enceintes nuisent au développement du foetus. C'est la conclusion d'une étude publiée récemment dans la revue scientifique Journal of Obstetrics and Gynecology Research, menée par le professeur Aziz Aris, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke.

Certains chercheurs pensaient autrefois que la prise de fortes doses de vitamines C et E, de réputés antioxydants, pourraient prévenir la pré-éclampsie, une hypertension artérielle survenant chez les femmes enceintes. Malheureusement, les recherches du professeur Aris du Département d'obstétrique-gynécologie démontrent que cette prévention cause un problème
d'autant plus grand. En effet, le surplus de vitamines C et E favoriserait la naissance de bébés de petit poids. Le professeur Aris, qui mène ses travaux en tant que membre de l'axe mère-enfant du Centre de recherche clinique Etienne-Lebel du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), a établi que l'ajout de fortes doses de vitamines C et E produit des substances chimiques et toxiques pour le placenta. Puisque ce dernier est le contrôleur unique de tous les échanges entre la mère et le foetus, son altération se répercute inévitablement sur le développement et la santé du foetus.

Loin d'être contre la prise de suppléments vitaminiques par les femmes enceintes, le professeur Aris veut surtout informer les femmes du danger de consommer trop de vitamines, particulièrement les vitamines C et E : "Les gens pensent que les vitamines ne peuvent faire de mal, peu importe la quantité que l'on consomme et que le surplus sera éliminé. C'est faux", commente-t-il. Le chercheur constate que les vitamines en général, et la vitamine C en
particulier, sont partout dans notre alimentation et que certains jus fournissent jusqu'à 160 % des besoins quotidiens. Chercheur boursier du Fonds de la recherche en santé du Québec, le professeur Aris suggère aux femmes enceintes de ne pas consommer d'autres suppléments vitaminiques que ceux conçus pour elles et de boire des jus qui ne contiennent pas d'additifs. "Nous recommandons aux femmes enceintes d'éviter l'abus des vitamines, par exemple
prendre des suppléments additionnels quand on attrape un rhume. Il faut aussi surveiller son alimentation".

A propos de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'UdeS Plus de quarante ans après sa fondation, la Faculté est toujours en pleine croissance et se donne comme mission d'améliorer la santé et le bien-être des personnes et des populations par la formation, la recherche, les soins et le transfert de connaissances. Elle offre plus de 50 programmes sur
le Campus de la santé au sein d'un vaste complexe comprenant entre autres, le CHUS, le Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel, l'Institut de pharmacologie, l'Ecole des sciences infirmières et le Centre de développement des biotechnologies en Estrie. La Faculté est aussi présente au Campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke, à Moncton et à Saguenay.

A propos du Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel du CHUS

A l'avant-plan des préoccupations actuelles en santé, le Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel du CHUS se démarque par son approche intégrée en regroupant la recherche fondamentale, clinique, épidémiologique et évaluative. L'objectif commun : développer de nouvelles connaissances pour maintenir la santé, prévenir la maladie et mettre au profit de sa clientèle
les nouvelles techniques et les nouveaux traitements issus de ces recherches. L'axe mère-enfant du Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel s'intègre dans un développement sans précédent de la recherche fondamentale et clinique sur la santé mère-enfant depuis plusieurs années.

Renseignements: Pr Azis Ariz, professeur en gynécologie obstétrique, FMSS, (819) 820-6868, poste 12538, Aziz.Aris-at-USherbrooke.ca;

Source: Johanne Leroux, responsable des communications, FMSS, (819) 820-6868, poste 72581, cell. (819) 432-3400, Johanne.Leroux2-at-USherbrooke.ca;

Visitez notre site
Internet à l'adresse: www.USherbrooke.ca/medias

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L'avortement au privé

Le président-directeur général de l'Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) de Montréal, David Levine, déclarait lors d'un congrès le 23 septembre dernier que tous les 15 000 avortements annuels dans la région de Montréal devraient être faits dans des cliniques privées: «On veut éventuellement transférer toutes les interruptions de grossesse au privé, dans des centres médicaux spécialisés.» M. Levine, hélas, se rétractait le lendemain dans un communiqué de presse.

Son intuition de base était pourtant bonne, car l'avortement n'est pas un acte médical normal: il ne vise pas à guérir une maladie, mais il met fin à une vie humaine. La grossesse n'est pas une maladie qu'il faut soigner, c'est un merveilleux processus de vie essentiel à la poursuite de l'aventure humaine.

L'interruption volontaire de grossesse est un acte tragique et privé, que certains Québécois rejettent comme un meurtre et un acte abominable. Cet acte devrait relever uniquement de la responsabilité individuelle de ceux qui le commettent et ne devrait aucunement être financé ni administré par un service gouvernemental. Maintenant que l'avortement est clairement devenu au Québec un moyen de contraception d'urgence, je ne vois pas pourquoi l'État rembourserait cette forme de contraception radicale plutôt qu'une autre. À l'heure où le gouvernement québécois ne cesse de pleurnicher sur les dépenses incontrôlables en santé, il faudrait cesser ce gaspillage en responsabilisant financièrement ceux qui prennent cette décision individuelle qui ne relève en rien du bien commun de la société.

M. Luc Gagnon, Président de Campagne Québec-Vie

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Questionnaire à l'intention des candidats pour l'élection du 14 octobre 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

NOTE: Ce document ne contrevient pas à la Section 550 de la Loi électorale du Canada.

Les réponses aux questions ci-dessous NE RÉSULTENT PAS en une obligation légale. Elles sont simplement un moyen de fournir aux électeurs des informations sur les candidats au sujet de questions précises.


Questionnaire à l’occasion des élections fédérales du 14 octobre 2008

1. Si vous êtes élu, serez-vous en faveur de la déposition et de l’adoption d’une loi pour protéger chaque enfant à naître depuis le moment de la conception (fécondation) jusqu’à la mort naturelle?
Oui____ Non ____


2. Si vous êtes élu, serez-vous en faveur de toute mesure législative ou réglementaire résultant en une augmentation significative du respect et de la protection de la vie des enfants à naître?
Oui____ Non____



3. Y a-t-il des cas où vous croyez que la femme devrait avoir accès à l’avortement?
(Note : L’intervention chirurgicale ou médicale destinée à empêcher le décès de la mère, c.-a-d. dans les cas de grossesse tubaire ou de cancer du col de l’utérus qui résultent indirectement en la mort de l’enfant à naître, n’est pas un avortement.)
Oui____ Non ____



4. Si vous êtes élu, vous opposerez-vous à toute mesure législative ou réglementaire destinée à permettre la suppression délibérée (euthanasie) d’êtres humains, peu importe leur âge, leur état de santé ou la « qualité anticipée de vie », et qui permettra le « suicide médicalement assisté » ?
Oui____ Non____



5. Vous considérez-vous comme ____ pro-vie ou ____ pro-choix?


__________________________________ _________________________________
Circonscription fédérale Nom du candidat (caract. d’imprimerie)


__________________ ____________ ________________________________
Parti Date Signature du candidat



N.B. Vous pouvez inscrire des commentaires additionnels sur ce questionnaire ou sur une page séparée. Pour les candidats s’opposant à répondre à un questionnaire par oui ou non, nous accepterons également une lettre qui touche spécifiquement aux sujets mentionnés ci-haut.


Campagne Québec-Vie

Note: vous pouvez nous transmettre la réponse de vos candidats à notre bureau.

Tél. : (514) 344-2686 Téléc. : (514) 344-2689
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Étatisme et avortement: réflexion

Montréal, 15 octobre 2004 / No 147

LIBRE EXPRESSION

AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE


par Gilles Guénette

« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »


–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004


Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.


Politique de dénatalité

Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »

Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »

Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse.

Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.

À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »

L’État-avorteur

Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...

« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »

Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.

À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.

Le coût de la « gratuité »

Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!

Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?

Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.

L’État, en défrayant le coût de l’avortement, en vient à faire de vous et moi, des complices de toutes ces femmes et ces hommes irresponsables. Il en vient à faire de nous tous, contribuables, des complices de toutes ces milliers de « naissances vivantes évitées » – ou de tous ces milliers de meurtres, si vous préférez.


1. Pascale Breton, « Interruption de grossesse après 24 semaines – Québec envoie les patientes au Kansas », La Presse, 10 septembre 2004, pp. A-1 A-3. >>

2. Et du courage ça doit effectivement en prendre: tapez « abortion » dans le moteur de recherche Google, puis cliquez sur l'option « images », vous verrez pourquoi... À ce stade avancé, l’avortement ne se fait plus par aspiration et curetage (une intervention qui dure moins d'une dizaine de minutes), il se fait par extraction: le médecin injecte au foetus une préparation qui le tue et en accélère l'expulsion (une intervention qui peut durer plusieurs heures). >>

3. Il y a 15 ans, alors dans la jeune vingtaine, Chantal Daigle avait fait les manchettes lorsqu'elle avait dû se battre devant les tribunaux pour obtenir le droit de se faire avorter malgré l'opposition de son ex-petit ami de l'époque, Jean-Guy Tremblay. Elle a fini par avoir gain de cause devant le plus haut tribunal du pays, le 8 août 1989, dans ce qui est devenu depuis l'un des jugements les plus importants en la matière puisqu'il reconnaît que le foetus n'a aucun droit tant qu'il n'est pas né (Pascale Breton, « Avortement tardif – Chantal Daigle se réjouit », La Presse, 12 septembre 2004, p. A-3). >>

4. Après les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, selon Statistique Canada, c'est au Québec que le taux d'avortement est le plus élevé au Canada: 19,6 pour 1000 femmes en 2001. >>

Source: Le Québécois Libre (cybermagazine libertarien)

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Document de réflexion à l'usage des électeurs

 

 

 

 

 

 


Guide des élections fédérales de 2008


15 septembre 2008

 


(CECC – Ottawa) Alors même que la campagne électorale fédérale bat son plein, la Commission des affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) vient de rendre public un document dans lequel les catholiques sont invités à exercer leur droit de vote avec discernement.

 


La Commission épiscopale encourage ainsi les catholiques « à mieux s’informer des enjeux, à communiquer leur point de vue et, bien sûr, à voter ». Ayant comme titre « Guide des élections fédérales de 2008 », le document de quatre pages identifie quelques principes fondamentaux de l’enseignement moral et social catholique permettant de mieux analyser et évaluer les politiques et les programmes publics.

 


Le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine constitue l’un de ces principes, de même que l’option préférentielle pour les pauvres. La guerre en Afghanistan et la question de l’environnement sont aussi pris en compte. Pour les quatre évêques signataires du document, il apparaît essentiel que les partis politiques manifestent une réelle volonté de s’engager dans un processus de paix en Afghanistan et de mettre en place les mécanismes nécessaires pour que les générations à venir puissent bénéficier d’un environnement sain.

 


Tout en reconnaissant la possibilité « que l’électeur soit placé devant des choix difficiles » en raison d’un candidat ou d’un parti politique dont les valeurs ne s’accordent pas avec celles de l’enseignement de l’Église, tout en citant un texte de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les membres de la Commission des affaires sociales soulignent que « la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé par la présentation de propositions différentes ou opposés à lui » .

 


Version PDF ICI.

 

 

 

 

 

Bonne élection !

 

 

 

Source: CECC

 

 
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