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Les canadiens invités à mieux s’informer sur l’euthanasie

Mise en garde des évêques sur les conséquences de sa légalisation

ROME, Vendredi 2 octobre 2009 (ZENIT.org) - Le président de la conférence épiscopale du Canada (CECC), Mgr Vernon James Weisberger, archevêque de Winnipeg, vient de publier une lettre qui invite les membres du parlement et le peuple canadien à réfléchir aux conséquences possibles du projet de loi C-384, dont l'objectif est de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté dans le pays. 

Tout en relevant le fait que les personnes qui veulent rouvrir ce débat sont sans doute motivées par leur préoccupation face à la souffrance des autres, le président de la CECC met en doute les motivations qui animent ces personnes. 

 

« Une regrettable interprétation de la compassion les amène toutefois à proposer que l'on euthanasie les plus vulnérables plutôt que de leur assurer, jusqu'à leur mort naturelle, les soins appropriés, un contrôle efficace de la douleur, ainsi qu'un soutien social, affectif et spirituel », est-il souligné dans la lettre sur le site de la conférence épiscopale canadienne. 

S'appuyant sur l'enseignement contenu dans le Catéchisme de l'Église catholique, Mgr Weisgerber rappelle qu'il est légitime de recourir aux médicaments et à d'autres moyens pour soulager la souffrance, même si cela a pour effet secondaire d'abréger la vie. Il ajoute toutefois que « ce qui n'est jamais acceptable, c'est de tuer de façon directe et intentionnelle les personnes déprimées, handicapées, malades, âgées ou mourantes ».   

Il ne voit donc pas comment une quelconque loi autorisant l'euthanasie et le suicide assisté protégerait les plus vulnérables de notre société.  

De concert avec les évêques catholiques du Canada, le président de la CECC invite les membres du parlement canadien, députés et sénateurs, à recourir à des définitions claires dans les débats qui s'annoncent et à être attentifs au profond impact qu'aurait l'adoption de cette loi sur la vie des personnes individuelles et de la communauté tout entière. 

Il invite aussi tous les canadiens à mieux s'informer sur l'euthanasie et le suicide assisté et à promouvoir, à la place, les soins palliatifs et les soins à domicile, afin d'aider les personnes qui en ont besoin et celles qui les soignent. 

Enfin, il appelle les catholiques et les fidèles qui appartiennent à des communautés chrétiennes ou à d'autres religions, et qui apprécient la beauté et la dignité inhérente de la vie, à s'engager dans ce débat avec courtoisie et respect, afin de témoigner d'une profonde révérence pour toute vie humaine. 

http://www.cccb.ca/site/index.php?lang=frc

 

Source: http://zenit.org/article-22147?l=french

 

 

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Pour un débat public éclairé sur l’euthanasie (Au fil des événements, Université Laval)

Danielle Blondeau rappelle qu’il est important que le système de santé donne à tous l’accès à des soins palliatifs de qualité

Par Pascale Guéricolas

«L’euthanasie n’est pas une solution humaine»: une lettre publiée la semaine dernière dans les journaux par André Bourque, chef du Département de médecine générale du CHUM, relance le débat sur l’euthanasie. Cette prise de position interpelle Danielle Blondeau, professeure à la Faculté des sciences infirmières, présidente du comité d’éthique du Réseau de soins palliatifs du Québec et de celui de la Maison Michel-Sarrazin, qui réfléchit aux enjeux autour de la fin de vie depuis longtemps. À ses yeux, l’euthanasie est incompatible avec les soins palliatifs et peut conduire à certains dérapages, en particulier pour les personnes les plus vulnérables. «Je crains qu’on ne vende aux personnes âgées l’idée héroïque de soulager le système de santé, car ils coûtent cher et que notre époque, basée sur la performance, les voie souvent comme un fardeau», affirme Danielle Blondeau. Selon elle, même diminué, même en perte d’autonomie, un être humain demeure toujours un être humain et la société a le devoir de préserver son message d’altérité en assurant aux plus démunis qu’on leur tiendra la main au moment où ils en auront le plus besoin.
   
Ces questions agitent le monde médical depuis plusieurs années, et, à la mi-novembre, le Conseil d’administration du Collège des médecins va se prononcer sur l’euthanasie. Un groupe de travail en éthique clinique mandaté par l’organisme aurait déjà recommandé que l’euthanasie fasse partie des soins appropriés en fin de vie, à condition qu’elle soit bien balisée. À Ottawa, le projet de loi privé C384 de la députée bloquiste Francine Lalonde va dans le même sens. Les parlementaires fédéraux discuteront cet automne de la pertinence de modifier le Code criminel afin d’y inclure «le droit de mourir dignement». Les médecins qui aideraient leurs patients en phase terminale ne pourraient donc plus être accusés de meurtre, pourvu qu’une procédure bien précise soit respectée. De leur côté, les fédérations de médecins vont consulter leurs membres par sondage pour connaître leur position sur cette question.

Prudence, prudence

Selon Danielle Blondeau, il faut faire preuve de prudence lorsqu’on aborde la question de l’euthanasie, vue trop souvent comme un moyen de ne pas terminer son existence dans un état de douleur intolérable. Elle fait valoir que les soins palliatifs évitent justement d’en arriver là. Grâce au recours à la morphine, et surtout à la prise en charge du malade dans sa globalité - sans le réduire à un organe - le patient peut mourir dignement. «Vous savez, la dignité se trouve aussi dans le regard de l’autre, dans le fait d’accompagner quelqu’un à la fin de sa vie avec humanité, même s’il est difforme ou a perdu son autonomie», souligne Danielle Blondeau. Elle espère donc que le débat actuel va permettre de parler davantage des soins palliatifs et d’investir dans ce secteur puisque seulement 10 % des Québécois y auraient accès, faute de ressources suffisantes.
   
Mais le débat public aura-t-il lieu? La professeure à la Faculté des sciences infirmières en doute: «On entend beaucoup les tenants de l’euthanasie qui tiennent un discours presque idéologique. Ce n’est pas facile de s’exprimer dans ce contexte très émotif, car les autres points de vue ne sont pas très sexy». Autre problème selon elle: la confusion autour de la définition même de l’euthanasie, une confusion qui touche aussi les professionnels de la santé. Beaucoup ignorent que le malade peut refuser un traitement ou s’abstenir de suivre de la chimiothérapie, ce qui va peut-être précipiter sa fin. Cette méconnaissance de leurs droits de patient expliquerait en partie, selon elle, que trois Québécois sur quatre se prononcent en faveur de l’euthanasie, comme l’a montré un sondage en août dernier. Certains craignent de faire l’objet d’un acharnement thérapeutique, et cette crainte les mènerait à envisager d’abréger leur vie. Il devient donc primordial, aux yeux de cette spécialiste en éthique, d’informer le public et de déboulonner certains mythes pour que le public et les élus débattent de l’euthanasie en toute connaissance de cause.
 

Source: Au fil des événements, Université Laval

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Euthanasie : « Le Québec a avancé. Je me demande pourquoi nous n'avons pas encore ce droit fondamental » (Francine Lalonde)

Vendredi prochain, la militante pro-euthanasie Francine Lalonde présentera à nouveau son projet de loi C-384 au Parlement d’Ottawa. La société civile doit se mobiliser contre ce projet de loi et faire savoir à Francine Lalonde (et à ses alliés) que ce n’est pas qu’un débat émotif. Il faut garder raison et ne pas céder au chantage émotif de cette culture de mort.

Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr V. James Weisgerber nous invite de « s’engager dans ce débat avec courtoisie et respect afin de témoigner d’une profonde révérence pour toute vie humaine ». Je suis tout à fait d’accord avec lui. Et je ne suis pas le seul.
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Memo to my children

Un excellent texte sur l'euthanasie par la journaliste Barbara Kay du National Post.

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Wednesday, 23 September 2009 14:07

MONTREAL -Lately, we have witnessed a pernicious cultural trend toward the rebranding of legalized euthanasia as a gift rather than a menace to society's most vulnerable citizens.

I doubt that Bloc Quebecois' Francine Lalonde's Bill C-384 bill seeking to decriminalize euthanasia (her third attempt since 2005!) will find many takers. At present, there's no political gain here for any national party. But soon enough there may be. Polls show growing sympathy for the notion. Doctor-provided euthanasia would indeed benefit the truly suicidal few, but only by introducing a new "treatment option" to the many: those dilatorily dying, handicapped and depressed patients upon whom the onus would fall to justify their right to a natural life span they formerly took for granted.

Disquietingly for ethical Quebec doctors, the College des Medecins du Quebec (CMQ) recently made public the recommendations of a committee struck to study euthanasia. Without consulting Quebec's physicians, the committee concluded that the medical profession is "in denial about euthanasia and death." They urge situational euthanasia by medical practitioners, and there are clear indications the CMQ is receptive to their perspective.

I'm alarmed by this in a personal way. Hence the following letter:

My dear family,

As I write to you in September 2009, I am still physically healthy. But since I expect to die in Netherlands-wannabee Quebec, let me be perfectly clear about my wishes in the event that euthanasia has been decriminalized by the time I am suffering a terminal illness, or am languishing in what appears to be intractable chronic pain.

I do not want to be bumped off. I can't state the case more unequivocally than that. I don't care if I am a "burden" to you (you were once to me, that's how life works); I don't care how long it takes me to die, and how inconvenient that is to the medical system; and I don't care how selfless an example other parents are setting in graciously exiting the world for their dependents' sake before nature intended.

In particular, do not succumb to the now odiously-debased "dignity" argument you'll doubtless hear from euthanasia advocates. I daresay serial rapist and murderer Paul Bernardo's purposeless,

parasitical lifetime imprisonment is not very "dignified," and to many Canadians a life "not worth living." But if the death penalty was not offered him as a "treatment option" for his incurable moral degeneracy out of respect for the sanctity of even sociopathic human life, the rest of us deserve no less for our innocent physical decrepitude.

So make it easy on yourselves by insisting I be attended by a doctor adamantly opposed on principle to such an "option." (I have a few names.)

My deathbed physician should be familiar with a 2002 John Hopkins University study indicating that although 45% of terminally ill cancer subjects voiced a wish to die (i. e., subjects meeting the standards of Bill C-384), the wish turned out to be transient in all but 8% of the cases. If all 45% had been euthanized, we wouldn't know that. So even if I say I want to die, take that as a cry for comfort, reassurance or pain relief, which it almost certainly will be.

My preferred physician would be one disgusted in any case by the notion of doctor-driven euthanasia, but especially so because it is a slippery slope.

He or she would be aware that in the Netherlands, where euthanasia has been legal since 2000, there is no explicit request for it from the patient -- as the law intended -- in fully 40% of euthanasia cases. He or she would also be aware that although Dutch law prohibits euthanasia in children under 12, the Groningen Protocol has nevertheless normalized the euthanasia of certain kinds of handicapped newborns.

Do not fall for any claptrap about what "your mother would have wanted." Read my lips: Your mother does not want to be made to feel it is her duty to die before nature decrees, so that others may be freed from care and responsibility, a subtle shift that inevitably follows upon an established "right."

Mind, your mother is no martyr. If it's hopeless, no heroic measures, please. Oh yes, and she wants to die as painlessly as possible. If this means raiding the entire arsenal of available analgesics and even sedatives whose side effect is to facilitate an easier death, so be it.

Intention is all. I want an unequivocal healer-patient dynamic with my doctor. His or her intention should be to kill my pain, not me. Finally, my doctor should be well versed in palliative care techniques, improving all the time.

I feel much better now, and hope, my dear ones, that you do too. You just got a very nice gift: certainty about my dying wishes. And I just gave myself two gifts: peace of mind -- and several hundred thousand National Post-reading witnesses.

 

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L'euthanasie n'est pas une solution humaine (cyberpresse)

Sur forum cyberpresse, un excellent texte d'une grande dignité de M. André Bourque, médecin.

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L'auteur est médecin et professeur agrégé au département de médecine familiale de l'Université de Montréal et chef du département de médecine générale du CHUM.Une centaine de médecins appuient sa position, qui résume les principaux éléments d'un mémoire qui a été remis au Collège des médecins du Québec le 31 août dernier.

Le débat sur la dépénalisation de l'euthanasie du suicide assisté ne cesse de ressurgir au Canada et au Québec. Les manifestations les plus récentes en sont le projet de loi C-384, présenté par Mme Francine Lalonde, députée du Bloc québécois, et la recommandation d'un groupe de travail mandaté par le Collège des médecins du Québec de considérer une acceptation de l'euthanasie dans certains cas particuliers.

Sur le sujet de la maladie débilitante et de la mort, la préoccupation première de la majorité est de se voir soulagé de la douleur et des malaises, et bien entouré. Les patients qui expriment le désir de mourir le font le plus souvent parce qu'ils ont besoin de réconfort, qu'ils sont déprimés, ou que leurs douleurs et leurs symptômes ne sont pas bien contrôlés. Ils changent aussi souvent d'idée. La demande à mourir est une sorte de cri du coeur qui représente le plus souvent un appel à la sympathie.

Faire mourir le patient n'est pas une solution humaine pour soulager les situations dramatiques de douleur ou de souffrance terminales: le médecin a toujours le devoir et le pouvoir de faire mourir la douleur, et non pas de faire mourir le patient.

Il est considéré une bonne pratique médicale et même une obligation d'utiliser les opiacés et tout l'arsenal analgésique disponible dans l'intention d'apaiser le plus possible la douleur du malade, même si c'est au prix d'abréger ses jours par les effets secondaires de la médication (ce qui est très rarement le cas). Les avancées de la thérapeutique et de l'organisation des soins de la médecine palliative des 30 dernières années ont été remarquables et sont aussi prometteuses pour l'avenir. Il n'y a pas de limites imposées au médecin lorsqu'il met en oeuvre les moyens pour soulager la douleur ou qu'il décide avec le consentement du patient de cesser des traitements jugés futiles ou disproportionnés.

Il y aura toujours dans nos sociétés des personnes atteintes de maladies terminales ou dégénératives sévères, qui voient venir les complications ou la durée de leur maladie, qui bénéficient de beaucoup de support et de soins mais qui voudraient mettre fin à leurs jours en un temps et un lieu, et qui ne sont pas capables de le faire seules.

Ces personnes ne sont pas nécessairement déprimées et ne voient plus de sens à ce qui leur reste à vivre naturellement. La demande est généralement liée à la personnalité de l'individu et au besoin qu'il ressent de contrôler sa vie... et sa mort. C'est principalement la voix de ces personnes, qui représentent un très petit nombre d'individus qui se fait entendre en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Ces personnes doivent être entendues et aidées à trouver un sens à la vie qui reste, plutôt que de trouver un raccourci vers la mort.

La liberté et l'autonomie de la personne s'arrêtent là où elles empiètent sur celles des autres membres de la société. Une modification de nos lois pour satisfaire la demande d'un tout petit nombre d'individus dans la société mettra en péril la vie d'un beaucoup plus grand nombre, qui n'étaient pas visés. L'expérience des quelques pays qui se sont aventurés dans cette voie démontre que les pratiques deviennent ingérables malgré la mise en place de contrôles et de balises : les protocoles ne sont pas respectés, les consentements non obtenus, les pressions des familles fortes et difficiles à gérer. Des personnes qui ne le demandaient pas sont mises à mort. Survient un glissement.

Dès qu'on accepte de faire mourir les patients dans un état terminal et qui le demandent, on devient confronté à la demande des personnes avec des handicaps et des atteintes chroniques qui les minent, puis à celle des patients avec des atteintes psychologiques. Des personnes même jeunes, avec des atteintes « chroniques » invoqueront les chartes pour qu'on ne discrimine pas envers elles dans leur demande d'euthanasie ou de suicide assisté. L'euthanasie deviendra une issue thérapeutique vers laquelle des personnes se tourneront pour soulager leurs souffrances, alors qu'il y a beaucoup d'autres options.

Il en résultera des pressions indues sur les personnes âgées, celles ayant des handicaps sévères, ou recevant des traitements coûteux: elles apprendront subtilement qu'elles représentent un fardeau pour la société. Il y aura des retentissements défavorables sur les attitudes sociales envers la personne âgée ou débilitée. La personne n'est pas indigne du fait qu'elle dépend des autres ou connaît une déchéance physique ou psychologique. La solution pour assurer le « mourir dans la dignité » demeure dans l'approche palliative compétente, le respect, l'accompagnement et la tendresse.

La dépénalisation de l'euthanasie et du suicide assisté repose entièrement sur une participation de la profession médicale : c'est le médecin qui est appelé à porter un jugement sur l'utilité de préserver la vie ou d'y mettre fin. Pour donner un « droit à la mort » au patient, on doit donner un « droit de tuer » au médecin. Il s'ensuit une érosion de la relation médecin-patient : le médecin n'est plus seulement celui qui guérit, soulage ou réconforte, mais aussi celui qui donne la mort. La mise à mort devient une « option thérapeutique » de la profession médicale. Cela érode le lien de confiance envers toute la profession médicale.

Bien que le suicide soit parfois revendiqué comme une liberté, il demeure avant tout un drame personnel fondamentalement contraire à la nature humaine et un échec de la société. Le suicide n'est jamais sans retentissement sur les autres personnes et sur toute la société. La réponse face à la personne qui veut se suicider a toujours été qu'on lui vienne en aide: elle doit le demeurer.

La proposition d'euthanasie et de suicide assisté marque un refus de confiance à l'égard des progrès de la science médicale et de l'organisation des soins. Elle est aussi irrecevable au plan de la solidarité sociale et du bien commun. Si le débat qui a cours a pour effet de relancer des mesures pour l'amélioration des soins palliatifs, il aura servi à quelque chose.
 

-André Bourque, Montréal

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Les 20 ans de l'affaire Chantal Daigle au Québec: une célébration?

Ainsi donc, des activistes pro-avortement se préparent à lancer une commémoration sur les 20 ans de ce qui est convenu d’appelér la « cause » ou « l’affaire Chantale Daigle ».

Il faut avoir du culot pour appeler cela Soirée spectacle
 
Mais j’avoue que je n’y avais pas pensé. J’imagine que les artistes invités pourraient nous faire « en démonstration » une exposition de fœtus avorté dans le formol avec une lumière stroboscopique comme dans une discothèque pour nous « sensibiliser » à la cause...
 
Vous trouvez que j’exagère ?
 
Pourtant, au Canada on peut faire ce type d’activité sans AUCUN problème.
 
AUCUNE LOI ne protège l'enfant à naître. C’est un déchet médical comme un autre.

« Venez revivre et célébrer cet événement » disent-ils.

NON MERCI !
 
PAS DE QUOI CÉLÉBRER !
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L’AFÉAS et l’euthanasie : il n’y aura pas de débat à l’intérieur de l’organisme

Le prochain congrès provincial annuel de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFÉAS) qui se tiendra du 21 au 23 août à ville de Saguenay parlera de beaucoup de sujets et « discutera » d’une proposition sur l’euthanasie.

Contrairement à ce que disent certains journalistes, l’exercice prétendument démocratique est terminé. Dans le cahier de résolution interne de l’AFÉAS d’août 2008 (page 29-30), l’organisme parle clairement de l’euthanasie et demande d’appuyer le projet de loi de Francine Lalonde à la prochaine rentrée parlementaire en …2008. La décision s’est prise en 2008.

La présidente de l'AFÉAS régionale Saguenay-Lac-Saint-Jean-Chibougamau, Nicole Lavoie, parlait récemment (en 2009) de la résolution sur l'euthanasie comme « la plus délicate d'entre elles ». Vraiment?

Voici la résolution  « délicatement biaisée »:

Droit de mourir dignement

Nous demandons à la Chambre des communes du Canada, que soit discuté, dès la reprise des travaux parlementaires, le Projet de loi privé C-562 modifiant le Code criminel (droit de mourir dignement) déposé à la Chambre des communes du Canada le 12 juin 2008.

Il n’y aura pas de débat. Le cahier de résolution 2008 est un manuel idéologique « clé en main » pour la rentrée parlementaire à Ottawa, pour Francine Lalonde et le… congrès provincial de l’organisme.

Dans la revue de l’AFÉAS Femmes d’ici d’été 2009 (page 23) l’organisme est appuyé par Bristol-Myers Squibb Canada qui dit :

Prolonger et améliorer la vie des êtres humains, voilà le défi et la mission de Bristol-Myers Squibb Canada. 

L’AFÉAS compte 12,000 membres au Québec.

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Le ministre Yves Bolduc peut-il recevoir la communion à l'Église catholique ?

Le ministre de la Santé et des Services sociaux M. Yves Bolduc serait semble-t-il un catholique. Mais un catholique conséquent ? On peut en douter. Natif d’Alma au Lac St-Jean, Yves Bolduc a même étudié la bioéthique il y a plusieurs années…

 

À la lumière des récents évènements, pourrait-il toujours recevoir la communion eucharistique à l’Église catholique  ? Sans un pincement au cœur ?  Peut-il vraiment recevoir la communion sans problème de conscience ?

 

Le Cardinal Alfonso López Trujillo, Président du Conseil Pontifical pour la Famille disait ceci en 2005 :

 

L'introduction de législations injustes place souvent les hommes moralement droits en face de difficiles problèmes de conscience en ce qui concerne les collaborations, en raison du devoir d'affirmer leur droit à n'être pas contraints de participer à des actions moralement mauvaises. Les choix qui s'imposent sont parfois douloureux et peuvent demander de sacrifier des positions professionnelles confirmées ou de renoncer à des perspectives légitimes d'avancement de carrière.

« Ceux qui sont engagés directement dans les instances législatives ont «une obligation précise de s’opposer» à toute loi qui s’avère un attentat contre la vie humaine » (Congrégation pour la doctrine de la Foi, Note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique, 16 janvier 2003).

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Loi 34: communiqué laconique du Collège des Médecins du Québec...

Voici un communiqué qui me laisse songeur sur le contexte prétendument humain d'un avortement:

C'est quand même le Collège des médecins du Québec qui parle...

"le Collège des médecins tient à rassurer les Québécoises qu'il veille à ce que l'interruption volontaire de grossesse se pratique dans un contexte sécuritaire et humain."

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Le « mouvement pro-choix » et l’avortement au Québec selon Jean-François Plante

Aujourd’hui, nous avons le candidat à la chefferie de l’Action Démocratique du Québec M. Jean-François Plante qui estime que l’État (l’étatisme plus précisément) en fait peut-être un peu trop sur la question de l’avortement. Peut-on en discuter librement sur cette prétendue « générosité » au Québec ?

Campagne Québec-Vie a envoyé en juillet dernier les questions suivantes aux quatre candidats à la direction de l’ADQ, soit Gilles Taillon, Christian Lévesque, Éric Caire, et Jean-François Plante. Seul M. Jean-François Plante a répondu. Voici ses réponses à nos questions :
 

CQV : Seriez-vous favorable à l’arrêt du financement public de l’avortement ?
 
JF Plante : Je suis favorable à l’arrêt du financement de l’avortement dans la mesure où l’avortement est malheureusement utilisé comme un moyen de contraception.
 
CQV : Seriez-vous favorable au financement public de la fécondation in vitro pour les couples infertiles du Québec ?
 
JF Plante : Malgré que je sois favorable à ce qui incite et valorise la vie, le financement de la fécondation in vitro est un faux débat. « L’infertilité » n’est pas une pathologie. Je ne m’oppose pas à ce que les citoyens puissent prendre une assurance privée pour ce genre de chose, mais ce n’est pas à l’État de jouer aux apprentis sorciers et, selon les règles qui nous gouvernent, il serait tout à fait plausible qu’une personne de 65 ans demande à être inséminée artificiellement selon les principes de la Charte des droits… Imaginez les situations surréalistes que cela pourra produire.
 
(…)
 
CQV : Vous considérez-vous pro-vie ou pro-choix  dans le débat sur l’avortement ?
 
JF Plante : Je n’aime pas que les gens qui favorisent l’avortement s’approprient le terme « choix ». Je suis tout à fait pour le choix – pour les libertés fondamentales des individus. Mais avorter un enfant qui autrement serait viable- par exemple par césarienne- ne fait pas partie des « choix » qui, à titre personnel, je désire avoir. Déjà le terme auto-approprié « pro-choix » est un sophisme du faux dilemme. C’est un peu comme si je disais : « êtes-vous pro-choix-de-tuer-votre-voisin-qui-vous-embête-avec-sa-tondeuse-le-samedi-matin ? » Vous me diriez que ce n’est pas un choix légitime. Pourtant, c’est ce que nous faisons avec les enfants à naître. (…)
 
JF Plante : Nous vivons dans un contexte légal canadien qui nous dit que l’avortement est permis. Il serait raisonnable qu’il soit couvert par l’assurance maladie dans les cas de force majeure (viol, inceste, maladie et lorsqu’il est question de personne mineure), mais que l’avortement ne soit pas couvert par le système public dans les autres cas.

Une chose est sûre : ce n’est pas tout à fait la position de Campagne Québec-Vie, mais nous pouvons voir M. Plante s’approcher subtilement du point de vue pro-vie par la responsabilité individuelle. C’est très rafraîchissant à lire. L’absence de langue de bois devrait inspirer nombres de femmes et hommes politiques. Nous le remercions vivement d’avoir pris le temps de dire ce qu’il pense de certains sujets comme l’avortement.

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