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Le Canada, un modèle pour la ministre socialiste française des droits des femmes...

Sur le site du journal La Presse du 17 décembre 2012:

 

(Najat Vallaud-Belkacem)

 

Après 26 ans d'absence, la France a réinstitué un ministère des Droits des femmes. «On considérait que ce sujet ne méritait plus d'avoir un ministère à part entière», déplore celle qui a hérité du dossier, Najat Vallaud-Belkacem. La Presse l'a interviewée lors de son passage rapide à Québec, lundi, durant lequel elle a échangé avec ses homologues.
(...)
Nous lui apprenons que la ministre canadienne de la Condition féminine, Rona Ambrose, a voté pour une motion qui visait à tenir une commission parlementaire sur les droits du foetus, et ce, dans l'espoir de rouvrir le débat sur l'avortement. «J'ai une réaction assez vive, lance-t-elle. Je suis très préoccupée de voir à quel point le droit à l'avortement est petit à petit remis en cause, y compris dans les pays plus avancés comme le Canada. Pour nous, le Canada fait figure de pays des lumières en matière d'égalité homme-femme. Il faut constamment être vigilant. Les lobbys conservateurs sont toujours à l'affût de la moindre faiblesse pour revenir à la charge.»

 Mariage gai, laïcité et religion

 La ministre a échangé avec ses homologues québécois au sujet de leurs politiques respectives - et très semblables - de lutte contre l'homophobie. Elle s'est aussi intéressée au mariage gai. Le sujet est moins consensuel en France. Dans l'attente de son projet de loi, les deux camps organisent d'importantes manifestations. «Ce serait injuste de taxer d'homophobes tous ceux qui sont contre le mariage gai. Ils peuvent avoir des inquiétudes et des angoisses quant à la structure de la société et au rôle, déterminant pour beaucoup de Français, de la cellule familiale.»

 Mme Vallaud-Belkacem n'est pas familière avec le projet de charte de la laïcité du Parti québécois, qui semble relégué aux oubliettes dans un contexte de gouvernement minoritaire. On lui en décrit les grandes lignes: l'égalité homme-femme doit primer la liberté de religion, et le port de signes religieux ostensibles est interdit dans la fonction publique et parapublique. «Ça m'a l'air d'aller plutôt dans le bon sens», dit-elle prudemment, sans vouloir s'avancer davantage.

 Même si elle reconnaît la menace de l'islamisme pour les femmes, elle dit «en avoir assez de la stigmatisation des religions». «Je veux remettre les choses à leur juste niveau. La religion est un des éléments qui, parfois, bloquent le processus homme-femme, mais ce n'est qu'un élément parmi d'autres.» Elle parle de la diffusion de stéréotypes sexistes comme les rôles sexués dans les émissions de télévision, où «on montre systématiquement maman qui fait la cuisine et qui ne travaille pas». «Ça peut sembler anodin. On se dit que c'est beaucoup moins grave que le prosélytisme religieux. Mais ça a presque plus d'impact sur le quotidien des gens, car ils se font une idée dès le plus jeune âge de ce que doit être la société.»
 

Bien sûr, Mme Vallaud-Belkacem n'a pas une idée de ce que doit être la société, ni du rôle de la femme... Et elle ne pense pas non plus qu'il est inacceptable qu'une femme choisisse de demeurer à la maison parce qu'elle éprouve la joie de travailler près de ses enfants et qu'elle aime cette fonction de mère, première éducatrice de ses enfants...

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