Par Miriam Harding (Alliance Defending Freedom) - traduit par Campagne Québec-Vie
(19 juillet 2016) Voilà quelques semaines, j'ai eu une envie inébranlable de tendre la main à une ancienne camarade de classe à l'école secondaire : Sarah. Nous n'avions jamais été de bonnes amies, mais j'ai récemment aperçu une publication sur Facebook comme quoi Sarah avait accouché d'un garçon. J’envoyai à Sarah un court message, lui demandant si elle aimerait un repas et des couches. Je reçus un “Oui !” emphatique de sa part et nous avons arrangé une rencontre.
Lorsque je visitai Sarah, je n’étais pas au courant de la manière dont Dieu avait œuvré dans sa vie durant les derniers mois.
Étonnamment, au milieu de notre conversation, Sarah affirma “qu’elle ne pouvait pas croire qu’elle n’ait pas considéré aucune autre option.” Lorsque je me renseignai par ce qu’elle voulait dire, j’appris que Sarah était fiancée à un homme depuis plusieurs mois, et que quelques semaines après avoir rompu cet engagement, elle apprit qu’elle était enceinte. Sarah était dévastée, et ce qui est pire est le fait que son ex-fiancé affirma qu’il ne voulait plus rien savoir d’elle, et qu’il n’y était pour rien pour le bébé. Son expérience fut l’exemple du cliché parfait – il lui dit de “s’en débarrasser.”
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Sarah commença à songer comment planifier son avortement. Puis, elle aperçut mes publications sur Facebook : les vidéos de Planned Parenthood, des blogs et articles provenant d’ADF, et des photos durant les manifestations de Planned Parenthood. Chaque fois que Sarah songeait à avorter, une de mes publications lui revenait à l’esprit – une photo de moi à une manifestation de Planned Parenthood, tenant une pancarte maison montrant l’échographie de mon fils juste à côté d’une photo actuelle de mon garçon.
Sarah immédiatement sortit son échographie, obtenue quelques jours auparavant d’un centre de grossesse local. Elle regarda le petit humain en noir et blanc et se demanda à quoi son enfant ressemblerait dans quelques mois. Est-ce qu’il avait déjà des ongles, comme Juno l’affirmait ?
Après 4 jours, elle regardait toujours l’échographie, c’en était assez. Sarah, qui pensait seulement à l’avortement auparavant, décida que l’avortement n’était plus une option. Elle décida de porter à terme son bébé.
Alors que son histoire se dénoue et que je tiens son nouveau-né dans mes bras, je rends grâce à Dieu pour la vie de ce bébé. D’une façon, je sentis que j’étais un peu responsable de prendre soin de lui pour le reste de ma vie.
Sarah n’a jamais eu l’intention de chercher de l’aide au sujet de son expérience, et elle n’a certainement jamais pensé que je lui viendrais en aide. Mais comme Sarah était assise à l’hôpital après avoir accouché de son enfant, elle reçu ce message de moi, la fille de l’école secondaire dont les publications l'aidèrent à changer d’avis au sujet de l’avortement … quelqu’un qu’elle connaissait à peine … lui tendant la main après lui avoir offert un repas et des couches le jour après que son enfant soit né.
Seul notre Père Céleste est capable d’orchestrer ces évènements, et je suis si submergée par la façon dont Dieu choisit de révéler Son Œuvre à travers nous-mêmes. Quel incroyable rappel de ne jamais pouvoir prédire l’impact de nos vies sur ceux qui nous entourent.
J’espère que vous aussi célébrez avec moi cette victoire de la vie – une victoire accomplie seulement par la grâce de Dieu.
Son nom est Edwin.