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La victoire de Donald Trump est une excellente nouvelle pour les défenseurs de la vie et de la famille

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Claire Chrétien (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

LifeSiteNews du 9 novembre 2016 – Par une étonnante victoire, Donald Trump a remporté plus de 270 grands électeurs, battant ainsi Hillary Clinton, la candidate pro-avortement. Il devient le 45e président des États-Unis. Sa victoire est devenue évidente après ses gains dans les États clés tels que l’Ohio, la Floride, l’Iowa et la Pennsylvanie. Il a maintenu l’avance dans le Michigan et l’Arizona. 

L’Associated Press a donné les résultats à 2h30 a.m et Fox News l’a fait à 2h40 a.m. 

Clinton ne s’est pas exprimée devant ses partisans très tôt le mercredi matin, elle a plutôt envoyé John Podesta, son directeur de campagne, pour leur parler. Il a refusé de reconnaître les résultats demandant d’attendre la matinée pour en savoir plus. 

CNN a déclaré à 2h39 a.m que Clinton avait appelé Trump pour le féliciter. 

Trump, un outsider dont la campagne atypique a plongé les média dans un tourbillon, sera le premier président américain à n’avoir jamais siégé comme élu; le premier à n’avoir jamais fait de service militaire. 

Il a gagné plus d’États que Mitt Romney et  John McCain. Selon plusieurs sondages, il a gagné plus de voix de chrétiens évangéliques que Romney, McCain ou George W. Bush. 

Trump nommera probablement plusieurs juges de la Cour Suprême et se chargera de nommer des juges fédéraux, un Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, un Secrétaire à l’Éducation et un Directeur Général des services de santé. Il sera responsable de milliers d’autres nominations concernant les fonctionnaires fédéraux avec le pouvoir de façonner la culture américaine et la politique publique des générations à venir. 

La candidature de Trump a déconcerté beaucoup de défenseurs pro-vie et pro-famille; beaucoup ont refusé de le soutenir, mais la majorité s’est ravisée et l’a soutenu afin d’empêcher l’élection de Clinton.

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Trump a fait une série de promesses pro-vie qui contrastent fortement avec l’appui de l’avortement sur demande de la part de Clinton. Il a promis de signer l’Acte de Protection de l’Enfant à naître relatif à la Douleur; il a promis de ne plus financer Planned Parenthood et de nommer des juges de la Cour Suprême de la trempe du regretté juge conservateur Antonin Scalia. Il a aussi dit qu’il ferait de l’Amendement Hyde une loi permanente afin que les contribuables ne soient pas contraints de financer l’avortement. 

Trump a également nommé au sein de sa campagne d’authentiques conservateurs animés de préoccupations sociales; il leur a donné des rôles de dirigeants comme Kellyanne Conway, une sondeuse pro-vie, devenue sa directrice de campagne. Son Comité Consultatif Catholique était présidé par Joseph Cella, le fondateur du National Catholic Prayer Breakfast. Des leaders tels que le Sénateur Rick Santorum, le Père Frank Pavone de Prêtres pour la Vie et Austin Ruse de C-FAM (Center for Family and Human Rights) en font partie. 

Inquiétudes sur Trump  

Les préoccupations majeures des adeptes du conservatisme social en rapport avec Trump sont liées à ses anciennes positions pro-avortement, au fait qu’il en est à son 3e mariage et à ses commentaires obscènes relatifs aux attouchements féminins. Il a aussi reconnu avoir eu plusieurs aventures avec des femmes. 

En avril, Trump a demandé que la plateforme du Parti Républicain sur l’avortement soit libéralisée. Cependant, le Parti a finalement adopté pendant sa convention la meilleure plateforme à ce jour. 

À la fin des années 1990, Trump était en faveur des avortements tardifs. 

Il déclarait : “Je suis profondément pro-choix, j’ai horreur du concept de l’avortement. J’ai horreur de cela. Je déteste tout ce que cela représente. Suivre le débat sur ce sujet me donne la chair de poule. Néanmoins, je crois simplement au choix…Je suis pro-choix en tous points et je n’accepterais pas l’interdiction de l’avortement par naissance partielle.” 

Plusieurs adeptes du conservatisme social ont été également scandalisés face aux commentaires explicites et grossiers émis par Trump sur les attouchements féminins; ainsi que son refus de s’en excuser manifestement. Il a déclaré que c’était des plaisanteries de vestiaire. 

Réagissant à une accusation d’agression sexuelle durant la campagne, Trump s’est moqué de l’aspect physique de la femme en déclarant : “je ne ferais pas d’elle mon premier choix.” 

L’évolution de Trump sur la Cour Suprême et la vie 

C’est pendant l’année 2000 que Trump est revenu sur ses commentaires initiaux supportant l’avortement par naissance partielle; il écrivit ceci : “Lorsque Tim Russert m’a demandé pendant l’émission Meet the Press si j’interdirais l’avortement par naissance partielle si j’étais président, mes instincts pro-choix m’ont poussé à dire non. Après le show, je me suis entretenu avec deux médecins que je respecte et après avoir appris davantage sur la procédure, je décidai que je défendrais en effet une interdiction.” 

Il a dit à Raymond Arroyo de EWTN (Eternal Word Television Network) le mois passé que sa rencontre avec un couple qui voulait avorter leur enfant et ne le fit finalement pas était l’un des facteurs qui l’ont amené à changer de pro-avortement à pro-vie. 

Cela s’est passé il y a longtemps, dit-il : “L’un voulait l’avortement et l’autre disait : nous ne pouvons pas faire cela, nous n’allons pas le faire. En tout cas ils ont gardé l’enfant et c’est une personne merveilleuse que je connais. Une personne magnifique.” 

En janvier, avant qu’il ne devienne le candidat du Parti Républicain, Trump écrivit : “Le financement public des structures d’avortement est une insulte pour la conscience des peuples.” 

Au fur et à mesure que sa campagne en vue de l’élection générale montait en puissance, Trump devint plus incisif dans ses positions pro-vie et se mit à attaquer l’extrémisme de Clinton en matière d’avortement. 

Par rapport au soutien de l’avortement tardif de la part de Clinton lors du dernier débat présidentiel, Trump dit : “Bon c’est horrible, selon les dires de Hillary, au neuvième mois, l’enfant peut être arraché du sein de sa mère juste avant sa naissance. Actuellement on peut dire que c’est normal et Hillary pense que c’est normal, mais je ne suis pas d’accord. Car selon ses paroles et en se basant sur ses projets et son parcours, l’enfant peut être arraché du sein de sa mère pendant le neuvième mois, le dernier jour. Cela je ne l’accepte pas.” 

Pendant le dernier débat, Trump a donné une idée de ce que ses éventuels candidats comme juges à la Cour Suprême feraient. Voici l’avis de Trump sur le renversement de l’arrêt de la Cour Suprême Roe v. Wade : “Il suffit que je nomme deux ou peut-être trois juges, et je vais le faire; le tour sera joué. Je pense que cela se fera automatiquement puisque je nommerai des juges pro-vie à la Cour Suprême. Je pense que cela reviendra aux États qui se chargeront de prendre des décisions.” 

Trump a déclaré plus tôt dans sa campagne que sa sœur qui est pro-avortement ferait un juge “remarquable”. Cependant, il a plus tard publié une liste de personnes susceptibles d’être nommées à la Cour Suprême. Globalement, ceux qui sont sur la liste ont un solide dossier dans les domaines liés à la vie et à la famille. Il a aussi promis avec insistance que ce seront des juges de la trempe de Scalia. 

Lors de son dernier débat avec Clinton, Trump a déclaré : “Je pense que les juges que je vais nommer – et j’en ai désignés 20 – seront pro-vie, ils seront de tendance conservatrice, ils vont protéger le Second Amendement, dans tous les cas ce sont de grands experts avec un énorme respect [pour la Constitution]. Ils interpréteront la Constitution comme l'ont voulu les Pères Fondateurs.” 

Dans sa lettre aux Catholiques, Trump dit ceci : “Je nommerai des juges à la Cour Suprême qui vont interpréter strictement la Constitution, comme le juge Clarence Thomas et le regretté et très grand juriste et penseur catholique, le juge Antonin Scalia, et non pas légiférer à partir de leur siège.” 

Messages ambigus sur l’homosexualité et le transgendérisme 

Les commentaires de Trump sur le mariage et la sexualité humaine ont été moins édifiants pour les partisans du conservatisme social que ses commentaires sur l’avortement. 

Réagissant sur la loi relative à la protection de la vie privée dans les salles de bain en Caroline du Nord, il a déclaré : “Les gens utilisent la salle de bains qui leur convient et l’État aurait dû laisser les choses tel quel. La loi empêche les hommes d’utiliser les toilettes des femmes et vice versa.” 

Il est ensuite revenu sur ses déclarations en disant que l’affaire devrait être réglée dans l’État et au niveau local. 

Trump est devenu le premier candidat présidentiel de l’histoire, tous partis confondus, à employer les mots “communauté LGBTQ” dans son discours d’acceptation de candidature. 

Des maillots estampillés “LGBTQ for Trump” se vendent sur son site Web officiel de campagne et il a brandi lors d’un meeting de campagne un drapeau arc-en-ciel renversé lié aux droits des homosexuels. 

Trump a promis de faire avancer “l’égalité” pour les homosexuels, mais il a aussi dit que le mariage devrait en fin de compte faire partie des droits des États. 

Il a dit souhaiter que les juges de la Cour Suprême qu’il nommera puissent renverser l’arrêt Obergefell v. Hodges redéfinissant le mariage, mais il ne promet aucune assurance quant à un éventuel renversement. 

Il a déclaré : “Ce seront des juges remarquables, conservateurs. Nous verrons comment ils vont se positionner selon leurs points de vue. Mais je souhaiterais qu’ils prennent parti contre l’arrêt Obergefell; nous verrons la suite des choses. Cela dépend des juges.” 

Cependant, Trump n’a jamais supporté ouvertement le “mariage” homosexuel. 

Il a déclaré en l’an 2000 au journal The Advocate qui traite des droits des homosexuels qu’il croit que le mariage se passe “entre un homme et une femme.” Trump a brièvement supporté les unions civiles mais s’est ensuite opposé à cela si l’on en croit le groupe de pression homosexuel Human Rights Campaign (HRC). Ce groupe le qualifie d’ “adversaire permanent de l’égalité en matière de mariage.” 

Liberté religieuse

L’une des principales préoccupations de Trump en matière de liberté religieuse pendant sa campagne consistait en l’abrogation de l’Amendement Johnson qui menace les églises de la perte de leur statut fiscal si elles appuient des  candidats politiques. 

Il a aussi fortement critiqué le soutien de Clinton pour le décret coercitif sur la contraception d’Obama. 

Dans sa lettre aux Catholiques, Trump écrit : “Hillary Clinton soutient le fait d’obliger Les Petites Sœurs de la Charité qui s’occupent des personnes âgées pauvres depuis 1839 à payer pour les contraceptifs dans leur plan de santé (même si elles ne l’ont jamais demandé, même si elles ne les ont jamais utilisés et ne le feront jamais); elle soutient que le gouvernement les condamnera à de lourdes amendes si elles persistent dans leur refus à se conformer à ce coûteux décret. Il s’agit d’une guerre contre la liberté religieuse à laquelle vous ne serez jamais confrontés avec l’administration Trump…Je défendrai vos libertés religieuses et votre droit de pratiquer pleinement et librement votre religion en tant qu’individus, entrepreneurs et institutions académiques.” 

Dans sa lettre, il a promis de protéger l’école à la maison, de mettre fin au Tronc Commun et de multiplier les choix en matière d’éducation. 

Trump a aussi promis lors du ‘Values Voter Summit’ d’allouer 130 milliards de dollars pour les choix en matière scolaire et de lutter contre la persécution des chrétiens par ISIS au Moyen Orient. 

Le défi des partisans du conservatisme social avec le Président Trump 

Bien que plusieurs militants pro-vie et pro-famille se sentent soulagés d’avoir évité la présidence Clinton, ils ont maintenant la tâche de s’assurer que Trump tienne ses promesses pro-vie : nommer des juges de la Cour Suprême opposés non seulement à Roe v. Wade mais aussi au mariage homosexuel et Obergefell v. Hodges. 

Les nominations de Trump aux postes de Secrétaire à la santé et aux services sociaux, Procureur général et Directeur de la santé seront déterminantes pour la liberté religieuse, les impôts liés aux services de santé et la politique sociale américaine. 

En outre, Trump aura l’opportunité de changer certains décrets administratifs et certaines règlementations du Président Obama utilisés afin de faire avancer l’idéologie du genre au pays. Il y a par exemple cette nouvelle règlementation fédérale qui oblige les médecins à mettre de côté la science et leur jugement médical afin d’opérer des changements de sexe sur des enfants, même s’ils pensent que le traitement pourrait être dommageable pour l’enfant. Le Dakota du Nord ainsi que certains hôpitaux contestent cette loi devant la cour fédérale. 

Très bientôt, on verra si Trump tiendra ses promesses envers les membres du conservatisme social qui l’ont aidé à se faire élire ou bien cela ne restera au mieux que de belles paroles sur la famille et la vie.



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