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La trisomie tolérée

Dans le journal Métro du 21 septembre, un article relate la volonté de laisser le choix aux parents de faire avorter leur enfant trisomique s'il le désire. Ce "choix" existe déjà. 

Nouveau papa, j'ai eu l'occasion d'expérimenter la pression morale de notre médecin en faveur de l'avortement, s'il s'avérait que notre enfant soit trisomique. Nous avons refusé les tests de dépistages qui n'ont aucun but curatif. A plusieurs reprises, on nous a recommandé l'avortement en cas de pépin, le médecin affirmant même, dans le cas d'un cas d'une trisomie, que la réponse était automatiquement l'avortement.

L'eugénisme est déjà pratiqué. Le sous-titre de l'article dit subtilement que le regroupement pour la trisomie 21 aimerait que les parents connaissent aussi les joies que peuvent apporter les enfants trisomiques, pas seulement les appréhensions face aux difficultés réelles vécues. Le témoignage de M. Martin est très beau sur la couleur spéciale qu'apporte son enfant trisomique dans sa vie.

Les gynécologues et obstétricien préfèrent plutôt "le libre choix", c'est-à-dire, la pression sur les parents, telle que je l'ai vécu, pour avorter l'enfant ne correspondant pas aux critères eugéniques non dits mais déjà établis. La bioéthique enseignée dans nos universités québécoises est généralement déficiente, désolante, décevante pour les étudiants ne pouvant se payer des études à l'extérieur du Québec pour recevoir en ce domaine une formation de qualité. Les enfants "imparfaits" en paient le prix.

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