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La tactique de "l'avortement risqué" pour promouvoir l'avortement

L’une des tactiques utilisées pour défendre l’avortement est celle de parler des « avortements à risques » c’est-à-dire clandestins, comme si les avortements médicaux n’avaient pas également des risques et aussi des conséquences traumatisantes indéniables.
 
On crie haut et fort qu’il faut sauver des femmes de l’avortement clandestin et l’on proclame que la solution est l’avortement médical… Pourquoi? Si l’on peut apporter le soutien médical pour un avortement, pourquoi ne pourrait-on pas apporter le soutien médical pour une grossesse? Pourquoi dans une situation de pauvreté doit-on choisir de tuer l’enfant? Qui veut-on satisfaire en agissant ainsi? L’enfant? La mère? Ou de fanatiques idéologues malthusiens délirant sur la « surpopulation » mondiale et annonçant la fin du monde?
 
Plutôt que d’affronter honnêtement la question de l’avortement, on préfère passer par le biais de la mortalité maternelle due aux avortements clandestins. Ce qui permet d’avoir un discours plus confus sur le sujet, nécessaire dans certaines régions pour faire passer subtilement l’inacceptable.
 
Voici un exemple de la confusion qui guette le discours sur l’avortement, tiré du site C-Fam du 9 mars 2012
YWCA Nigeria présente une vidéo crue sur « l’avortement risqué » à l’ONU
 
New York, 9 mars (C-FAM) L’association Young Women’s Christian Association du Nigeria (YWCA) a fait passé des messages difficiles à interpréter lors de la présentation de son documentaire vidéo sur l’ « avortement risqué », tenue au Church Center des Nations Unies lundi dernier.

 YWCA Nigeria organisait une présentation dans le cadre de la 56eme Conférence de l’ONU sur la Condition de la femme (CSW), intitulée « Avortement : Implications sur le développement du Nigeria ». La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social de l’ONU qui se réunit tous les ans pour aborder les problèmes qui affectent la vie des femmes.

Toute leur présentation était axée sur la projection d’un documentaire vidéo de quinze minutes détaillant les conséquences de l’ « avortement risqué » sur les femmes nigériennes. Pour enfoncer le clou, les images étaient très crues : des photos d’enfants non nés qui semblaient avoir avortés, des mères mortes, et une photo d’un col de l’utérus dilaté laissant apparaître l’intestin suite à la perforation utérine résultant d’un avortement provoqué par la prise de médicaments. Le film avait été tourné au Nigeria, à peine un mois avant la conférence, et devait être utilisé par la YWCA pour sensibiliser les gens au problème de l’IVG risqué au Nigéria.

Le documentaire faisait référence à des données sur la mortalité maternelle de l’OMS, ainsi que celles de groupes militants pro avortements tels le Centre des droits procréatifs. Les représentants du YWCA et leur vidéo affirmaient que le fardeau de l’ « avortement risqué » pesait particulièrement sur les épaules des femmes pauvres. Un avocat nigérien, Chukwe Oduogba, intervenant lors de la conférence, appelait au changement dans la législation nigérienne, un changement qui aurait pour but d’obtenir un droit conforme au droit américain sur le respect de la vie privée.

Sussie Metu, la secrétaire générale nationale de YWCA Nigéria a déclaré au Friday Fax que son organisation ne faisait pas la promotion de l’avortement en tant que droit de l’homme, et qu’elle encourageait bien au contraire l’ « abstinence et la fidélité avant tout ». Elle a ensuite déclaré que YWCA Nigéria était une organisation chrétienne travaillant sur le terrain, et travaillant en lien étroit avec les églises locales puisque celles ci touchent toutes les strates de la population. YWCA enfin n’irait pas procurer des services abortifs.

Mme Metu a déclaré que le documentaire était en accord avec la politique générale de son organisation mère, YWCA, en matière de droit et santé procréative, et qu’elle était conforme aux Objectifs millénaires du développement et au statut de l’organisation au conseil économique et social de l’ONU.

Mais le message de l’organisation est confus. Il semble qu’elle ait adopté les données de l’ONU sur la mortalité maternelles, celles de l’OMS en particulier, des données qui donnent une nouvelle perspective sur l’IVG risqué. Cela, il ne semble pas l’avoir compris. Pendant des années, l’avortement a été considéré comme le fruit du droit de la femme à choisir. Maintenant, il est devenu le fruit du droit des femmes à être libérées du problème de l’ »avortement risqué ». Une telle transformation est due au fait que l’on nous fait faussement croire que l’avortement même légal n’est pas risqué.

Le Nigéria est le pays ayant la plus grande population chrétienne en Afrique. L’avortement y est considéré comme une abomination par la plupart des Nigériens, et n’est tolérée que lorsque la vie de la mère est en danger. Il n’est pas surprenant que certaines personnes ayant assisté à la conférence lundi aient posé des questions sur l’éducation à l’abstinence et sur l’aide existante aux mères comme alternative à une libéralisation de l’IVG. A chaque fois que quelqu’un faisait mention de la morale et de l’abstinence, son intervention était accueillie avec des acclamations et des applaudissements.

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