Sur le blog de Jeanne Smits du 22 octobre 2012:
(Dr Cecilia Idiarte Borda, présidente de la société de psychiatrie de l'Uruguay)
Alors que l'Uruguay est en voie de dépénaliser l'avortement du premier trimestre – les pro-vie se mobilisant pour obtenir un référendum avant que le président ex-guérillero Mujica ne signe la loi – la Société de psychiatrie d'Uruguay vient de déplorer que la loi ne s'intéresse pas au « lendemain » de l'avortement, psychiatres et psychologues se montrant d'accord pour dire qu'il faut également un suivi après que l'intervention a eu lieu, rapporte El Pais.
Dans 10 % des cas, assure ainsi Denise Defey, « les études systématiques sont d'accord pour faire état de conséquences importantes », celles-ci pouvant se traduire par des « douleurs pathologiques, des dépressions graves, des problèmes au niveau de la reproduction, voire des processus de psychotisation ou des intentions d'auto-élimination ».La présidente de la Société de psychiatrie, Cecilia Idiarte Borda, précise : « L'avortement n'est pas un chemin que l'on peut parcourir sans encourir quelque blessure. » (...)
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