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La réponse à l'avortement clandestin est-elle l'avortement sanitaire?

Le Journal Métro du 20 janvier 2011 reprend les inepties de l’article paru dans le Figaro le jour précédent tout en insistant sur les supposés effets bénéfiques de la contraception sur le nombre d’avortements effectués.
 
Il serait bon de rappeler que la majorité des avortements sont effectués sur des personnes qui prenaient l’une ou l’autre des multiples formes de contraception. Le ¾ des avortements en France sont effectués sur des personnes utilisant la contraception.
 
Bien au contraire, la mentalité contraceptive induit un rejet de l’enfant qui se concrétisera par l’avortement si la contraception échoue.
 
De plus, bien que les chiffres soient tellement approximatifs (alors qu’il est difficile même au Québec de connaître le nombre exact d’avortements en clinique) qu’ils relèvent plus de la prédiction astrologique que des statistiques, on réitère l’argument des plus stupides que l’on doit fournir l’avortement médicalisé pour éviter des avortements clandestins, mal effectués.
 
Selon ce même raisonnement, on devrait également fournir des cliniques spécialisées dans l’aide au suicide, pour éviter les suicides clandestins et effectués dans de mauvaises conditions sanitaires. Le désespoir ne se résout pas par des gestes de désespoirs, aussi propres soient-ils! L’avortement et le suicide sont des comportements maladifs, qu’aucune société civilisée ne peut admettre. Et la seule réponse est l’aide véritable pour traverser ses moments d’angoisse que tous peuvent ressentir dans une vie. À l’angoisse devant une grossesse non désirée, la seule réponse possible est l’accompagnement pour dédramatiser la situation, puis l’aide pour l’éducation de l’enfant ou le soutien au processus d’adoption par un des nombreux couples désirant un enfant.
 
Il est choquant de constater que malgré les faits constants depuis 40 ans, on propose toujours la contraception comme solution à l’avortement, et l’avortement comme solution à l’angoisse de la grossesse! Il faut vraiment détester la vie pour raisonner de cette façon!
 
Et si l’on est capable d’offrir des services d’avortements aux populations pauvres, c’est que l’on serait capable aussi d’offrir le soutien à la grossesse. Certains diront que l’avortement est plus rapide. Cela est vrai parce que l’on abandonne les femmes à leurs traumatismes postavortement. Si l’on soignait vraiment ces femmes après l’exercice de boucherie intra-utérine, certainement que les médecins et gouvernements choisiraient l’aide à la grossesse pour des raisons économiques…
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