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La possibilité d'éradiquer la malaria de l'Afrique empêchée par des écologistes malthusiens?

Depuis 2009, poussée par des lobbys environnementalistes, l’OMS veut bannir complètement l’usage du DDT d’ici 2020, soit d’ici 7 ans. Voici un bref historique des 10 dernières années:
 
(3000 enfants par jour, parce qu'entre des aigles et des enfants, certains lobbys écologistes puissants ont fait leur choix...)
 
 (...)La convention de Stockholm, ratifiée le 22 mai 2001 et effective depuis le 17 mai 2004, vise à interdire le DDT ainsi que d'autres polluants organiques persistants. Celle-ci est signée par 158 pays et soutenue par la plupart des groupes environnementaux. Cependant, une interdiction totale de l'utilisation du DDT dans les pays où sévit le paludisme est actuellement impossible car peu d'alternatives économiquement abordables ou suffisamment efficaces ont été découvertes. L'utilisation du DDT à des fins sanitaires reste donc tolérée jusqu'à ce que de telles alternatives soient développées. La Malaria Foundation International (Fondation internationale du paludisme) déclare :
 “Les conséquences du traité seront probablement meilleures que le statu quo qui régnait lors des négociations d'il y a deux ans. Pour la première fois, il existe maintenant un insecticide dont l'utilisation est restreinte au contrôle des vecteurs de maladie, ce qui signifie que la sélection des souches de moustiques résistantes sera plus lente qu'avant.”
En septembre 2006, presque trente ans après avoir abandonné les projections de DDT dans les pièces des maisons, l'OMS annonce que le DDT sera utilisé comme l'un des trois principaux outils dans la lutte contre le paludisme et recommande la pulvérisation des pièces dans les zones épidémiques, ainsi que dans les endroits à transmission du paludisme constante et élevée. L'Agence des États-Unis pour le développement international annonce en conséquence qu'elle financera l'utilisation du DDT.
En mai 2009, seulement trois ans après l'avoir réintroduit, l'OMS retire son approbation pour son utilisation dans la lutte antivectorielle et vise à ce qu'il ne soit plus utilisé d'ici 2020. » (...) (source Wikipédia)
Et pourtant, selon la Malaria Foundation International… :
(...)La malaria est responsable d’environ 500 millions de cas de maladies et d’environ 2,7 millions de décès chaque année, principalement d’enfants de moins de cinq ans et de femmes enceintes. Dans la seule Afrique Sub-Saharienne, la malaria détruit 70 % plus d’années de vie que ne le font tous les cancers dans tous les pays développés réunis. Il est donc évident que même une infime baisse de l’efficacité, suite à l’abandon de l’usage du DDT ou autre, d’un programme national de lutte contre la malaria, conduirait à une augmentation phénoménale du nombre de morts dus à la maladie.
La malaria est une maladie contagieuse grave, due aux parasites Plasmodium qui sont transmis par la piqûre du moustique Anophèle. Pour cette raison, pratiquement toutes les stratégies de lutte contre la malaria visent d’une manière ou d’une autre soit le parasite, soit le moustique. C’est plus facile à dire qu’à faire. Il existe pas moins de quatre espèces de Plasmodium infectieux pour l’Humain, chacune comprenant des milliers de variants génétiques, et environ trente-cinq espèces différentes de moustiques capables de transmettre la malaria. C’est la complexe diversité des parasites, des moustiques, des écologies locales, des conditions socio-économiques et de la réponse de chaque individu face la maladie qui conspirent pour faire de la malaria un fléau notoirement difficile à combattre. En conséquence, il n’existe aucune prescription, pas même le DDT, qui puisse lutter, seule et en tous lieux, efficacement contre la malaria.
Pourtant le DDT reste un outil très utile dans la lutte contre la malaria dans certains endroits. Une ou deux fois par an, le DTT est appliqué sur les seuls murs intérieurs des habitations. On n’en pulvérise pas à l’extérieur. La pulvérisation sur les murs est suffisante car les moustiques ont tendance à se nourrir la nuit, quand les gens sont dans leurs maisons. Si un moustique est ´ sensible au DDT ª, la petite quantité qu’il absorbe via ses pattes quand il se pose sur un mur saupoudré de DDT le tue en quelques minutes. Si le moustique est ´ résistant ª, il n’en meurt pas, mais il est irrité par le DDT et il sort de la maison. Cet effet irritant montre que le DDT reste quelque peu efficace même dans des régions où la résistance au DDT est considérée comme répandue. Dans les deux cas, que le DDT tue ou bien qu’il irrite le moustique, celui-ci n’as plus l’occasion de piquer une personne ayant la malaria et de propager l’infection à d’autres.
Des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décrit la pulvérisation d’intérieur comme ´ la forme de lutte la plus facilement applicable à grande échelle ª contre la malaria. Le DDT est souvent l’insecticide de choix parce qu’il est à la fois bon marché et efficace. Des données de la Pan-American Health Organisation montrent que, quand des pays sud-américains ont cessé de pulvériser du DDT dans les habitations, leurs taux de malaria a augmenté, souvent de façon dramatique. Réciproquement, le seul pays (l’Équateur) qui ait accru la pratique de la pulvérisation de DDT, a aussi été le seul à abaisser significativement son taux de malaria (de 61 % globalement).
Mais, mis à part son efficacité, ce qui rend le DDT attractif c’est son prix très bas. Bien que les données exactes, sur le coût par vie sauvée, fassent défaut, il ne fait aucun doute que la pulvérisation d’intérieur soit l’une des stratégies de lutte contre la malaria parmi celles qui ont le meilleur rapport efficacité/prix. Pour des pays à faible budget de Santé Publique et dont les problèmes de malaria s’aggravent, il y a peu, si tant est qu’il y en ait, d’alternatives pratiques, ce qui serait une raison d’augmenter plutôt que de supprimer l’usage du DDT. Donc, tout Traité visant à interdire le DDT doit être soupesé très attentivement au regard du coût incertain des autres moyens de lutte contre la malaria et des pertes de vies humaines si ces stratégies s’avéraient trop coûteuses pour être appliquées. (...)
Par conséquent, voici un extrait des recommandations toujours actuelles de la Malaria Foundation International, lors de la parution du traité de Stockholm en 2001 :
(...)Vous êtes sans doute au courant que l’une des substances dont ce Traité vise à interdire l’utilisation future est le DDT, et qu’une telle interdiction est soutenue par les pays occidentaux les plus riches et plusieurs ONG écologistes. Toutefois, il se pourrait que vous ne soyez pas tout à fait conscient que le DDT est un outil essentiel dans la lutte contre la malaria, qui reste un terrible fléau pour les pays en voie de développement.
Nous (scientifiques et médecins) qui avons dédié notre carrière à la Santé dans les pays en voie de développement, nous souhaiterions que votre pays examine attentivement toute proposition de Traité qui pourrait alourdir le fardeau de la malaria pour vos concitoyens. Bien que nous soyons tout à fait d’accord pour que le DDT soit éliminé un jour à cause de ses effets sur l’environnement, nous pensons toutefois que des vies humaines ne doivent pas être mises en danger en précipitant les choses.
De notre point de vue, décréter une date butoir pour l’élimination du DDT -- que ce soit demain ou en 2007  (ou en 2020) -- met en danger de façon inacceptable la santé dans les pays où sévit la malaria. Étant donné l’état actuel de nos connaissances sur la malaria, c’est tout simplement imprudent de croire qu’à partir d’une date arbitraire, le DTT ne sera plus utile contre la malaria. Pour agir de façon éthique, nous devons savoir, de manière quasi certaine, que le DDT n’est plus nécessaire avant d’en interdire l’utilisation. Le monde doit trouver des outils alternatifs au DDT qui soient : (1) aussi efficaces, (2) aussi bon marché, et (3) capables de remplacer le DDT partout où il est actuellement utilisé et où il pourrait être nécessaire dans l’avenir. Cela va demander des moyens scientifiques et techniques considérables qui font défaut aux pays en voie de développement mais que les pays occidentaux peuvent mettre en œuvre.
En conséquence, nous préconisons d’éliminer l’usage du DDT en deux étapes, liées au progrès de la mise en œuvre d’alternatives au DDT peu coûteuses. La phase 1 interdirait immédiatement l’usage du DDT dans l’agriculture, mais ferait exception pour l’usage, bénéfique en terme de vies humaines sauvées, dans la lutte contre la malaria. La phase 2 étendrait l’interdiction à tous les usages du DDT, mais seulement si les pays occidentaux recherchent sérieusement et mettent au point des solutions de remplacement efficaces et financièrement abordables pour remplacer le DDT partout où il est actuellement utilisé et où il pourrait être nécessaire dans l’avenir. Nous attirons votre attention : ce plan en deux phases ne remet pas en cause une interdiction du DDT, mais la conditionne à la capacité des pays occidentaux à financer des projets internationaux de recherche, de développement et de distribution de solutions de remplacement satisfaisantes pour combattre la malaria. (...)
La Malaria Foundation International n’a pas été entendue et le choix de l’OMS d’interdire toute utilisation du DDT, sans application généralisée d'autres solutions, d’ici 2020, montre à quel point la pression de groupes environnementalistes antihumains est forte. De sérieuses critiques sur les arguments de ces groupes environnementalistes circulent actuellement. Il est temps de remettre l’homme à la première place dans l’univers et, parmi les hommes, le plus pauvre,  toujours celui dont la vie est en danger...
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