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La Pologne met un coup d’arrêt au financement de la FIV: premiers fruits de la victoire électorale conservatrice

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Beata Szydlo, élue premier ministre de la Pologne

Par Nancy Flanders de Life Site News - Traduit par Campagne Québec Vie

VARSOVIE, le 7 décembre 2015 (LifeSiteNews) -- Le nouveau gouvernement polonais s’est montré à la hauteur de sa réputation conservatrice en prévoyant mettre fin, l’année prochaine au programme de la fécondation in vitro (FIV) de l'ancien régime; les organisations pro-vie nationales et internationales sont en liesse. On annulera un programme prévu pour un autre trois ans à un coût d'environ 75 millions USD.

«C’est une bonne nouvelle» confia Mariusz Dzierzawski, de la fondation polonaise du Droit à la Vie, à LifeSiteNews. «Mais c‘est la première étape seulement. Nous devons nous battre pour que la FIV devienne illégale».

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Konstanty Radziwill, ministre de la Santé, a dit la semaine dernière à un comité parlementaire que le gouvernement voulait régler la question de la procréation avec un programme plus large. La Pologne a un très faible taux de natalité. Avant de quitter ses fonctions, le précédent ministre de la santé, Marian Zembela a annoncé que le premier programme gouvernemental de la FIV, commencé en 2013, serait prolongé de trois ans.

«Nous sommes heureux que l'argent des contribuables n’ira plus à cette cause», a déclaré Mariusz Dzierzawski. «Mais nous sommes complétement contre la FIV, c‘est contre la dignité humaine parce que la plupart des fœtus y sont tués».

John Smeaton, directeur général de la société  Protection of Unborn Children, basée à Londres, a également applaudi la décision du gouvernement Droit et Justice, élu à la fin octobre avec une faible majorité. «Nous félicitons la décision du gouvernement polonais, car il est probable que la fin du financement de l'État va restreindre considérablement la pratique de la FIV en Pologne et donc sauver de nombreuses vies embryonnaires», a déclaré Smeaton dans un communiqué de presse.

«Nous exprimons également notre solidarité avec ces politiciens qui votent pour des politiques qui servent à sauver la vie des enfants à naître. Le nombre de bébés nés d'une FIV est largement dépassé par le nombre d'enfants embryonnaires tués dans le processus». Le site Web de la SPUC rapporte que 68 000 bébés FIV sont nés en Grande-Bretagne depuis 1978, environ 1 pour cent du total des naissances. Mais lorsqu’on parle de la fécondation in vitro , seulement un effort sur cinq s’avère fructueux et même les efforts couronnés de succès laissent derrière des embryons congelés dans le laboratoire et parfois même des frères et sœurs avortés dans l'utérus.

Smeaton a ajouté: «C’est une pratique intrinsèquement abusive, d'embryons et des femmes. En plus d'être contraire à l'éthique, la FIV est nettement moins fructueuse que ses alternatives éthiques telles que NaProTech.» Cette dernière est une procédure qui surveille et résout des problèmes de fertilité naturellement.

Le ministre de la Santé polonais est apparemment en accord. Il a déclaré aux journalistes que la «procédure in vitro n‘est pas la seule façon possible de traiter l'infertilité» ajoutant: «qu’il est nulle part écrit que ce seul domaine de la santé doit être à jamais financé par des fonds publics».

Dzierzawski avait confié à LifeSiteNews que les médias et le lobby pro-avortement international faisaient pression sur le gouvernement pour que la question de l'avortement soit évitée, mais le mouvement pro-vie lancera bientôt une nouvelle initiative de citoyens. Plusieurs fois au cours des dernières années, le mouvement a recueilli les 100 000 signatures requises pour forcer le parlement de la Pologne à débattre sur l‘interdiction totale de l'avortement «sans exceptions», a déclaré Dzierzawski. Mais le Parti Droit et Justice était alors minoritaire et aucune loi n‘avait été approuvée. «Maintenant, nous espérons avoir une majorité au Parlement», a-t-il dit.



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