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La pente glissante québécoise sur l'euthanasie se trouve déjà dans la bouche de la ministre Hivon...

Mme Nicole Charbonneau Barron (photo de gauche) nous envoie ces informations :

J'imagine que vous avez déjà entendu cette entrevue sur la Première Chaine de Radio Canada, avec Catherine Perrin "à l'émission Medium Large" du 15 janvier 2013 ? 

Il s'agit des jumeaux identiques (cordonniers de profession) qui, déjà sourds, ont appris qu'ils souffraient de glaucone et qu'ils "risquaient" de devenir aveugle.
 
Ils se sont fait euthanasier en décembre dernier alléguant que cette souffrance psychique leur était intolérable. En dépit de la vive réaction du public, ce geste était loin de freiner les ardeurs. En effet un parti du gouvernement belge a présenté une modification à la Loi 2012 afin d'étendre ce "droit" à l'euthanasie aux mineurs et aux personnes atteintes d'Alzheimer. 

Catherine Perrin, animatrice, n'en croyait pas ses oreilles! Mais, plutôt que de déplorer cette situation, elle a expliqué que la Belgique avait la plus forte densité de la population au monde (au km2) et que la Belgique était le deuxième pays au monde à avoir légaliser l'euthanasie.

-BELGIQUE... 10 ANS APRÈS (Émission de Second Regard - Dr. Catherine Dopchie)

 
Ce monsieur Alain Crevier a eu du fil à retordre avec Dr Dopchie (Cologne) !!!   Dr. Dopchie fait un bilan catastrophique de cette situation en Belgique!

Merci à cette femme qui se tient debout!

Je n'arrive pas à croire que nous laisserons s'écouler quatre longs mois sans rien tenter de plus pour stopper ce changement de toute notre culture.

Quand je pense que Me Ménard, aux côtés de la ministre Véronique Hivon, répondant à une question d'une journaliste qui lui demandait si une personne atteinte de la maladie de l'Alzheimer pouvait se prévaloir de cette "aide"... a répété à deux reprises le mot "malheureusement" (non...). Je vous invite à lire le texte du point de presse du 15 janvier dernier

Mme Prince (Véronique): Véronique Prince à TVA. Qu'est-ce qu'on fait dans les cas, comme David Audesse? On en parlé dans l'actualité la semaine dernière. Quelqu'un qui n'a plus de membres, plus de jambes, plus de bras non plus, et qui demande une aide médicale à mourir, et qui n'a pas été faite par un médecin, mais par une personne autre. Est-ce que cette personne-là peut être accusée de meurtre? Est-ce qu'elle peut se faire poursuivre? Encadrez-vous ça?
 
M. Ménard (Jean-Pierre): Bien, regardez, d'abord, ce cas-là ne rentrerait pas dans les paramètres qu'on... dont on discute ce matin, parce que, d'abord, il n'est pas en fin de vie, O.K.? Parce qu'évidemment quand on parle de, nous, d'évaluation à l'aide médicale à mourir, là, c'est lorsque la mort est là, O.K.? Alors, la condition était... on a maladie incurable, dégénérescence avancée et souffrance intolérable. Alors, ça prend souvent toutes ces conditions-là. Alors, ce cas-là ne rentrerait pas là-dedans. En plus de ça, c'est en dehors du système de santé.
 On va être clairs, là: On ne recommande pas, nous, de décriminaliser l'aide au suicide d'aucune façon, là. Ce n'est pas dans le décor puis ce n'est pas de notre juridiction, ce n'est pas notre mandat. Le Code criminel, il reste là. Il continue à s'appliquer à l'égard de toute autre situation, et donc ce cas-là ne rentrerait pas là-dedans. 
 Alors, malheureusement, ce cas-là, il faudrait voir ce que la société souhaite dans des conditions de même, mais nous, c'est clair qu'on ne recommande pas d'ouvrir la porte à des cas comme celui-là, malheureusement.
 
Mme Prince (Véronique): Mais, Mme Hivon, est-ce que votre ministère va se pencher là-dessus dans un autre comité qui peut être en lien avec ça?
 
Mme Hivon: En fait, juste vous dire, je pense que le cas qu'on... dont on a pris connaissance la semaine dernière, évidemment, a ému beaucoup les Québécois, m'a émue aussi personnellement, je dois vous dire, mais, comme Me Ménard le souligne, si on se rapporte vraiment à la commission puis aux travaux de consultation qui ont été faits, vraiment, le consensus s'est situé quant à une aide médicale à mourir, donc vraiment dans un contexte médical en fin de vie d'une personne qui est malade et dont on voit qu'elle s'en va de manière inévitable vers une mort à brève échéance. 

 Et, peut-être simplement pour préciser la question que vous avez posée, fort pertinente, sur les personnes atteintes, par exemple, de démence ou de maladie d'Alzheimer, en ce moment, on regarde cette question-là. Il y a un comité au Collège des médecins qui se penche, parce qu'il y avait une recommandation de la commission spéciale. Il n'y a pas eu de consensus, dans les recommandations de la commission spéciale, spécifiquement sur cette question-là, et donc le Collège des médecins a un mandat d'y travailler, et donc évidemment vous comprenez qu'il y a les travaux de la commission, il y a les travaux du comité Ménard de Me Giroux et Me Hébert, et il y a ensuite la réflexion du ministère pour en arriver au meilleur projet de loi possible puis à la meilleure démarche possible. Donc, il y a beaucoup de choses dont on va pouvoir s'inspirer, mais on garde évidemment une distance puis une indépendance, oui.

Quel exemple pour nos jeunes du Québec qui détiennent déjà un des taux de suicide le plus haut au monde... C'est du joli!

 Cette pente glissante de l'euthanasie peut avoir un impact plus sérieux que nous le croyons...

Les Français nous ont donné l'exemple avec le million de personnes qui circulaient dans la rue, protestant contre le mariage entre personnes de même sexe.
 
Espérons que leurs efforts s'avéreront fructueux. Cela nous inspirerait! Serions-nous capables d'en faire autant? Est-ce vraiment la façon de mener ce débat?
 

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