Dans nos milieux chrétiens, par respect des souffrances et des douleurs, trop souvent on fait silence sur le drame quotidien de l’avortement. Plus il y a de silence, plus de femmes croiront qu’elles ne sont pas normales d’éprouver un profond traumatisme après l’avortement. Plus il y a de silence, plus il y aura de couples croyant que l’avortement est une opération mineure, réglée par la rencontre subséquente avec la thérapeute du lucratif bureau d’avortements.
Plus il y aura de silence, plus nous serons entourés de personnes souffrants de cette tragédie. Plus il y aura de personnes souffrantes autour de nous, plus nous nous tairons. Le cercle vicieux ne pourra se terminer qu’avec la prise de parole publique et personnelle « à temps et à contretemps ». Et si cette prise de parole ravive des blessures, la révélation de ces blessures permettra de les soigner.
Se taire est le pire des choix. Il faut parler… Il faut parler... Il faut parler... Que tous connaissent notre opposition à l’avortement, notre choix d’être aux côtés de l’enfant à naître et de la mère. Il est possible d’aimer la mère et l’enfant.
Est-ce que les personnes de votre entourage connaissent votre pensée sur le sujet?
Nous sommes appelés à témoigner. Personne n'a dit que ce sera facile... Mais les conséquences de notre mutisme sont 30 000 enfants torturés et tués annuellement dans notre petit Québec. Voulons-nous continuer de taire et laisser faire tout ce chaos de blessures personnelles, mélange de culpabilité de la mère, d'abandon de l'entourage, de crimes et collaborations du personnel médical?
Il y a déjà trop de plaies à soigner...
Campagne de financement - Carême et Pâques 2024
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