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La nouvelle technologie Prena Test : pour un eugénisme sans faille...

Sur le site de la Nef du mois d'octobre 2012:

 

Nom de commercialisation : PrenaTest. Autorisé depuis la fin de l’été au Lichtenstein ainsi qu’en Allemagne, Autriche et Suisse, ce test de dernière génération qui nécessite une simple prise de sang « s’adresse aux femmes enceintes à la 12e semaine de grossesse et au-delà, courant un risque accru de trisomie 21 pour l’enfant en gestation » selon le communiqué publié par son fabricant Lifecodexx (1). Dans ces pays, le test est déjà proposé aux mères chez lesquelles le dépistage classique du premier trimestre associant une échographie et un dosage sanguin des marqueurs sériques a identifié un risque supérieur à un certain seuil (1 sur 250). Pour le confirmer, il fallait jusqu’ici recourir à un diagnostic invasif, soit une choriocentèse (biopsie du placenta), soit une amniocentèse (ponction de liquide amniotique) selon la date de la grossesse. En repérant une trisomie 21 fœtale avec une sensibilité proche de 100 %, le PrenaTest peut dorénavant se substituer à ces examens. Comment ce que tout le monde encense comme une « prouesse technique » a-t-il été possible ?

Depuis quelques années, les chercheurs savaient isoler de courts fragments de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel sans toutefois parvenir à recomposer les chromosomes d’origine. C’est la mise au point récente de séquenceurs à haut débit qui leur permet aujourd’hui d’assembler les pièces du puzzle et de détecter d’éventuelles anomalies sur les chromosomes fœtaux reconstitués. Une rapide enquête sur le site Internet de Lifecodexx permet de comprendre le scénario qui a permis le développement de ce test. Cette start-up, dont le siège est en Allemagne, est une filiale du groupe GATC Biotech, lui aussi allemand, dont le laboratoire de séquençage génétique est actuellement leader en Europe. Associée à Sequenom, l’une des firmes américaines les plus en pointe dans ce domaine dont elle exploite d’ailleurs une licence, Lifecodexx affiche l’ambition de révolutionner la pratique de la médecine prénatale par le développement de « nouveaux tests moléculaires innovants ». (...)

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous sommes capables, à partir d’un simple prélèvement sanguin chez la mère, de porter un diagnostic précis sur le génome de l’enfant avant qu’il ne vienne au monde. Le perfectionnement incessant des outils diagnostiques conjugué à la discrimination génétique expose dès lors les enfants à naître à un « contrôle qualité » jamais vu, avec pour conséquence la disqualification dans un proche avenir de tous ceux qui ne satisferont pas nos grilles normatives. Devant l’Académie pontificale pour la Vie, Benoît XVI s’est élevé dès 2007 contre cet eugénisme biomédical sans précédent : « Dans les pays développés grandit l’intérêt pour la recherche biotechnologique la plus pointue, pour instaurer des méthodes d’eugénisme, subtiles et étendues, jusqu’à la recherche obsessionnelle de l’enfant parfait, avec la diffusion […] de diverses formes de diagnostics visant à en assurer la sélection. Une nouvelle vague d’eugénisme discriminatoire est approuvée au nom d’un soi-disant bien-être des individus » (3). Le pape a une nouvelle fois fait part de sa grande préoccupation dans sa dernière encyclique, en dénonçant l’instauration d’« une planification eugénique systématique des naissances » (4). (...)
 

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