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La montée de l'antichristianisme au Québec

(Photo : Parti Québécois sur flickr.com, licence Creative Commons)
Il y a des signes qui ne trompent pas. Et le signe ostentatoire de la charte des valeurs québécoises en est un. Le Parti Québécois a développé une tactique qui ne peut, lui semble-t-il qu’être gagnante. Peu importe le chaos…
Depuis les années 50, une minorité antichrétienne s’est emparée des médias québécois, forgeant le mythe de la grande noirceur. La seule et unique raison de l’abandon du christianisme au Québec fut son remplacement par l’hédonisme contemporain. Ou plus exactement, le désir de jouir sans entrave des nouveaux biens de consommation, spécialement des personnes de son entourage… La relation amour-sexualité que favorisait le christianisme était insupportable à une génération qui tranquillement n’aurait plus qu’un seul mot justifiant tous ses crimes : l’épanouissement. Personnel, il va de soi…
Contraception, divorce, avortement, euthanasie, suicide, dans la bonne chère, et il est interdit d’interdire.
Devant cette génération hédoniste, la réponse des chrétiens fut de se terrer devant une vague créée et propagée par les médias. Qui avait la force de résister au poids du ridicule dont on couvrirait ceux qui s’opposaient aux nouveaux mythes forgés par des anticléricaux, catholiques de nom, le temps de ne plus avoir besoin de cette couverture?
Mais on ne déchristianise pas un peuple en un tour de main. Il faut y aller étape par étape. Il fallait retirer le christianisme des hôpitaux, des écoles, des garderies. Cela s’est fait graduellement et la charte des valeurs n’est qu’une étape supplémentaire dans ce processus d’éradication d’un christianisme profondément haï.
Dans les dernières années, il a suffi de quelques cas montés en épingle, pour que le parti québécois ne s’attaque pas à un problème spécifique, mais interdise à toutes les religions le droit d’exister dans la fonction publique. Avec le résultat grave d’une ouverture à la persécution verbale des personnes affichant leurs croyances, peu importe qu’elles soient ou pas employées de la fonction publique.
Par sa charte des valeurs, l’État s’affirme comme supérieur à des religions qui ne sauraient être vecteurs de paix, et qui doivent par conséquent être circonscrites, tolérées…
Et tous les intolérants de s’incruster dans ce discours aujourd’hui permis. C’est Fabienne Larouche affirmant qu’elle ne veut pas voir de voile dans la rue. Janette Bertrand qui ne veut pas être soignée par une femme voilée, Denise Filiatrault qui traite de folles toutes les personnes portant un voile… Toujours des accusations envers la même minorité, tout en enlevant les droits à tous. Les plus nombreux à être touchés sont les chrétiens, mais cela ne paraît pas dans les médias…
Lise Payette vient d’écrire un article qui se veut, comme l’était la charte, un ballon sonde. Comment réagiront les Québécois devant l’idée que les anticléricaux ont souvent raillée comme étant impossible, mais qui ne demandait pour eux qu’à réapparaître en son temps? Maintenant.
Celle de transformer la toponymie québécoise pour y censurer tout nom de saint. Parce que le signe religieux, où qu’il soit, leur est insupportable.
Le fait de lancer cette idée sérieusement sous la plume de la femme mentore de la première ministre du Québec est grave. Il vient apporter de la respectabilité à cette mesure totalitaire que l’on retrouvait dans les pays communistes.
Il y a une guerre qui ne se termine pas. Celle entre les chrétiens et toute personne de bonne volonté, désirant conserver une laïcité respectueuse de la liberté de conscience de chacun, et les anticléricaux qui désirent créer une société matérialiste et hédoniste, où la vie spirituelle est invisible… Le laïcisme.
Plusieurs nous ont reproché dans ces pages de combattre ce qui n’est qu’à leurs yeux un signe extérieur superflu. Mais, nous croyons qu’ils n’ont pas pris la mesure de la haine sous-jacente à cette intolérance au signe religieux. La foi se vit dans le cœur, mais si elle ne se vit que là, elle est vouée à la disparition.
C’est ce que comprennent très bien ceux qui veulent faire de la foi une affaire privée et invisible. L’étouffement de la spiritualité sur la place publique vise à l’extinction même de la foi. L’ancienne ministre Lise Payette est le reflet de cette minorité toujours agissante cherchant à supprimer cette vie de foi. Elle ne se contentera pas de modifier toute la toponymie québécoise, se fichant de notre héritage religieux et patrimonial. En son temps, oui, elle enlèvera la croix du Mont-Royal et celle du drapeau du Québec. Et quand il n’y aura plus rien d’extérieur à attaquer, c’est alors que l’on passera à l’intérieur.
Comment pourra-t-on accepter que des chrétiens puissent critiquer les bienfaits admirables que sont l’avortement, l’euthanasie, les « familles » homoparentales, les communes à 3 parents ou plus? Et qu’ils transmettent leur pensée à leurs enfants?
La morale du laïcisme ne tolère aucune divergence. Nous le voyons déjà avec le cours relativiste obligatoire d’éthique et culture religieuse qui a remplacé le choix d’un enseignement moral ou religieux. Les parents savent que leurs enfants sont en danger depuis des décennies. Trop souvent, ils ont dû combattre la naïveté même de chrétiens indifférents au sort des enfants plongés dans une atmosphère scolaire antichrétienne.
Le combat pour la liberté religieuse dans le port d’un signe religieux est un combat pour le droit de manifester sa foi publiquement. La liberté de porter ce signe religieux est l’indication qu’il est légitime d’être croyant et de s’afficher comme tel. Avec la perte de ce droit, c’est la vie spirituelle même qui est étiquetée comme étant nocive et dangereuse pour la paix sociale.
Le Parti Québécois a d’abord un objectif électoraliste. Mais si par « miracle » il réussissait quand même à resserrer les liens qui étouffent la vie spirituelle au Québec, il ne pourrait que s’en réjouir. Et la ministre Marois, athée, pourra continuer de témoigner à la télévision de sa religion, fièrement. C’est cela, la neutralité à la sauce du Parti Québécois.
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