Sur le site du journal La Presse du 29 août 2014 :
(Jack Kevorkian, mieux connu sous le nom de Dr Death, a passé 8 années en prison (sentence de 10 à 25 années) pour plus d'une centaine de meurtres au second degré. Au Québec, il n'aurait eu qu'à invoquer l'« aide médicale à mourir » pour ne pas payer pour ses crimes.)
(photo : wikipédia sans copyright)
«Cette compétence provinciale exclusive ne peut être usurpée, ou contrecarrée, par le législateur fédéral. En effet, ce dernier ne pourrait criminaliser, en lui-même, le traitement offert par la province. Comment peut-il être question d'une compétence provinciale générale en matière de santé sans reconnaître la compétence exclusive de déterminer la nature des soins de santé qui y sont offerts?»
Le mémoire plaide qu'une disposition du Code criminel comme celle stipulant qu'«est coupable d'un acte criminel» quiconque «aide ou encourage quelqu'un à se donner la mort» doit «faire l'objet d'une interprétation atténuée» dans le contexte d'une aide médicale à mourir. (...)
Avis à toute personne du milieu médical désirant se débarasser d'un importun. Au Québec, il suffira d'indiquer que vos motivations était celle d'une « aide médicale à mourir » et non pas celles de tuer! Même si l'acte est identique, comment pourrait-on vous attribuer de telles intentions ? Oh shocking!
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