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La France veut limiter la prescription des pilules contraceptives de 3e et 4e génération

Sur le site du quotidien La Presse du 11 janvier 2013:

(Le Québec cessera-t-il les pressions par l'entremise des CLSC pour imposer une contraception dangereuse?)

 

Lors d'une conférence de presse, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé la mise en place d'un «dispositif» en France pour réduire leur prescription et indiqué qu'elle allait saisir les instances européennes pour restreindre les cas dans lesquels on peut prescrire ces pilules.

 «Nous allons saisir l'Europe, pas pour suspendre (ces pilules) mais pour modifier» leurs indications de prescription, a expliqué Dominique Maraninchi, le directeur de l'agence du médicament ANSM.
(...)
Toutes les pilules combinées oestroprogestives présentent des risques cardio-vasculaires qui varient selon leurs types. Celles de 3e et 4e génération, qui contiennent de nouveaux progestatifs, font courir un risque de thrombose veineuse (à l'origine des phlébites et embolies pulmonaires) deux fois supérieur aux pilules de 2e génération (mais inférieur aux risques associés à une grossesse).

 2,5 millions de femmes prennent actuellement ces contraceptifs, soit la moitié des femmes sous pilule en France, une prescription jugée excessive par les autorités sanitaires françaises.

 Le débat a été relancé en France par le dépôt à la mi-décembre de la première plainte d'une jeune femme victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qu'elle impute à la prise d'une pilule de 3e génération. D'autres plaintes devraient suivre prochainement.

 Parmi les mesures annoncées, Mme Touraine a annoncé la mise en place d'un «dispositif» français visant à restreindre la prescription «aux situations dans lesquelles elles sont médicalement requises, en association avec tous les professionnels de santé».

 Elle a également annoncé une meilleure surveillance des effets secondaires des contraceptifs. «À l'évidence, le système de pharmaco-vigilance est imparfait», a reconnu Mme Touraine, estimant qu'il fallait «améliorer les mécanismes de notification» des effets indésirables.

 Depuis 1985, l'agence du médicament a reçu 567 déclarations d'accidents liées aux pilules de toutes générations, dont 13 décès (1 pour la 1re génération, 6 pour la 2e, 4 pour la 3e et 2 pour la 4e).

 Parmi les effets indésirables notifiés, 43 % sont liés à la pilule de 2e génération, sur le marché depuis les années 70, alors que les pilules de 3e génération, apparue dans les années 90 affichent également 43 % des effets secondaires.

 D'autres mesures avaient été envisagées ces derniers jours, dont l'idée de restreindre la prescription des pilules de 3e génération aux seuls médecins spécialistes (gynécologues). Mais cette idée n'a pas été retenue par la ministre de la Santé.

 Selon M. Maraninchi, les discussions se poursuivent avec les professionnels de santé et devraient aboutir à une obligation pour les médecins prescripteurs de «justifier» chacune des nouvelles prescriptions de pilules de 3e ou 4e génération.
(...)

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