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La fondation McCain, la fondation Chagnon et différents ministères provinciaux désirent la scolarisation des enfants de 2 ans...

Bonjour tout le monde !

Un programme profondément abject promu par différentes fondations, dont la fondation McCain et la fondation Chagnon, vise à scolariser les enfants dès l’âge de deux ans au Canada. L’un des buts : que l’école devienne « le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse. » Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’effacement de la responsabilité des parents pour lui substituer celle de l’état.

Dès le début, Campagne Québec-Vie affirme haut et fort qu'une société où toute vie humaine, y compris celle des enfants à naître, est choyée, doit être une société où les parents sont premiers responsables de leurs enfants, car qui sauf un parent a vraiment le dévouement nécessaire pour subvenir aux nombreux besoins d'un jeune enfant?

C'est pourquoi nous résistons vigoureusement à l'étatisation de la famille, c'est à dire la substitution de la famille pour l'État -- vous joindrez-vous à nous pour dénoncer ce danger ?

Encore une fois, la participation à ce nouveau type d'école pour bébés serait volontaire, mais l’indication selon laquelle ce programme supplanterait le système de garderie indique bien que les parents peu fortunés n’auront pas le choix. Le programme mentionne qu’il y a une volonté de prendre en charge l’enfant dès la fin du congé parental.

Si chaque vie humaine était respectée et choyée, c'est parce qu'il y aurait, pour chacune de ces vies, un parent qui aime son enfant sans conditions, sans égards pour le QI de l'enfant, ses faiblesses, etc. Pensez-vous que l'État aurait la capacité d'aimer un enfant "non-performant", que même après la naissance il n'y aurait pas la tentation de le "recycler"?

Aidez-nous à Campagne Québec-Vie à dénoncer les dangers de l'étatisation de la famille.

En des termes totalement inacceptables le rapport établit : « La lutte pour l’éducation universelle et de grande qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. »

En d’autres mots, l’état prend la place des parents pour former des citoyens selon ses goûts, selon son idéologie et répondant aux besoins des entreprises et du marché.

Voyons ce qui est proposé :

Ensemble, notre objectif est ambitieux,  prometteur et fondamentalement progressif : offrir une éducation subventionnée par l’État à tous les enfants de deux à cinq ans. Elle serait accessible, abordable et de grande qualité, et sur une base volontaire, les parents décideraient si leurs enfants en profiteraient et à quelle fréquence. Nous bâtissons à partir d’un succès récent : la majorité des enfants de cinq ans au Canada fréquentent maintenant la maternelle à temps plein et certaines juridictions ont amélioré l’accès pour les enfants de quatre ans. L’analyse ... du chapitre 5 démontre que même les enfants âgés de deux et de trois ans sont plus enclins  à participer à un programme de groupe qu’auparavant.  Notre proposition est réaliste. En élargissant le mandat de l’éducation afin d’inclure les enfants plus jeunes, nous pouvons couvrir la période entre le congé parental et la scolarisation. En incluant l’option d’activités quotidiennes prolongées pour les familles qui en font la demande, le Canada peut accéder à un programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qu’il exige depuis longtemps. Notre initiative repose sur l’éducation subventionnée par l’État, car elle profite de la confiance des Canadiens et s’adresse déjà aux enfants d’âge scolaire. Nécessitant moins d’efforts que le lancement d’un tout nouveau programme social, l’éducation peut également répondre aux besoins des enfants d’âge préscolaire. Parallèlement, les écoles peuvent devenir le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien et aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse.

La lutte pour l’éducation universelle et de grande
qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. Elle comprend de meilleurs congés parentaux, un soutien du revenu et un environnement de travail qui tiennent  compte des besoins des familles. La qualité est le mot clé. Les avantages que procure une éducation de grande qualité pendant la petite enfance ont été clairement établis, mais les programmes de piètre qualité peuvent être pires que s’ils n’existaient pas du tout. Lorsqu’ils n’atteignent pas les résultats promis, ils peuvent retarder le développement des enfants, gaspiller l’argent des contribuables et nuire à long terme aux efforts visant à améliorer les services préscolaires.

Les résultats promis sont justifiés par une
avalanche de démonstrations, attestant que l’engagement d’investissement public pour améliorer le développement des enfants peut être transformateur. Ne pas agir nuit aux individus et à la société. L’écart développemental qui survient si tôt après la naissance pour plusieurs enfants non seulement détruit leur potentiel individuel, mais crée également un fardeau insoutenable pour nos systèmes d’éducation et de santé physique et mentale. Il prive l’économie d’une capacité à produire et la société de participants contributeurs et engagés.

Renverser cette tendance demande de prendre
des décisions intelligentes sur les programmes et l’organisation des systèmes et d’effectuer des investissements publics dans un système pour la petite enfance comparables aux investissements publics alloués à l’éducation des enfants âgés de 6 à 18 ans.
La première partie du programme louange le fait que dans de nombreux métiers, il y a maintenant plus de femmes que d’hommes. Comme il n’est pas question de ramener l’un ou l’autre des époux à la maison, car l’économie a besoin de leur productivité, on fait passer pour un besoin de l’enfant, un plus pour son éducation le fait de le confier à une équipe multidisciplinaire qui remplacera en fait les parents, dès l’âge de un an.
La résistance est de mise; il nous faut faire tout notre possible pour refuser cet envahissement de l'état dans la vie familliale -- combattons ensemble cette intrusion !
Bien sûr, on présente des parents heureux de visiter et voir le bonheur de leur petit dans ces institutions, mais dans les faits, ce ne sont plus eux les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants, la responsabilité incombe maintenant à l’état. Ce dernier, sous prétexte de prévenir la délinquance et de donner le meilleur départ pour l’enfant dans la vie, dans le but implicite d’en faire une bonne pièce dans la mécanique économique, se charge de son éducation. Rappelons-nous que la ministre Yolande James veut déjà interdire la religion dans les garderies familiales parce qu’elles sont subventionnées. Impossible de penser qu’il en sera autrement dans ses “goulags pour enfants”, comme le disait Pierre Bourgault.
Les parents, ces incompétents…
“De nos jours, dix millions d’enfants meurent encore chaque année avant l’âge de cinq ans, la majorité des décès survenant dans des pays à faible revenu. Dans les pays riches, les enfants peuvent survivre à une mauvaise nutrition, à la négligence et même à la violence, entraînant la présence, dans ces pays, d’une proportion de la population adulte aux prises avec des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé.”
Le rapport insinue implicitement que la mauvaise éducation des parents, car qui donne une mauvaise nutrition, néglige son enfant ou le violente, si ce n’est les parents, que les parents donc sont la première cause des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé des enfants.
La solution passe par la mise en institution gouvernementale des enfants : “L’objectif est de répondre simultanément à deux besoins sociaux urgents : offrir aux enfants le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie, tout en appuyant les parents qui travaillent, étudient ou s’occupent des autres membres de la famille” (p.12)
Nous disions donc que les parents n’ont pas les compétences pour offrir à leurs enfants “le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie”, et l’état les libère pour aller travailler, étudier ou faire toute autre chose du moment que ce n’est pas l’éducation de leurs enfants…
Donc, dès l’âge de un an, comme les parents sont trop occupés à travailler tous les deux à l’extérieur et ne peuvent s’occuper adéquatement de l’enfant, l’état s’en charge!
Pourtant, si l’état voulait vraiment aider les parents, il pourrait leur redistribuer les 2,5 MILLIARDS de dollars (source : journal de Montréal du 25 novembre 2011, p.7, Confusion chez les patrons des CPE) dépensés annuellement au Québec pour financer le système de garderie. Cela permettrait à l’un ou l’autre des époux d’être présents auprès de l’enfant pendant cette période si cruciale de son développement. Mais le but réel est plutôt de subvenir aux besoins de l’entreprise, en empêchant la perte de l’un des travailleurs, pas de celui des parents et de l’enfant…
Il faut éclairer à tout prix les consciences : personne ne veut que sa vie ne serve que pour graisser la machine de l'économie. Aidez-nous à propager notre message d'espérance !
Je reprends l’ouvrage de Chantale Proulx au titre si évocateur Un monde sans enfance :            
“Au Québec, on voit d’un mauvais œil les familles où l’un des deux parents décide de quitter le marché du travail afin de rester à la maison avec de jeunes enfants. De plus, on recommande à ceux qui choisissent de rester au travail de confier leurs petits enfants à un milieu extérieur à la famille avant qu’il commence à fréquenter la maternelle. On prend pour acquis que l’entrée à la maternelle doit se préparer par une socialisation dans un milieu de garde. On a jadis créé la maternelle – qui demeure une intégration au milieu scolaire – pour pallier à la fonction maternelle déficiente! Malgré le fait que l’enfant la fréquente maintenant à temps complet, et ce à partir de l’âge de cinq ans, on demeure craintif sur les capacités de l’enfant à socialiser correctement s’il reste auprès de ses parents au cours de sa petite enfance. On affirme même que cet enfant serait pénalisé. Or, on recommande d’emblée un service de garde afin de préparer son entrée à la maternelle!
À force de nous préparer à vivre une étape de vie, on risque de ne plus rien vivre du tout! La période du nourrisson est devenue une préparation à celle de la petite enfance, qui est elle-même devenue une préparation à l’enfance, qui serait une préparation à l’adolescence, puis au devenir adulte. De ce fait, nous obligeons l’enfant à devenir constamment quelqu’un dont il n’a pas la maturité.”
(…)
En France, le seul pays où l’école débute dès l’âge de trois ans, les pressions sont fortes pour qu’elle débute à l’âge de deux ans, en fonction d’une scolarité précoce. Les conséquences de tels choix – ce qui est déjà le cas pour un tiers des enfants français (Moro, 2007) – est que l’enfant de deux ans est structuré comme le sont nos petits Québécois qui fréquentent la maternelle à l’âge de cinq ans. Puisque c’est entre les âges de deux à quatre ans que s’apprennent les rudiments du langage, l’enfant scolarisé à l’âge de deux ans apprend sa langue maternelle hors du giron familial, hors du contexte affectif. La France réalise ainsi d’énormes économies concernant l’intégration des autres cultures, au détriment cependant du développement de l’affectivité. »
(…)
« L’enfant de deux ans a grand besoin de jouer. La tâche de lui “faire prendre de l’avance sur les apprentissages” le fait souffrir, et cette intention est vouée à une contre-production à long terme. » (p.38-39)
Que se passe-t-il dans la tête de ces fondations, de notre ministère de la famille, pour qu’ils nous présentent comme étant des aides pour la famille, des politiques aussi antifamiliales?
La réponse est peut-être cela, que le rapport nous avoue candidement :
« Une étude citée dans le Ottawa Citizen calcule que si un des parents de chacune des familles où les deux parents travaillent restait à la maison, les recettes fiscales diminueraient de 35 milliards de dollars annuellement. » (p.16)
Pour le Québec Pierre Fortin nous explique le calcul gouvernemental:

"Comme le souligne l'économiste Pierre Fortin de l'UQAM, associé de près à cette étude : « Fondamentalement, les gouvernements font de l'argent avec les services de garde à contribution réduite du Québec. Ce programme permet à 70 000 femmes québécoises de plus d'être au travail, ce qui procure ultimement aux trois niveaux de gouvernement un retour fiscal de presque 3 milliards $ (2 milliards $ au Québec et 1 milliard $ au fédéral) pour une subvention annuelle de 2 milliards $ du gouvernement provincial aux services de garde. » Voir le communiqué de presse

Entre 35 milliards au Canada et le réel bonheur des enfants, le gouvernement a fait son choix…
Mais à voir les scandales actuels sur l'attribution des places en garderies, les nombreux problèmes de gestions ajoutés aux effets néfastes que procure ce système éloignant les jeunes enfants de leurs parents, il est plus que temps de remettre les décisions aux premiers responsables de l'éducation des enfants : les parents. Et de leur rendre les allocations parentales coupées pour investir dans un système de garderie produisant des pièces de l'économie bien ajustées mais avec des problèmes de développement affectifs.
Lire le rapport « Le point sur la petite enfance »
Qui sauf Campagne Québec-Vie et peut-être une poignée d'autres vous donnent, chères lectrices et chers lecteurs, cet autre son de cloche ?
Merci de nous accompagner dans notre travail de sensibilisation !
--Pour une Culture de Vie

P.S. Nous sommes rendus à la cinquième journée de notre campagne de financement du temps de l'Avent ! Merci d'avance de votre générosité.

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