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La commission "mourir dans la dignité" propose l'euthanasie.

À la lecture du rapport de la Commission, nous ne pouvons que constater la faiblesse de l'argumentation et ainsi le parti pris évident en faveur de l'euthanasie de cette commission, ce qui se reflétait dès le départ dans le sondage d'opinion préalable à la commission. Malheureusement, l'expérience calamiteuse des trois petits pays européens ayant légalisé l'euthanasie n'aura servi à rien pour nos idéologues. Le gouvernement fédéral pourra-t-il empêcher cette dérive de la démocratie québécoise?

Le journal La Presse du 22 mars 2012 nous apporte la nouvelle:

Le rapport déposé jeudi matin à l'Assemblée nationale conclut qu'il faut prévoir «une option pour les cas de souffrances exceptionnelles».

Le rapport, unanime, compte 24 recommandations. La treizième prévoit que «les lois soient pertinentes, soient modifiées afin de reconnaître l'aide médicale à mourir comme un soin approprié en fin de vie». Ce geste doit cependant être très étroitement balisé.

Le patient devra être majeur et reconnu apte à consentir à ce geste, il doit «exprimer lui-même «à la suite d'une prise de décision libre et éclairée une demande d'aide médicale à mourir». Aussi sa maladie devra être «grave et incurable».

 

Sa condition devra montrer «une déchéance avancée de ses capacités sans perspective d'amélioration».

Finalement pour que le geste du médecin soit autorisé, la personne doit «éprouver des souffrances physiques ou psychologiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu'elle juge tolérable».

Le Procureur général devrait «émettre des directives... au Directeur des poursuites criminelles et pénales afin qu'un médecin ayant pratiqué une aide médicale à mourir selon les critères prévus à la loi ne puisse faire l'objet de poursuites criminelles». Le Collège des médecins devrait modifier son code déontologique pour prévoir ces situations nouvelles, et permettre éventuellement de diriger le patient vers un autre médecin si le geste est contraire à leurs convictions.

La commission propose aussi une amélioration des soins palliatifs, qui devraient être administrés à toute personne dont la condition médicale le demande. Le Collège des médecins devrait produire un guide déontologique sur ce genre de soins. Le ministère de la Santé devrait privilégier l'administration à domicile des soins palliatifs. On demande aussi qu'un comité d'experts, avec le Collège des médecins, se penche sur la possibilité qu'une personne atteinte de démence causée par une maladie dégénérative du cerveau puisse à l'avance faire une demande d'aide médicale à mourir.

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