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La charte de la laïcité selon les « valeurs québécoises » du Parti Québécois...

Pourquoi une charte des valeurs québécoises est-elle si importante pour le Parti Québécois?

Une première réponse de Denis Lessard dans la Presse du 24 mai 2013 :

En ces matières, le ministre Jean-François Lisée est à l'image de son gouvernement : indéchiffrable. En promettant d'adopter la ligne dure, que réprouve la Coalition avenir Québec, le gouvernement Marois semble avoir fait son deuil de l'adoption de sa refonte de la loi 101. Minoritaire, il avait désespérément besoin de la CAQ. On a probablement jugé qu'à tout prendre, un projet de loi vidé de sa substance démobiliserait les militants. Le PQ se positionnera comme le défenseur de la langue française, tout en sachant bien que ce débat ne fait plus recette. « La langue, ça ne lève plus », chuchote-t-on chez les stratèges péquistes.

(…)

La « sortie de secours »

Le débat linguistique n'est plus porteur. Qu'à cela ne tienne, le gouvernement Marois et son stratège ont en poche une carte cachée, une solution de rechange, une « sortie de secours » aurait dit Jean-François Lisée, l'auteur, il y a quelques années. En campagne électorale, Mme Marois avait promis que son gouvernement adopterait une « Charte de la laïcité », histoire de rebrasser le sentiment d'attachement des électeurs à une série de valeurs largement partagées par les Québécois.

Seul problème, on s'est rendu compte que ce terme de « laïcité » n'avait aucune résonnance auprès des électeurs francophones. C'était une transposition du débat qui a cours depuis des années en France — depuis 1789, ironiseront certains — sur la neutralité de l'État à l'endroit de toutes les confessions. Louise Beaudoin avait introduit le mot au PQ.

Valeurs communes

Les ministres Jean-François Lisée et Bernard Drainville ont eu leurs différends sur la façon de jouer la carte de la laïcité ou plutôt des valeurs communes selon la plus récente mouture. Pas question de décrocher le crucifix à l'Assemblée nationale, ni d'interdire le port de la burka dans la rue à Montréal — sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en France, on a prohibé le port de la burka dans l'espace public.

En revanche, les représentants du gouvernement, les fonctionnaires en contact avec le public ne doivent pas porter de signes religieux ostentatoires. Et en vertu de l'égalité homme-femme, l'apprenti conducteur musulman ne pourra exiger qu'un homme lui fasse subir son examen. C'est ce que va dire le gouvernement Marois dans son document de discussion, suivi d'un projet de loi à coup sûr diviseur qui, dans un contexte minoritaire, ne sera jamais adopté.

Pour l'heure, les stratèges péquistes ont décidé de reporter tout ce débat à l'automne, histoire de ne pas gaspiller de si bonnes munitions à trois semaines des vacances. Bernard Drainville n'a pas été difficile à convaincre. Il espère que d'ici là, on lui aura offert un autre ministère, loin des « péquisteries » et des « fausses bonnes idées » du stratège Lisée.

Un jeu politique pour le Parti Québécois pour réunir la population sous son égide. Pas une charte de la laïcité, mais une charte des « valeurs québécoises ».

Mais qu’est-ce que les valeurs québécoises?

— L’interdiction du crucifix à l’Assemblée nationale? Les Québécois sont majoritairement contre. Le PQ a compris le message.

— L’imposition d’un cours d’Éthique et Culture religieuse qui ne respecte pas la tradition chrétienne du Québec et impose l’initiation, selon le professeur, aux spiritualités indiennes, nouvel âge, écologistes et présente les révélations à Mahomet comme des faits, comparativement à des dires douteux des apôtres sur la résurrection du Christ? Tout sauf le christianisme… Un cours dont la population ne voulait pas. Elle n’a pas changé d’avis depuis qu’elle a pu voir le contenu illogique de ce cours relativiste où tout le monde a sa vérité qui est la bonne, du moment qu’elle respecte la pensée politiquement correcte transmise par le professeur… et par l’État. C’est ainsi, fait avéré, que l’on peut parler du bienfait de l’avortement des trisomiques dans une classe, devant des enfants qui ont dans leur propre famille, un frère ou une sœur trisomique. La blessure est profonde.

Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois, c'est aussi :

— un féminisme largement subventionné qui combat de toutes ses forces les valeurs familiales et les femmes « arriérées » qui sont heureuses de passer du temps à la maison avec leurs enfants et ne les mettent pas à la garderie pour aller travailler à l’extérieur. Un féminisme qui défend le droit de tuer pour les femmes et l’option qui leur est réservée de décider qui peut être désigné comme un enfant à naître, un bébé, ou un tas de cellules inexistant à évacuer.

— Un antichristianisme qui fait que personne ne devrait parler, ne devrait témoigner de sa foi en Dieu dans un organisme gouvernemental ou même familial, lorsqu’il s’agit de garderie.

— Un antichristianisme qui se poursuit à l’école secondaire où même les écoles privées n’ont pas le droit de donner un enseignement dans une perspective chrétienne.

— Une volonté de voir un turban, un voile, une kippa, une croix, comme une agression insupportable et inacceptable qui doit être cachée, du moins chez les fonctionnaires, employés de l’État.

— Une volonté d’enseigner une sexualité libérée de toutes les responsabilités inhérentes à un véritable amour, une sexualité casse-cœur pour tous nos enfants, en tentant de réduire les effets néfastes d’expériences sexuelles à répétition par une stupide politique contraceptive qui ne protégera même pas la santé des jeunes et perpétuera la mentalité de l’enfant vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel, donc sujet d’avortement sur demande, que ce soit pour des raisons eugéniques ou parce que l’on part en vacances, peu importe…

— Un nationalisme antipatriotique qui a honte de son passé canadien-français et catholique, et désire par conséquent créer un Québécois nouveau, sans racines, tourné vers l’avenir, en français, peu importe qu’il n’ait plus qu’une culture vide, sans âme parce qu’obligatoirement athée, implicitement sans droit d’une présence libre de la foi dans l’univers médiatique et politique. Une culture d’animal rivée à la terre, matérialiste et bestiale, qui explique que les immigrants ne veulent pas, avec raison, s’y intégrer.

— Un endoctrinement (partagé par les autres partis) sur plusieurs décennies pour faire croire aux Québécois qu’il n’est pas possible que la presque totalité de la population puisse terminer ses jours sans douleur, entourée par des soins palliatifs de qualité permettant une fin digne dans l’amour, et non dans l’achèvement d’une pseudocompassion qui n’a pas le temps d’accompagner, et accepte de considérer les plus faibles de nos sociétés comme des êtres qui perdent leur dignité et qu’il est normal de soulager de leur indignité, pour qu’ils ne se considèrent plus « avec raison », comme un fardeau pour leurs proches. L’Aide à « mourir dans la dignité » est d’abord une reconnaissance, un support au geste de « compassion » du mourant qui a la générosité de ne pas imposer son fardeau de soins à lui apporter. Merci au mourant d’avoir conscience que son état coûte cher, qu’il demande des ressources que l’on enlève à d’autres patients, qu’il n’est plus digne, de ce fait, de vivre, qu’il est indigne et égoïste de sa part, de prolonger ce temps qui n’a plus aucune signification pour la société, aucune utilité.

— Une lutte intolérante et inquisitoriale à l’« homophobie » vue comme toute pensée critique sur l’homosexualité, ou tout refus des exigences de lobbys gais, du « mariage » gai à l’adoption, à la procréation assistée et l’utilisation de mères porteuses d’élevage garanti.

— Une promotion de l’égalité qui ne tient pas compte des situations différentes et inégales…

Tout cela serait des « valeurs québécoises »?

Certainement pas. Ce ne sont que les valeurs d’une minorité au pouvoir et bien impliquée dans les médias. 90 % des journalistes travaillant pour des médias catholiques au Québec ne reçoivent pas de cartes de presse. Parce que l’on considère qu’ils ne peuvent être objectifs s’ils ont une révérence envers leurs églises particulières.

Un ancien journaliste, s’est vu lui-même refuser le renouvellement de sa carte de presse, après un interrogatoire en règle sur sa foi, même après être allé en appel, il y a une décennie de cela, alors qu’Anne-Marie Dussault avait le dernier mot au Québec sur qui pouvait obtenir une carte de presse de la fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Le contrôle de la chaîne d’état, des informations comme des productions de fictions, de téléromans, permet de façonner une population pour l’entretenir dans la confusion et lui faire accepter pour elle-même ce qui était une histoire de nazi il y a 60 ans… Avec les progrès du lavage de cerveau par les médias, l’euthanasie des inutiles est maintenant volontaire au Québec. Et la ministre Hivon réfléchit actuellement à  l’euthanasie des personnes ne pouvant donner leur consentement (Alzheimer) ou des personnes mineures pour lesquelles elle ne voit pas d’avenir, dû entre autres à leurs maladies…

Les « valeurs québécoises » du Parti Québécois n’ont rien à voir avec les valeurs des Québécois. Elles ne sont au contraire que l’étalement de l’absence de valeurs d’un parti qui ne parvient pas à cacher son idéologie antireligieuse et antipatriotique. Elles ne sont que les « Valeurs » d’un parti qui a chuté dans les sondages depuis qu’il a pris le pouvoir et que les Québécois ont pu prendre connaissance, en pratique, des « valeurs québécoises » du Parti Québécois…

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