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La boîte dépôt d'un pasteur sud-coréen sauve des centaines de bébés non-voulus, mais pour lui des vies parfaites

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Par Kelsey Harkness de Daily Signal - traduit par Campagne Québec-Vie

La plupart des gens associent les mots DropBox avec l’application virtuelle qui permet aux utilisateurs de partager de l’information d’un ordinateur à l’autre et entre smarthphones instantanément. 

Mais pour Jong-rak Lee ce pasteur de Séoul en Corée du Sud, ce terme a une signification très différente.

C’est une manière de sauver des centaines de bébés non voulus, plutôt que de les voir abandonnés sur les trottoirs chaque jour alors que nombre de personnes y circulent. 

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Littéralement, c’est une grande boîte de métal qui sert de dépôt et qui est située à l’extérieur mais tout proche de son église presbytérienne dans la capitale Sud Coréenne.  L’intérieur est en métal mais le fond recouvert de couvertures et équipé de chauffage par temps froid pour protéger ces nourrissons abandonnés là.  Une idée qui permet entres autres aux mères célibataires d’y laisser leur enfant sans être vue.

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Jusqu’à présent ce pasteur a récupéré quelques 652 enfants de cette boite dépôt, et lui-même ainsi que son épouse ont 19 de ces enfants dont deux sont leurs enfants biologiques.  Pour ce qui est des autres enfants, une petite équipe aide le pasteur à leur trouver des familles adoptives avec des parents au grand cœur. 

Car chaque mois, environ 25 bébés y sont déposés et quelques-uns d’entres eux souffrent de handicaps. 

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Mais dans la plupart des cas, le seul défaut avec ces enfants c’est de ne pas avoir été voulu, alors qu’aux yeux du pasteur ils sont tous parfaits.

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La construction de la boîte

Lee a construit la boîte en 2009, lorsqu'un troisième bébé avait été abandonné sur son seuil de porte.

Parce que lui-même prend soin avec son épouse de leur fils lourdement handicapé et en plus il donne de son temps pour aider à l’hôpital ; l’idée de cette boite prit naissance et d’autant plus que des mères célibataires aimaient mieux laisser leur enfant au soin du pasteur et donc être plus en sécurité là que sur le trottoir quelque part.

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Ce n’est pas la solution ultime ni idéale, mais la solution qui nous permet en ce moment de sauver des vies, de dire ce pasteur au The Daily Signal avec un traducteur de Washington D.C.  Et puis dans un pays où l’adoption est stigmatisée et les mères célibataires ostracisées,cette boite dépôt du pasteur rend un service irremplaçable.

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Ticket doré

Cette histoire du pasteur Lee inspire à l’action car racontée de diverses manières et atteignant un large auditoire, ce qui permet de créer du changement.  C’est après avoir lu cette histoire dans le Los Angeles Times que Brian Ives, un étudiant de 22 ans en cinéma à l’Université de Californie du Sud a décidé de faire un documentaire avec la vie de ce pasteur.  D’ailleurs la semaine dernière, il était à promouvoir la sortie de son film documentaire à Washington D.C.

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Il y raconta la création dudit film au The Daily Signal et de leur dire :

Je voulais savoir d’où provenait tout cet amour.

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Il faut admettre que cet étudiant perçoit son film comme le ticket doré lui permettant de faire carrière à Hollywood.  Alors avec un groupe de dix amis, il fit ses bagages et parcourut quelques 5 000 miles pour se rendre à l’autre bout du monde, afin de vivre avec ce pasteur au sein de son orphelinat.  

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Mais mission ambitieuse que de faire ce film en pays étranger :

Tout semblait arriver pour nous empêcher de sortir ce film, de dire ce cinéaste en herbe. De multiples embûches dont il eut à faire face.  À prime abord, lui et le pasteur ne pouvaient communiquer ensemble que s’il y avait un traducteur présent. 

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Et même si Brian vivait dans un climat familial, les repas se prenaient en silence.  Et lorsqu’il interviewait le pasteur, un traducteur lui faisait des signes pour confirmer s’il formulait une bonne question ou pour s’assurer d’avoir de l’émotion.

Au moment de commencer cette aventure, Brian n’était pas du genre spirituel mais force est d’admettre qu’en cours de route il trouva Dieu et d’ailleurs il dit :  J’étais aveuglé par ce film. Et même d’ajouter : Je voulais être célèbre, mais Dieu a évidemment voulu changer cela et une fois revenu aux États-Unis, je suis devenu chrétien et je vois l’esprit de ce pasteur, ce même esprit qui l’amena à tout sacrifier par amour pour ses enfants. 

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À partir de ce moment Brian oublia la célébrité et laissa son documentaire parler par lui-même et lorsqu’il retourna à Séoul pour y finir son film il dit :

J’étais bien moins intéressé à le forcer à devenir ce que je voulais qu’il soit, mais plutôt à le laisser être lui-même.

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Son film alors s’améliora et s’est ainsi qu’il le termina, en se concentrant bien plus sur le côté humain.  Le résultat donne un film documentaire de 72 minutes qui devrait sortir en salle de cinéma vers le 3 ou 5 mars prochain sous le titre The Drop Box.

Vent de changements

Autant Brian apprit beaucoup en cours de réalisation du film, autant ce pasteur est reconnaissant du projet. 

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Car en présentant son histoire à travers le monde, il espère bien avoir un grand impact.

Je pense qu’à cause de l’influence de ce film, la Loi d’Adoption Spéciale qui est cause principale des abandons de bébés, cette loi pourrait être révisée.

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Mais avec tous ces bébés déposés dans sa fameuse boîte et ce à chaque jour, ce n’est pas facile pour ce pasteur de regarder le film, car ça lui rappelle cette triste réalité.  Et si ça peut laisser aux autres qui le regardent, un sentiment de malaise bien ça pourrait encourager plus d’actions ; de dire ce pasteur et d’ajouter :

Quand je regarde ce film documentaire, bien je ne suis jamais heureux car c’est la triste réalité avec laquelle je dois travailler à chaque jour, mais j’espère vivement que viendra le jour où cette boite ne sera plus utilisée.

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Photos: David Kim.



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