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L'ouverture d'esprit n'est pas racolage... réflexion sur les réactions aux paroles de François sur les personnes homosexuelles

Changement de ton dans l’Église? Changement de personnalité plutôt…

 

Il est particulièrement lassant de lire les commentaires des principaux médias ces jours-ci, où même, d’entendre certains membres de l’Église encourager ces médias en se réjouissant de cette « ouverture » du pape envers les personnes homosexuelles, comme si Benoit XVI et Jean-Paul II n’avaient pas toujours eu, exactement la même attitude, exprimée selon leur personnalité plus réservée de prélats européens.

 

Comment des chrétiens peuvent-ils entrer dans ce jeu de racolage qui consiste à laisser entendre que ce « changement de ton », qui n’en est pas un, pourrait être le garant de changement, d’adaptation, tel que le souhaite et le laisse entendre des journalistes qui ont tout autant à cœur les enseignements du Christ que l’auteur de ces lignes tient à répandre les enseignements du Marxisme aux personnes qui n’auraient pas encore été contaminées par sa bêtise…

 

Je reprendrai deux commentaires parus sur le site du Journal de Québec du 30 juillet 2013, courts et qui ont le mérite de bien exprimer ce que doit être une authentique charité :

Le Pape a dit qu'on devait accueillir un homosexuel qui cherche Dieu... comme il faut accueillir un alcoolique, un batteur de femme, une prostituée, et tout pécheur... dans la conversion à Dieu. Comme disait le Christ : 1) Il n'est pas venu pour le juste mais pour le pécheur; 2) Nul n'entre au Royaume du Père qui n'obéit pas à ses commandements; 3) Donc, convertissons-nous : “Va et ne pèche plus.”

Il faut vraiment se boucher les oreilles, se fermer l'intelligence et se geler le coeur pour comprendre autre chose de celui que le Christ nous a laissé comme assise de l'Église dans le temps qui passe. »

À un commentaire qui lui reprochait de comparer la pratique homosexuelle avec l’alcoolisme ou le batteur de femme, M. Allaire répondait très justement :

Que nous soyons tous des pécheurs, que nos péchés soient populaires ou impopulaires à une époque, n'est pas un amalgame mais une observation élémentaire qui rend compte de la nécessité d'un Sauveur. Pour cela, nous devons être tous reconnaissants envers le Seigneur et ouverts à toutes les personnes affligées par le péché, qu'il s'agisse de la pratique de l'homosexualité ou de l'ivresse... Et cette ouverture n'a de sens que celui de devenir parfait comme notre Père est parfait, car aucun péché n'entre au Paradis. C'est la raison pour laquelle l'amour du prochain est proportionnel au combat contre le péché qui les afflige. La solidarité avec le malade passe par sa libération de sa maladie. La solidarité envers sa maladie est une attaque contre ce prochain.

La fraîcheur de l'amour que le Pape offre est celle du Christ qui mangeait et s'assoyait avec les pécheurs... pour les mener sur le Chemin de la Vie et de la Vérité.

Quand on saisit cette nuance, on ne parle pas de changement de ton mais d'approfondissement de la mission. Et on ne risque pas la confusion d'autrui, en notre époque, entre le pécheur appelé à la conversion et le péché qui cherche cruellement à l'en retenir.

Si l’Église du Québec veut tomber dans le racolage et l’hypocrisie, elle ne s’attirera qu’une estime d’apparence des médias, heureux de trouver des idiots utiles qu’ils mépriseront sincèrement, et utiliseront, le temps que ces amis de circonstance voudront bien jouer le rôle du chrétien « ouvert », chrétien qui confond "ouverture" avec une parole véritablement ouverte à l’amour du prochain et prêt à lui donner ce qu’il y a de meilleur : la vérité dans un écrin d’amour. Ce que fait le pape François.

 

Trop de chrétiens choisissent une apparence de communion avec l’esprit du monde. Nous aimerions les voir, sans hésiter prendre exemple sur cet homme humble qui ne joue pas avec la vérité, qui a répété sans hésitation la fermeture à l’hominisation des femmes par une caricature d’ordination, et fermé la porte à tout débat sur l’avortement en affirmant aux médias qu’ils connaissent déjà la position de l’Église sur le sujet.

 

Cette attitude d’humilité vraie est la même que celle de Benoît rencontrant les victimes de pédophilie dans l’Église, que celle de Jean-Paul II pardonnant à celui qui avait tenté de le tuer et demandant pardon pour les crimes commis dans l’Église et en son nom.

Non, il n’y a pas eu de changement de ton, mais bien plutôt, un changement de personnalité, qui peut plaire davantage aux médias. Ne tombons pas dans ce jeu malhonnête de la flatterie sur l’ouverture d’esprit, qui n’apportera aucun fruit, mais qui laisse espérer aux ennemis du Christ une trahison de son enseignement qui les cautionnerait dans leurs erreurs. Ce qui n’arrivera pas.

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