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L'OCVF vous invite à la Marche pour la Vie à Ottawa, ce 10 mai 2012!

 

 

 

Un article de l'OCVF paru ce 16 avril 2012:

Nous vivons à une époque et dans un pays qui accordent une importance majeure au concept de « droits » – droits qui, malheureusement, sont souvent complètement dissociés des responsabilités qu’ils devraient entraîner. Il est certain que mes droits, vos droits, s’arrêtent là où commencent ceux de notre prochain. Mais qui donc est mon prochain – mon voisin, demande saint Luc dans son Évangile (Lc 10, 25).

Chaque année, au Canada, quelque 100 000 de nos « voisins » les plus vulnérables sont sacrifiés sur l’autel du « choix », dans l’exercice de ce que certains considèrent à tort comme un « droit ». Parmi ceux et celles qui ont été avortés au cours de la dernière année seulement, se trouvait peut-être un futur Premier ministre ou une scientifique de pointe, un compagnon de jeu pour nos enfants ou encore, notre futur gendre ou notre future belle-fille.

L’enfant dans le sein de sa mère est véritablement notre prochain et doit être respecté comme personne depuis sa conception. C’est un fait scientifique reconnu que chaque enfant à naître est, dès le début de son développement, un être humain unique et absolument irremplaçable. Il nous revient donc de travailler sans relâche à la réforme de nos lois pour qu’elles reflètent l’humanité et le droit fondamental à la vie des plus petits de nos voisins. Nous ne leur devons rien de moins! En tant que citoyens libres et responsables, nous portons tous cette responsabilité.

L’histoire a maintes fois prouvé que là où l’on ne respecte pas le droit à la vie de l’enfant à naître, d’autres droits sont tôt ou tard bafoués. Il suffit de considérer la récente affirmation d’un groupe d’éthiciens médicaux associés à l’Université Oxford (Angleterre) pour saisir où mène la logique d’une culture pro-avortement; selon eux, les nouveau-nés n’ont aucun « droit moral à la vie ». Dans une telle société, l’infanticide devient acceptable.

L’avortement nous blesse tous

Ceux qui à tort défendent le prétendu « droit » à l’avortement font fi d’une réalité bien simple: en fin de compte, personne ne bénéficie de l’avortement! La conséquence la plus flagrante et la plus aberrante de l’avortement est l’élimination d’une vie humaine innocente. L’impact destructeur de l’avortement ne s’arrête toutefois pas là. La femme qui se soumet à l’avortement subit presque toujours des conséquences profondément négatives. La multiplication, chaque année, des cas de « syndrome post avortement » confirme cette évidence. La recherche démontre aussi que les pères d’enfants avortés expérimentent souvent des sentiments profonds de vide et d’isolement. Les sœurs et frères survivants des enfants avortés se sentent souvent coupables de simplement exister et souffrent fréquemment de dépression et d’une tristesse accablante. On appelle désormais ce phénomène « syndrome du survivant de l’avortement ». Dans d’autres cas, les grands-parents d’enfants avortés ressentent un profond sentiment de trahison et de vide.

Et qu’en est-il de notre société dans son ensemble? Dans son encyclique Evangelium Vitae, le bienheureux Jean-Paul II nous mettait en garde: l’avortement pose une « menace contre la vie, non seulement d'individus, mais de la civilisation tout entière ». 1 D’une manière ou d’une autre, chacun d’entre nous est appauvri par la culture de mort ambiante qui menace de nous contaminer. Une société qui tolère l’avortement est une société qui fait de l’être humain un simple moyen de parvenir à une fin. Une société qui continue à tolérer la destruction de ses membres les plus faibles tolérera inévitablement la destruction des « relativement faibles »: les personnes handicapées, malades, marginales et celles qui nous dérangent. Peut-on se sentir en sécurité et s’épanouir véritablement dans une telle société?

Choisir la vie

Les défis auxquels nous sommes confrontés nous intimident parfois. Il faut alors nous rappeler que le changement survient chez une personne à la fois. Être pro-vie signifie respecter la vie humaine à chaque stade de son développement et en toutes circonstances. Si nous voulons que notre message soit entendu, nous devons réfléchir à nos propres attitudes et à notre propre mode de vie. Pour apporter un changement positif il faut d’abord nous assurer d’être cohérents dans nos propres actions. Nous devons nous poser la question: « Est-ce que ma manière de vivre mon quotidien contribue à l’avènement d’une culture de la vie? »

Des signes d’espoir se manifestent et confirment qu’une culture de la vie commence à voir le jour autour de nous. Au début de l’année, dans un rapport détaillé intitulé Avec dignité et compassion – Soins destinés aux Canadiens vulnérables, 55 députés fédéraux représentant tous les partis politiques ont jeté un regard résolument pro-vie sur les soins palliatifs et les questions de fin de vie. De récents sondages ont démontré à maintes reprises que plus de la moitié des Canadiens croient que la vie humaine devrait être protégée avant la naissance 2. Il est clairement temps d’exercer des pressions sur nos législateurs pour arriver à rouvrir le débat public sur l’avortement. Commençons par laisser savoir aux membres du Parlement que nous soutenons les efforts du député Stephen Woodworth (Kitchener centre) qui demande au Parlement de reconsidérer les preuves scientifiques concernant l’humanité de l’enfant à naître.

C’est donc un rendez-vous, le 10 mai, sur la Colline parlementaire! Ensemble, nous marcherons pour la vie!

Le 10 mai 2012


1 Bienheureux Jean-Paul II, Evangelium Vitae, no 59

 

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