Un grand nombre de personnes malades, handicapées ou âgées se disent terrifiées d’entrevoir, avec le projet de loi 52 visant à introduire l’euthanasie, l’abus fatal qui se pratiquera à leur endroit lorsque leur mandataire exténué viendra demander leur euthanasie « en leur nom » (les mandataires sont chargés de prendre les décisions pour toute personne jugée « inapte »), jugeant qu’elles n’ont plus leur raison d’être parce qu’ « improductives », « dépendantes » et « un fardeau excessif ». Il est vrai que ce n’est pas la totalité des personnes handicapées et malades qui ne s’opposeraient pas à l’euthanasie de leur personne. Les souffrances qu’elles peuvent éprouver en raison du manque de solidarité et d’accueil à leur endroit peuvent les pousser à la dépression. Mais il ne faut pas conclure que toutes les personnes malades, handicapées, âgées ou mourantes ont fatalement le désir de mourir euthanasiées. Si on ouvre la porte à l’euthanasie, on peut aisément prévoir que ce choix « instantané » pourrait devenir le seul choix possible, et en très peu de temps. Quelle tragédie alors que le droit au refus de traitement et les bons soins palliatifs rendent l’euthanasie non-nécessaire.
Isabelle O’Connor
Gatineau
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