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L'euthanasie au Québec : Attention à ce que vous souhaitez!

Un texte paru sur le site de l'Euthanasia Prevention Coalition du 22 janvier 2013, par Alex Schadenberg, directeur général (traduction CQV) :
 
(Alex Schadenberg, directeur général de l'Euthanasia Prevention Coalition)
Le gouvernement du Québec semble vouloir légaliser l'euthanasie, qu'il qualifie de « mort assisté » en définissant l'euthanasie comme une forme de soins de santé.
Selon l'analyse du rapport de la Commission québécoise « Mourir dans la Dignité » et les propositions du récent rapport Ménard, il semble que le Québec envisage de mettre en œuvre une loi sur l'euthanasie qui reflète le droit belge.
L'euthanasie est le fait intentionnel de causer la mort, où que la mort soit causée directement à partir de cet acte. L'euthanasie a toujours été définie dans le cadre de la Loi sur les homicides dans le Code criminel, parce que, quel que soit le motif, l'euthanasie est un acte de mise à mort.
Comment le meurtre peut-il se définir comme une forme de soins de santé?
En définissant l'euthanasie comme soins de santé, l'accès à l'euthanasie va inévitablement être étendu à tout le monde, car tout le monde a droit à un accès égal aux soins de santé. Les gens qui veulent agrandir l'accès à l'euthanasie, dans un proche avenir, auront recours à la clause d'égalité dans la Charte canadienne des droits pour convaincre les tribunaux d’étendre logiquement le « droit » à l'euthanasie. Le gouvernement du Québec semble avoir délibérément défini l'euthanasie comme un traitement médical afin de le présenter sous une forme permise limitée, puis de laisser les tribunaux étendre l’euthanasie à presque tout le monde.
Il est intéressant de constater que le Québec a choisi d’imiter la loi belge sur l’euthanasie. La Belgique a légalisé l'euthanasie en 2002 et les études ont constaté des abus importants principalement liés aux définitions imprécises et largement ouvertes que la loi belge utilise.
Trois études récentes de la région de la Flandre ont constaté que :
1. 32 % de tous les décès par euthanasie ont été effectués sans demande explicite.
2. 47 % de tous les décès par euthanasie n'ont pas été signalés comme étant des euthanasies.
3. Les infirmières euthanasient leurs patients, même si la loi belge limite l'acte d'euthanasie aux médecins.
Il est important de noter que, même si des études indépendantes ont constaté que des abus importants se produisent malgré la loi belge sur l’euthanasie, pas un seul médecin n’a été poursuivi en Belgique.
Maintenant, le gouvernement belge envisage de modifier la loi sur l'euthanasie pour inclure les enfants et les personnes atteintes de démence et de la maladie d'Alzheimer. Ce serait une nouvelle fois élargir les définitions pour permettre à de nouvelles catégories de personnes d’accéder à l’euthanasie.
Compte tenu des préoccupations québécoises liées à la maîtrise des coûts des soins de santé et le souci des erreurs médicales, n'est-il pas probable que Québec suivra l'exemple de Belgique?
Le seul moyen de protéger efficacement la population est de maintenir l'euthanasie comme un acte illégal et d'assurer des soins de qualités aux personnes atteintes de maladies chroniques ou terminales.
Aux gens favorables à l’euthanasie nous disons faites attention à ce que vous désirez, car cela peut devenir quelque chose que vous ne souhaitez pas...
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