Sur le blog de Jeanne Smits du 2 avril 2013:
(Mgr José Ignacio Munilla, évêque de San Sebastian en Espagne)
« Massacre des innocents », « holocauste silencieux » : l’évêque de San Sebastian, réagissant à l’annonce d’une augmentation de 22 % du nombre d’avortements dans la région basque espagnole, a dénoncé avec force ces atteintes à la vie innocente et demandé qu’on rende sa dignité à la procédure d’adoption.Dans le même temps il a rappelé à l’organisme Caritas son engagement à venir en aide aux femmes enceintes en situation de pauvreté. Mgr José Ignacio Munilla a fait ces déclarations du haut de la chaire de sa cathédrale, à l’occasion de l’office du Vendredi Saint.Infocatolica rapporte plusieurs éléments de cette homélie qui a fait beaucoup de bruit en Espagne en raison des termes choisis.Mgr Munilla a signalé la « contradiction » qu’il y a à chercher des enfants à adopter dans des pays lointains en même temps que l’on « rejette la possibilité de donner à adopter l’enfant de nos entrailles ». Il s’agit là, dit-il, d’une attitude « hypocrite » qui ne met pas le bien de l’enfant au premier plan. « Ne le tuez pas ! Donnez-le à des gens qui l’aiment aussi, et qui sont disposés à donner leur vie pour lui ! »C’est dans une même logique qu’il a rappelé l’engagement de Caritas d’aider les femmes enceintes en situation de détresse matérielle à mener leur grossesse à terme et à éduquer leur enfant, soulignant que 44 % des femmes qui ont avorté dans sa région en 2011 étaient étrangères, signe que « dans un nombre non négligeable d’avortements » la pauvreté en est la cause. « Plus aucun enfant ne doit mourir faute de ressources économiques », a-t-il lancé.Mais il y a une deuxième victime de l’avortement, a-t-il ajouté : l’expérience prouve qu’il s’agit de la femme qui l’a subi. Il a insisté pour que le Centre d’orientation familiale de son diocèse se penche sur cette détresse, par le biais du « Projet Rachel » et sa « thérapie de guérison pour les femmes blessées par le drame de l’avortement ».(...)
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