L'animateur choque souvent par ses propos, mais il reflète aussi parfois le bon sens d'une majorité silencieuse. Sur le site du Journal de Montréal du 26 mars 2013:
Les attaques formulées par l’animateur Jeff Fillion relativement à la campagne de lutte contre l’homophobie orchestrée par le ministère de la Justice du Québec lui ont valu des messages haineux et des menaces de mort sur les réseaux sociaux, a-t-il dénoncé lundi à son émission Radio-Pirate.
(...)Lundi, Fillion est revenu sur la controverse en parlant du lobby rose comme l’un des plus puissants. «Oui je suis borné, et savez-vous quoi? Je tiens à une chose qui est primordiale : le droit de dire les choses que j’ai envie de dire. Je veux ce droit jusqu’à mon dernier souffle. Le terme dégueulasse a peut-être choqué des gens, mais y’a personne ici à Radio-Pirate qui veut du mal à aucun membre de la communauté gaie. J’ai des amis qui le sont. (…) Avez-vous fini d’être des victimes, avez-vous terminé ça, là, le rôle de victime? On est plus capable de ça. Vous voulez être comme tout le monde, quand on est comme tout le monde, on vit comme tout le monde. Ça veut dire se faire lancer des fleurs, pis de temps à autre dans un sujet on n’est pas d’accord pis y va y avoir quelques pots qui vont revoler ici et là, ça arrive ça.»Sur FacebookSur Facebook notamment, où les messages peu flatteurs à son endroit ont abondé – et même des menaces de mort, selon lui – pendant le week-end, Jeff Fillion a écrit lundi : «Message à la communauté gaie : je vous respecte et je ne vous veux pas de mal. Je suis contre l'homophobie, je suis pour la reconnaissance de vos droits dans la société. Concernant la pub du gouvernement 1) c'est pas le rôle de l'État de faire cette campagne 2) On coupe les BS pour 25 millions $, mais on met 8 millions $ dans cette campagne. C'est discordant! 3) La pub est produite pour provoquer et partir un débat. C'est fait! Arrêtez les commentaires haineux et débattez! Pour terminer, soyez tolérants envers ceux qui ne pensent pas comme vous à 100 %. La tolérance, c'est pas seulement envers vous.» (...)
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