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J'étais prête à aller en enfer pour l'avortement légal...et alors j'en ai vu un

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J'étais même prête à aller en enfer pour l'avortement légal - et alors j'en ai vu un.

Par Abby Johnson de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Chaque jour, je prenais le même chemin pour revenir de l'établissement de Planned Parenthood que je dirigeais. Les officiers de police qui venaient nous donner une «formation de sécurité» une fois par année nous recommandaient de changer d'itinéraire pour retourner à la maison. Ils venaient nous avertir du danger que représentaient les pro-vie à l'extérieur de la clinique. Ha.

«Vous ne devez jamais prendre le même chemin pour retourner à la maison. Changez-le continuellement. Vous ne savez jamais quand un de ceux-là pourrait vous suivre» disaient-ils.

Je ne m'en faisais pas trop au sujet des pro-vie à l'extérieur de mon établissement. Je les connaissais. Ils me connaissaient. Ils m'offraient toujours de l'aide et semblaient sincèrement se soucier de moi. C'était embêtant. C'était foncièrement impossible de haïr des personnes qui étaient si gentilles envers moi, même si tous mes supérieurs m'avaient enseigné à les haïr. Le 26 septembre, j'ai vu quelque chose qui m'a ébranlée au plus profond de mon être. J'ai vu un bébé de 13 semaines mourir par avortement. Je le voyais se débattre pour sa vie. Je l'ai vu droit devant moi sur un écran à ultrasons. J'étais assommée, choquée, horrifiée... et honnêtement, je me sentais bien stupide. Comment ai-je pu me laisser séduire par les mensonges de cette organisation? Comment ai-je pu permettre que cela arrive pendant huit ans?

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Le 4 octobre, j'étais assise dans mon salon avec ma fille dans les bras et je me demandais si j'allais avoir le courage d'admettre que je m'étais trompée pendant si longtemps. Allais-je avoir le courage d'admettre que moi-même j'étais menteuse? Je déteste les menteurs... et je réalisais que j'avais été la plus grosse menteuse que je connaissais. Est-ce que je serais capable de rompre avec mes amies? Est-ce que je pourrais renoncer à mon gros salaire et à la promesse de promotion?

Ce dimanche après-midi, je ne savais pas. Je ne voulais pas quitter. Je ne voulais pas être mal à l'aise. Cependant, je n'arrivais simplement pas à justifier ce que j'avais vu. Je savais que je ne pouvais pas rationaliser mon comportement, ma vie.

Pendant plusieurs années, je m'étais posé la question : «Si je mourais, est-ce que j'irais au ciel ou en enfer?» Je me souviens d'avoir pensé que j'irais probablement en enfer à cause de ma participation active et fière dans la promotion de l'avortement. Et d'une certaine manière, je m'étais convaincue que c'était correct... que j'étais prête à passer l'éternité en enfer pour offrir le service de l'avortement.

Mais le 5 octobre, j'étais assise dans mon bureau et je me posais la même question. Cette fois-ci, ma réponse était différente. Non, je n'étais pas prête à risquer de passer l'éternité en enfer pour permettre aux femmes de continuer à tuer leurs enfants. Non, je ne serais plus une complice de cette brutalité. Mais où est-ce que je pourrais aller? Est-ce que ces pro-vie vont vraiment m'accepter? Je veux dire, ils ont toujours dit que oui, mais comment pourrais-je le croire? Comment pourraient-ils simplement m'accepter...connaissant mon passé? Comment pourraient-ils me pardonner la manière dont je les ai traités pendant de nombreuses années? Je ne savais pas quelle serait leur réaction, mais je savais que je devais prendre cette chance.

Alors, j'ai tourné à gauche plutôt qu'à droite en sortant de notre stationnement. Je me suis dirigée vers leur bureau. Je me suis vidé le cœur. J'ai reconnu que oui je m'étais trompée... tellement trompée.

Et ils m'ont pardonné. Ils n'ont pas commencé à dresser la liste de mes fautes passées. Ils ne m'ont pas fait sentir l'humiliation et n'ont pas exigé d'excuses. Ils ont juste pardonné.

Je me rappelle qu'une fois mon histoire sortie dans les médias nationaux, un journaliste a appelé et demandé à parler à un membre du bureau pro-vie où je m'étais réfugiée. Ce reporter voulait une exclusivité. Il voulait savoir si j'étais bien méchante quand je travaillais pour Planned Parenthood. Il voulait quelques exemples de mauvais coups que j'avais fait subir aux opposants sur le trottoir.

Je m'attendais à ce que tout mon linge sale et embarrassant soit étalé sur les ondes lorsqu’elle répondrait à ses questions. Mais à la place, j'ai entendu ceci : « Je ne connais plus cette personne-là. Abby est une nouvelle créature en Christ et c'est de cette Abby-là dont je veux parler.»

Je n'ai jamais expérimenté un amour comme ça de la part d'une amie. Et maintenant je l'ai reçu d'une femme que je connaissais seulement depuis trois semaines... d'une femme que j'avais injuriée et engueulée... d'une femme qui avait connu mon pire côté. Mais la voici qui m'offrait ce cadeau du pardon. Assurément, c'était un cadeau que je n'avais pas mérité de sa part. Mais il était là sans rien exiger en retour. Je pense souvent à ce moment et je réalise que c'est probablement l'expérience la plus proche du pardon du Christ que je connaîtrai jamais ici sur terre. Mon compte a été effacé.

Pouvez-vous aimer les gens en vérité? Absolument. Je pense que la meilleure question est : le voulez-vous? Voulez-vous regarder par-dessus leur péché et voir la créature de Dieu? Voulez-vous tendre la main avec miséricorde et amour plutôt qu'avec colère et condamnation? Êtes-vous prêts à rencontrer les gens au stade où ils sont et en prendre soin peu importe leur éloignement par rapport au point où vous voudriez qu'ils soient? Pouvons-nous essayer d'aimer comme Dieu aime?

Ça me fait toujours rire quand je dis à quelqu'un combien de travailleurs d'avortoirs ont quitté leur emploi par mon ministère And Then There Were None (Et puis il n'y en avait plus). Ils sont abasourdis.Ils ne peuvent pas croire que 128 personnes sont venues à nous dans les deux dernières années. Qui aurait pensé que ces personnes pourraient avoir un si profond changement de cœur? Nous prions pour que cela arrive, et quand cela se produit, nous sommes surpris!

Chers amis, ces travailleurs quittent l'industrie de l'avortement parce qu'ils peuvent finalement voir qu'il y a une aide réelle pour eux. Ils ne quittent pas parce que des gens leur ont dit qu'ils étaient des «tueurs de bébés». Ils ne quittent certainement pas parce que quelqu'un leur dit qu'ils vont «brûler en enfer» à cause de leur travail dans cette industrie. Ils quittent parce que nous sommes maintenant capables de leur offrir aide et guérison. Ils quittent parce qu'ils veulent quelque chose de mieux pour eux-mêmes. Ils quittent parce que nous les aidons finalement à voir que nous nous soucions sincèrement d'eux.

Nous devons toujours nous rappeler que ces travailleurs ne sont pas nos ennemis. Les avorteurs ne sont pas nos ennemis. Notre ennemi, c'est le péché. Peu importe combien ils sont impolis envers nous, peu importe combien ils nous ignorent, peu importe combien de fois ils nous disent de nous «trouver du travail» ou autre chose semblable... ils VONT FINIR par quitter. Mais cela ne se produira que si nous sommes Christ pour eux. Nous n'avons pas à leur prêcher. Je me rappelle avoir entendu une fois que «Dieu est un gentleman». Dieu ne forcera personne et nous ne devrions pas le faire non plus.

Priez. Soyez bons. Aimez-les. Et si vous ne pensez pas pouvoir les aimer, alors restez loin d'eux. La seule chose qui va garder un travailleur de l'avortement dans l'industrie plus longtemps, c'est un pro-vie qui le condamne.

Et si vous étiez la raison pour laquelle un travailleur de l'avortement tourne à gauche plutôt qu'à droite? Vous pouvez l'être. Je remercie Dieu chaque jour de ma vie pour les personnes qui m'ont fait «changer de voie».

Pour plus d'information sur la manière dont vous pouvez aider les travailleurs des avortoirs, visitez www.abortionworker.com



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