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Ils voulaient adopter -- mais alors l'agence leur demanda de prendre QUATRE enfants à besoins particuliers

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Par Rebekah O'Brien de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

La famille Onufers savait qu’elle voulait adopter depuis longtemps, mais elle ne s’attendait pas à ce que on leur donne d’un coup quatre enfants dans une situation à risques.  Après avoir visité la Chine et vu de nombreux enfants dans une extrême pauvreté, Ryan et Érikah Onufers étaient convaincus que l’adoption était un appel de Dieu pour leur couple :

On voulait adopter avant même d’avoir nos propres enfants, pour que ces enfants adoptés puissent se sentir choisis et non pas comme une solution de rechange.

Comme ils approchaient de leur cinquième année de couple, ils ont contacté une agence de placement et d’adoption puis entamèrent le processus stressant de remplir les formulaires pour permettre à l’agence de faire enquête sur eux.  Après seulement deux mois, ils se sentirent menés dans une autre direction.  Ils avaient décidé d’adopter autant localement qu’internationalement mais, leur espoir d’adopter un enfant d’Haïti fut vite déçu : Haïti fermait ses portes aux personnes de l’extérieur voulant adopter. Alors Érikah téléphona à une agence de placement locale et peu après signa pour une formation pour les préparer à ça :

On décida dès la première nuit d’adopter un couple de frère et sœur, que trois enfants seraient vraiment le maximum qu’on pourrait prendre.

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Cinq mois après avoir commencé le processus et juste avant de terminer cette formation, l’agence laissa un message sur le téléphone pour Érikah :

Nous savons que vous n’avez pas terminé la formation et que vous ne serez pas acceptés avant un an mais, nous pensons que des enfants qu’on a à placer vous conviendraient parfaitement, ils sont quatre enfants.’’  Puis ce message disait aussi que ces enfants étaient âgés de un an, deux ans, trois ans et six ans et avaient des besoins spéciaux; c’était un placement d’urgence pour des enfants avec de grands besoins.

J’ai senti de suite le besoin de dire oui, mais j’étais inquiète que Ryan n’accepte pas.  On possédait un camion pickup et une voiture sport, mais on vivait dans une petite maison, puis on n’avait rien pour recevoir quatre enfants d’un coup et encore moins avec des besoins spéciaux.

Mais Ryan n’hésita pas : Je sais que ces enfants sont les nôtres, je sais aussi qu’on doit répondre oui car Dieu s’occupera de tout.

Et quarante-cinq minutes plus tard, ces enfants arrivaient déjà chez les Onufers, tous étaient aux couches et trois d’entres eux ne parlaient pas alors que la plus âgée refusait de parler. Le plus jeune était un garçon de un an dont le crâne était fracturé et qui pouvait à peine ramper, il avait été trouvé abandonné derrière les marches menant au logement de la mère qui venait d’accoucher. Les deux filles, deux ans et trois ans, avaient elles été trouvées à un pâté de maisons de chez elles, dans une épicerie à voler pour manger.  Au cours des deux heures qui suivirent leur arrivée, l’agence compléta leur évaluation avec Érikah tandis que Ryan courait dans toute la maison après ces enfants, il s’occupait d’eux jusqu’à ce qu’ils s’endorment finalement vers deux heures du matin. Puis pendant plusieurs jours, ils dûrent aller chez un médecin pour une évaluation des enfants, en s’occupant d’abord du bébé avec la tête fracturée, puis pour traiter les problèmes de malnutrition de la plus jeune, aller souvent chez la coiffeuse afin de venir à bout des problèmes de moustiques dans les cheveux et défaire les nœuds et les dreadlocks et surtout acheter une minivan. Ils dûrent aussi faire plusieurs voyages au magasin afin de leur acheter des vêtements et chaussures neuves et aussi de la literie et ce au plus grand bonheur des enfants.  Ryan et Érikah attendaient avec anxiété le moment où la Cour déciderait si oui ou non ces enfants devaient retourner à leur mère naturelle, ce qui était dans un délai de plus ou moins trois mois.

Nous avons prié pour leur mère chaque jour en sachant que Dieu nous aiderait s’il fallait leur dire au revoir, que ce serait ok s’ils devaient nous les enlever.  Mon mari persistait à dire et à croire que ce sont nos enfants et donc qu’ils ne retourneraient pas à leur mère, de lui faire confiance.

Deux mois plus tard Érikah recevait un appel d’une travailleuse sociale du quartier qu’elle ne connaissait pas, lui disant qu’un appel inattendu de la Cour prenait place en ce moment même et que les droits parentaux de la mère venait d’être supprimés.

Juste comme ça, on n’en revenait pas Ryan et moi et autant on était excité d’avoir les enfants et autant on était désolé pour leur mère, on priait Dieu de lui donner la paix.  Ce sont les trois dernières années qui furent les plus éprouvantes de toute notre vie : seize diagnostics de maladie mentale avaient été décelés chez ces enfants et trois de maladies chroniques, puis plusieurs visites chez des thérapeutes en plus de leur faire l’école chez nous. Il y a eu aussi bien des traitements à l’hôpital, des crises de rage et des restrictions….mais à travers tout ça, bien des joies et ce, plus que je n’aurais imaginé possible.

Le plus jeune vint à marcher vers les bras de Ryan à la troisième nuit chez eux, il se mit à parler à dix-huit mois et avant l’âge de deux ans, on l’entraînait pour aller au petit pot; aujourd’hui il est en santé et heureux.  La plus jeune appela Érikah maman dès le deuxième jour et en trois semaines recouvrait la santé, c’est une enfant affectueuse et attachante.  La plus vieille des filles fut diagnostiquée d’autisme et à la maternelle reçut tout de même une médaille pour avoir été la plus gentille du groupe, elle termina la maternelle avec une autre médaille. Le plus âgé quant à lui avait été maintes fois abusé et souffrit dans les quatre différentes familles d’accueil dans lesquelles on l'avait placé, il connut des sévices dans les sept autres qui suivirent; de plus, il avait déjà côtoyé les gangs et connaissait les armes mais maintenant, il fait tous ses efforts pour devenir un homme de Dieu. 

Nous ne sous-estimons pas les grands cadeaux que la Vie nous a faits, nous en sommes bénis et le désir d’adopter est si beau, nous sommes si reconnaissants de les aimer et de les chérir, ces quatre enfants qu’on a choisis de garder; comme le Divin Père qui nous aime et nous chérit.

Un argument commun souvent utilisé en faveur de l’adoption est que tant d’enfants sont non désirés ou battus ou négligés par leurs parents.  Ou bien alors qu’on doit les placer en famille d’accueil, et là des enfants subissent des sévices alors est-ce vraiment ce que l’on désire pour eux?  Et donc, ne serait-ce pas mieux que ces enfants ne viennent pas au monde?

Mais la famille Onufers au contraire par leur brillant exemple réfute cet argument.  Personne d’entres nous ne peut savoir ce que la vie d’un enfant serait, peu importe les circonstances en lesquelles ils naissent.

Il reste que des miracles se produisent et ils arrivent à chaque jour, aucun enfant ne peut être non voulu.



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