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Il reprend vie alors que l’hôpital menaçait de le faire déclarer «en état de mort cérébrale» malgré l’opposition de ses parents.

Par Kirsten Anderson de LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

CORPUS CHRISTI, Texas, 2 février 2015 (LifeSiteNews.com) – Un garçon de 12 ans, tombé dans le coma suite à une crise d’asthme très sérieuse, a recommencé à respirer normalement quelques heures à peine après que les responsables d’un hôpital du Texas aient menacé d’arrêter son respirateur artificiel en prétextant que le garçon était légalement «en état de mort cérébrale». Les parents de l’enfant ont d’ores et déjà obtenu une ordonnance du tribunal exigeant que l’hôpital le nourrisse par gavage jusqu’à son transfert dans un autre hôpital dans quelques jours.

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Joey Cronin a été admis au Driscoll Children’s Hospital de Corpus Christi le 14 janvier dernier alors qu’il souffrait d’un arrêt cardiaque suite à une crise d’asthme. Dans une entrevue accordée la semaine dernière à LifeSiteNews, le père de Joey, George Cronin, déclarait que le personnel de l’hôpital en question était plutôt pessimiste dès le départ quant aux chances de Joey de s’en sortir même si le garçon avait présenté des signes de lucidité comme ouvrir ses yeux, serrer la main de ses parents et répondre à d’autres stimuli externes. 

«Ils étaient très pessimistes» confia George Cronin à LifeSiteNews la semaine dernière. «Le soir même de son admission à l’hôpital, on me dit que Joey n’avait probablement que quelques heures avant qu’on ne doive lui enlever le respirateur artificiel». Néanmoins, après avoir ausculté le jeune garçon pour s’assurer qu’il était bien en état de mort cérébrale, ils durent faire marche arrière face à la réaction du patient et se plièrent alors au désir des parents de le maintenir sur le respirateur artificiel. Ils refusèrent cependant de lui installer une sonde d’alimentation.

Quelques jours plus tard, lorsque Joey tomba dans le coma, l’hôpital devint plus décidé que jamais de le faire déclarer en état de mort cérébrale (le seuil critique qui légalise, au Texas, l’émission d’un certificat de décès). Avec un tel certificat, l’hôpital peut enlever les appareils de maintien en vie et ce malgré l’opposition des parents. Après avoir consulté un avocat, les parents s’opposèrent à toute auscultation ultérieure et allèrent demander de l’aide au groupe Alliance Defending Freedom, une association chrétienne de défense légale. Leur seul désir était de maintenir Joey en vie jusqu’à son transfert dans un autre hôpital, un établissement qui lui procurerait des soins adéquats sans pour autant perdre confiance en sa survie.

Un hôpital de Houston avait déjà accepté de le prendre et un autre du New Jersey avait manifesté son intérêt. La grande difficulté, pour les parents, était de savoir si Joey pourrait recevoir de l’hôpital où il était présentement les traitements nécessaires à son transfert ultérieur. Ils contactèrent à cette fin les divers médias pour alerter la population à ce sujet et pour inviter les gens à contacter le personnel de l’hôpital en question pour leur demander de ne pas abandonner tout espoir pour Joey.

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Dans la soirée de vendredi dernier, les avocats de Alliance Defending Freedom obtinrent un mandat obligeant l’hôpital de pourvoir à l’alimentation de Joey.

Le mandat arrivait à temps : quelques heures plus tard, le garçon surprenait tout le monde en mâchant le tube de son respirateur artificiel, signe vital des plus évidents. On lui fit immédiatement une trachéotomie pour lui permettre de respirer librement et, peu de temps après, il remuait les orteils.

Ses parents espèrent obtenir son transfert dans quelques jours.

«On nous dit qu’il est presque prêt à ce transfert» avoua son père par téléphone à LifeSiteNews «et nous croyons que cela ne devrait pas tarder».

La famille Cronin possède une assurance-vie, mais elle ignore si cette assurance couvre tous les soins prodigués à Joey y compris son transfert. De plus, son père George Cronin a été obligé de s’absenter de son travail pour être aux côtés de son garçon, absence sans solde évidemment. La famille organise donc une levée de fonds via PayPal à l’adresse suivante : [email protected].

On demande également aux personnes qui connaîtraient des hôpitaux à l’extérieur du Texas pouvant recevoir Joey de bien vouloir communiquer avec l’auteur de cet article à [email protected] . Les parents se sentiraient plus à l’aise de faire soigner leur fils dans un État où la mort cérébrale n’est pas équivalente à la mort légale.

George Cronin ajoute cependant que depuis la tournure des événements l’hôpital Driscoll Children’s s’est montrée beaucoup plus compréhensive en ce qui concerne Joey. Comme il l’avouait à LifeSiteNews : «Tout va bien maintenant. Le personnel est très coopératif et mon intention n’est certes pas de leur faire jouer le rôle du méchant».

Selon le blogueur Charlie Johnston qui avait alerté LifeSiteNews au sujet de Joey, cette insistance de Driscoll Children’s à émettre un diagnostic de mort cérébrale ne relève pas tellement de l’hôpital lui-même que de la culture ambiante.

Comme il l’écrivait récemment dans son blog : «Il est important de se rappeler que la façon d’agir de Driscoll n’est pas la cause de ce problème mais plutôt le symptôme de notre situation actuelle. Le personnel médical n’a fait que mettre en œuvre ce qui est maintenant le protocole normal dans nos institutions. Hélas, on peut se demander si ces protocoles aident vraiment les professionnels de la santé ou s’ils ne sont pas tout simplement des excuses pour justifier l’émission prématurée de certificats de décès».

«Il est vrai que le personnel de l’hôpital a complètement changé d’attitude lorsque Joey a commencé à manifester des signes d’autonomie, mais une telle situation pourrait très bien se présenter dans n’importe quel hôpital du pays hormis certains établissements religieux fidèles à leurs principes».

Charlie Johnston cita alors Pogo, un héros de bande dessinée, dont l’histoire a retenu ces paroles devenues fameuses : «Nous venons de rencontrer notre ennemi … c’est nous». Et le blogueur d’ajouter : «Seul un changement profond de culture et de foi peut mettre fin à ce genre de protocoles qui provoquent de telles situations».

Charlie Johnston encourage également les personnes qui ont contacté l’hôpital dernièrement à ce sujet de bien vouloir le contacter de nouveau, mais cette fois pour le remercier des bons soins fournis à Joey depuis l’intervention du tribunal. « Loin d’être offensant, un second appel à l’hôpital pourrait s’avérer utile pour faire savoir au personnel soignant combien nous comprenons le stress qui fut le leur au cours de la semaine dernière et combien nous les remercions des bons soins accordés au jeune patient».

On peut rejoindre le Driscoll Children’s Hospital au numéro suivant : (361) 694-5000.



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