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Frédéric et Alexandre Bilodeau, deux frères qui ont remporté la même médaille d'or à Sotchi

Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2014, ce très beau témoignage d'Alexandre Bilodeau sur son frère Frédéric, atteint: de paralysie cérébrale :

(Photo : Michael Francis McCarthy sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Bilodeau parle longuement de son frère. Dans le reportage, que l’on peut maintenant voir sur le site NBCOlympics.com, il a mentionné: «Sa vie quotidienne me ramène à la réalité.» 

(...)

«La raison pour laquelle nous sommes une famille aussi unie, c’est à cause de Frédéric», a ajouté Serge Bilodeau, le père de la famille.

Après sa victoire de lundi, Bilodeau a dit en entrevue avec NBC: «Quand je le vois, il est mon inspiration quotidienne. Je me réveille le matin, il pleut, je ne veux pas aller à l’entraînement, je ne veux pas faire du ski, je regarde mon frère et, s’il avait cette chance, il l’attraperait. Avec la motivation qu’il a, s’il était comme moi, il serait déjà trois fois champion olympique. Je n’ai aucun doute à ce sujet.»

« Sa vie quotidienne me ramène à la réalité. » Dans un monde de divertissement, c'est peut-être la raison pour laquelle on veut euthanasier les vieillards et empêcher de naître les personnes handicapées. Parce qu'ils nous empêchent de vivre la vie comme si elle n'avait aucun sens... 

Le journaliste Réjean Tremblay nous apporte un témoignage plus complet. À lire en entier :

Alexandre a répondu: «C’est vrai que c’était émouvant. Mais de voir les yeux de Frédéric, de l’entendre me dire «je t’aime» en me retrouvant, ça n’a pas de prix. C’est un amour si pur et si simple.

(...)

«Mon frère était inquiet en venant en Russie. Il a tellement peur d’être un poids pour la famille. Je lui ai dit, arrête, c’est le contraire, je suis très content que tu sois ici…»

 

C'est la peur de toute personne dépendante. Être un poids pour les personnes que l'on aime, pour la société. Et si cette même personne a un coeur gros comme le monde, comme c'est souvent le cas des personnes avec un handicap ou en « fin de vie », selon l'expression de la ministre Hivon, et qu'elle n'a pas une juste estime d'elle-même, elle pourra vouloir ne pas déranger, jusqu'à demander volontairement l'euthanasie... sans que personne ne connaisse cette motivation.

Jusqu'à cette semaine, la loi protégeait ces personnes contre leur sensibilité. Mais avec le projet de loi 52, toute personne répondant pour l'instant à des critères-passoires aux trous de plus en plus grand, se sentant un poids pour les autres, pourra demander à être tuée. Plus rien ne la protégera. Espérons que ces personnes fragiles auront autour d'elles des gens comme Alexandre pour dire :

Le plus que je peux faire pour le rendre heureux, je vais le faire. De toute façon, j’apprends chaque jour de lui. Il m’inspire chaque jour. Sa manière de voir la vie, sa manière de faire face. Frédéric est conscient, son handicap est physique. Quand je vois comment il accepte si bien son état, les limites qui lui sont imposées, alors que, moi, je chiale parce que j’ai un trou dans ma base de ski…

Parce que la réponse de l'État, au Québec, à la demande d'euthanasie d'une personne se sentant de trop, sera de tendre l'aiguille... par « compassion ».

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