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Excellents textes de Lise Ravary, Mathieu Bock-Côté et autres chroniqueurs aujourd'hui sur les mères porteuses

Sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014, un texte de Lise Ravary, « Et les droits des enfants, bordel ? », à lire en entier. En voici un extrait :

(Photo : Louperivois sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

(...)

Une blessure irréparable

Il faut peut-être savoir, d’expérience, à quel point les êtres coupés de leurs origines souffrent de ne pas savoir qui les a conçus, qui sur la planète a les mêmes yeux, la même morphologie, le même tempérament qu’eux, pour savoir que le droit de l’enfant à ses origines passe avant le prétendu droit à l’enfant.

L’identité d’un être humain commence dans les gènes de ses ancêtres. Pour les orphelins génétiques, c’est ainsi qu’on nous appelle, le passé n’est qu’un grand trou noir au fond duquel, trop souvent, ils échouent.

Autrefois, seuls les adoptés cherchaient, souvent avec la force du désespoir, leurs parents biologiques. Mais les adoptés savent que leur vide identitaire résulte d’un accident de la vie dont ils ont été rescapés, dans leur intérêt supérieur. Mais est-il dans l’intérêt supérieur de l’enfant de naître sans héritage biologique et génétique pour satisfaire le désir d’enfant chez l’adulte?

Les êtres humains ne surgissent pas d’une fiole livrée par Fedex et d’un ventre emprunté pour l’occasion.

La société a des devoirs face à ces enfants du «progrès». Il faudra plus qu’une nouvelle Claire Lamarche pour les aider à répondre à la question qui tue en dedans quand la réponse ne vient pas: «Qui suis-je?»

(...)

Sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014, l'article « Comment fait-on les bébés ? » de Mathieu Bock-Côté :

 Mais qu’en est-il de l’enfant, ici? Doit-on le considérer comme un produit de consommation?

On nous dira aussi: si une femme décide d’être mère porteuse, de quel droit l’en empêcherait-on? En quoi la société pourrait-elle bloquer ses choix? Derrière cela, on retrouve la figure d’un individualisme si radical qu’il en est devenu pathologique. La société doit accommoder ses caprices, quels qu’ils soient. Et ces caprices, on les présentera comme des droits fondamentaux.

Sur les coût exorbitants de la fécondation in vitro, un article d'Esther Bégin, « In vitro : nos impôts servent à « ça » ? », sur le site du Journal de Montréal du 28 avril 2014 :

La fécondation in vitro devait coûter à l’origine aux Trésors publics 63 millions de dollars de 2010 à 2015. Mais ses coûts ont vite explosé. En 2012, trois hôpitaux montréalais réclamaient pour eux seuls 123 millions pour implanter le service.

(...)

On apprenait la semaine dernière que le déficit du Québec pour l’année 2014-2015 sera bien pire que le 1,75 milliard prévu. Pour reprendre le contrôle des dépenses, il faut faire des compressions de 3,7 milliards, maintenant, là, là…

(...)

Alors, bien sûr, vous me voyez venir… Dans un tel contexte budgétaire, avons-nous les moyens de payer pour toute personne ou tout couple –homosexuel ou non- en mal d’enfants à tout prix ? Chaque bébé-éprouvette coûte environ 43 000 dollars à l’État québécois.

Est-ce que nos impôts doivent servir à « ça » ?

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