M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Excellentes réflexions sur la fécondation et la vie intra-utérine parue sur le site du journal La Presse

Deux textes extrêmement intéressant sont parus sur le site du journal La Presse du 9 et 10 octobre 2012, par le professeur à la retraite Nestor Turcotte. Voici un  extrait de celui du 9 octobre:

(Le professeur à la retraite, Nestor Turcotte)

 

La science a acquis des certitudes au sujet de l'embryon humain que personne ne peut contester. Dès le moment de la fécondation, de l'apparition de la cellule primordiale, on a affaire à un individu qui a sa structure propre et distincte de l'organisme qui le porte, - en occurrence la mère - dont il dépend pour sa survie. Celle-ci lui donne le gîte et le couvert pour les neuf premiers mois de son existence. Cependant, biologiquement parlant, l'embryon possède son propre «programme». L'embryon est dans la mère, mais il n'est pas de la mère. Contester ce fait, c'est aller à l'encontre des données objectives de la science moderne.

Le phénomène du vivant humain est caractérisé par le développement et la croissance. Le sujet en développement est un sujet qui croit, qui devient ce qu'il est déjà au départ. Il contient, à l'origine, ce qu'il va actualiser au cours de son devenir. C'est donc le même sujet qui devient de la conception à la naissance. On peut donc affirmer sans se tromper: le vivant devient ce qu'il est. En ce sens, on peut donc dire que le zygote est un individu humain. Il est en puissance d'être à terme ce qu'il est déjà au début, au moment de la fécondation.

Lors de la fécondation, l'individu a sa propre identité et il va développer progressivement ses potentialités, celles qui sont déjà là au tout début de son existence. L'embryon n'est pas une possibilité d'être humain. Il est totalement humain indépendamment des circonstances qui l'ont amené à être ce qu'il est. (...)

Et de celui du 10 octobre 2012:

Aujourd'hui, la biologie enseigne, selon Claude Tresmontant, que le mâle et la femelle communiquent chacun un message génétique. Le contenu de ces messages n'est pas identique en tous points. La femme communique un message qui vient de sa lignée et l'homme communique un autre message qui vient d'une autre lignée. Certains chapitres de ces messages sont identiques, ceux qui portent sur ce qui est spécifiquement l'homme, mais certains paragraphes diffèrent, ceux qui contiennent des renseignements portant sur des caractéristiques individuelles.

L'enfant ne sera pas totalement identique à la mère et ne sera pas identique au père. Il sera une combinaison des deux. La mère garde en elle les deux messages génétiques qui se fusionnent. Nous ne savons pas trop comment. Ce nouveau message est une masse infime de matière: quelques millionièmes de milligrammes. Ce message contient cependant toutes les instructions requises pour composer l'organisme de l'enfant qui va naître. Qui continuera à croître une fois sorti du ventre de la mère, selon les programmations contenues dans le message initial.

L'enfant conçu ne recevra pas d'autres informations jusqu'à sa naissance: les aptitudes, son génie, ses talents, ses instincts, tout cela est programmé dans l'instant de la fécondation. Ce télégramme unique, déroulé, mesurerait environ trois mètres de longueur.

On le sait maintenant (on ne le savait pas il y a moins de deux siècles): l'oeuf fécondé est quasi immatériel. Comment expliquer que cela se produise? La science ne le sait pas et ne peut l'expliquer. Ce qu'elle sait c'est que deux messages non identiques donnent naissance à une matière infime qui contient tout l'individu humain.

La science constate un fait: un individu humain commence d'exister par la rencontre de deux messages. Cela donne un être, une substance, une personne. Les deux messages (mâle et femelle) ne sont pas des substances, au sens philosophique du terme. Mais, mis ensemble, réunis ensemble, donnent, au terme de son développement, un enfant qui va parler et sourire à sa mère.

Devant le fait de la naissance d'un être, la science se tait. La philosophie prend le relais. Les deux messages génétiques ne suffisent pas à rendre compte de ce qui est devant nous, neuf mois après la rencontre des deux messages génétiques, à savoir la personne humaine.

C'est ainsi que se pose ici le problème de l'âme humaine. Je suis porté à penser, comme le philosophe Aristote, que c'est l'information qui est première, que c'est elle qui constitue l'organisme en informant une matière multiple. Le corps n'est rien d'autre que l'âme elle-même qui a informé et qui continue d'informer une matière multiple. Le corps humain c'est l'âme informant une matière.

L'organisation d'un être vivant ne peut-être le fruit du hasard. Il faut donc un principe d'organisation. Aristote la nommait: âme. Je n'ai pas d'objection à l'appeler principe d'information ou principe formel.

(...)

Nous vous invitons à lire en entier ces deux excellents articles! 

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire