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Les évêques du Canada lancent un «cri du cœur» contre le suicide assisté: ils réprimandent le silence des politiciens

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Par Lianne Laurence de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Montréal, le 21 septembre, 2015 - Dans un communiqué très ferme, les évêques du Canada ont exprimé leur "indignation" face à la décision de la Cour Suprême du Canada en février, laquelle invalide l'interdiction contre le suicide médicalement assisté, et ont réprimandé les candidats dans la campagne électorale en cours d'avoir ignoré une question de vie ou de mort.

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"Nous sommes au milieu d'une campagne électorale fédérale. Le silence des candidats sur la question du suicide assisté nous étonne ", ont écrit les évêques dans un communiqué publié durant la séance plénière de la Conférence des Évêques Catholiques du Canada (CECC) et que les auteurs ont décrit comme un "cri du cœur." 

"Avons-nous renoncé à la possibilité de débattre des questions profondes de la vie qui nous touchent tous? Nos politiciens sont-ils aussi terrifiés par le risque de réponses maladroites, de se mettre ‘hors-sujet’, ou par les hauts et les bas des sondages d'opinion publique?"

Les évêques ont exhorté "tous les citoyens de notre pays à soulever cette question de vie et de mort à des réunions avec les candidats, afin de stimuler un véritable débat digne de notre grand pays."

"Nous ne pouvons qu'exprimer notre indignation face à la décision de la Cour Suprême du Canada de créer un nouveau ‘droit constitutionnel’ au Canada, le soi-disant ‘droit’ au suicide," ont en outre déclaré les évêques.

"La décision reviendrait à légaliser une action qui, depuis des temps immémoriaux, a été jugée immorale: la prise de la vie innocente", écrivent-ils. "En outre, elle met en danger la vie des personnes vulnérables, les déprimés, ceux qui ont une maladie physique ou mentale, et les personnes handicapées."

Les évêques ont demandé à ce que le gouvernement qui sera formé après les élections fédérales du 19 octobre invoque la clause ‘nonobstant’ pour éviter que la décision du CSC n’entre en vigueur lorsque le délai d'un an imposé par tribunal se termine, indiquant qu’un an "est beaucoup trop court pour qu’un tel changement fondamental dans nos lois entre en vigueur."

La clause ‘nonobstant’ retiendra la décision de février 2015 pour une durée de cinq ans.

"Si jamais une décision de justice justifiait l’invocation de cette clause dans notre Constitution, c’est celle-là, " ont écrit les évêques. "Nous devons nous donner le temps de réfléchir avant d'agir, le temps d'envisager sérieusement les conséquences de nos actions en traitant cette question morale cruciale."

Ils ont également déclaré que le gouvernement "doit à tout prix défendre et protéger les droits de la conscience des hommes et des femmes qui travaillent en tant que soignants."

"Exiger d’un médecin de tuer un patient est toujours inacceptable", ont écrit les évêques. "Il est un affront à la conscience et à la vocation du fournisseur de soins de santé d'exiger de lui ou d'elle de collaborer à la mise à mort intentionnelle d'un patient, même en référant la personne à un collègue."

Les dirigeants élus doivent se concentrer sur la provision de "soins palliatifs de haute qualité, de soins à long terme, et de soins à domicile," ont déclaré les évêques. "En face de la terrible souffrance qui peut être causée par des maladies ou la dépression, une réponse véritablement humaine devrait être de fournir des soins, pas de tuer," écrivent-ils.

"Le besoin de soins palliatifs devrait être l'une des préoccupations les plus pressantes de notre pays et de ses institutions. C’est l'endroit où les énergies et les ressources de nos dirigeants élus doivent être adressées. "

Les évêques ont déclaré que leur "conscience" en tant qu’évêques catholiques "est façonnée par des milliers d'années de réflexion, et par nos actions en tant que chrétiens suivant Jésus. Il a montré le plus pleinement ce que cela signifie d'aimer, de servir et d'être présent pour les autres."

"Sa réponse à la souffrance des autres était de souffrir avec eux, pas de les tuer!" ont-ils ajouté. "Il a accepté la souffrance dans Sa vie comme le chemin pour se donner, le chemin vers la générosité, vers la miséricorde."



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