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Bonne nouvelle : de nombreux médecins refusent d’administrer l'euthanasie

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Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — source, le journal La Presse

Une étude, unique en son genre, dirigée par deux chercheuses québécoises, le Dr. Lucie Opatrny et l'éthicienne Marie-Ève Bouthillier, auprès des médecins de Laval et rapporté par le journal La Presse, montre que beaucoup de médecins refusent d’administrer « l’aide médicale à mourir » (AMM) (l’euthanasie).

Un sondage réalisé par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval auprès des médecins de son territoire, avant l'entrée en vigueur de la loi, révèle qu’un tiers d’entre eux avait annoncé qu’il ne s’impliquerait pas dans l’AMM (l’euthanasie).

Un an et demi plus tard, le CISSS de Laval s’est aperçu que 77% des médecins ayant reçu une demande AMM (l’euthanasie) ont refusé de participé à l’AMM (l’euthanasie) « (47 sur 61), se prévalant tous de la clause d'objection de conscience. » Rapporte le journal La Presse.

Ainsi les médecins répugnent à participer à un meurtre.

Le Dr. Opatrny pense que d’autres régions vivent dans la même situation qu’à Laval « Alors », dit-elle « on souhaite que ces résultats servent à alimenter la réflexion partout au Québec ». Révèle le journal La Presse.

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On peut lire plus loin dans l’article que sur 47 médecins, 22 ont accepté de répondre aux questions des chercheuses. Ceux-ci sont âgés de 26 à 67 ans, leur groupe comprend autant d’hommes que de femmes.

Le journal La Presse présente les résultats de l’étude :

« CE QUE LES ENTREVUES ONT RÉVÉLÉ*

72 % des médecins sont en faveur de l'aide médicale à mourir, même s'ils ont invoqué une objection de conscience.

22 % s'y opposent pour de véritables raisons morales ou religieuses.

59 % ont invoqué un fardeau émotionnel trop lourd à porter.

36 % ont la perception de manquer d'expertise clinique.

27 % craignent la stigmatisation de la part de pairs ou de la société.

1 seul médecin a dit avoir peur de la mort.

41 % ont répondu que cette tâche ne pouvait être ajoutée à leur charge clinique actuelle déjà lourde.

41 % ont indiqué que le processus prend beaucoup de temps.

32 % ont soulevé des préoccupations médicolégales.

* Un médecin pouvait invoquer plusieurs raisons classées dans deux catégories : intrinsèques et extrinsèques. »

Voici quelques citations de médecin, tirées de l’étude :

« Qui suis-je pour décider de mettre fin à une vie ? Mon désir est de les aider et de soulager la souffrance en fin de vie afin qu'ils puissent profiter du temps qui leur reste. [...] Si je pratiquais l'AMM [l’euthanasie] je serais en conflit avec ma pratique. »

« Il n'y a rien qui prend autant de temps en médecine. Je n'ai malheureusement pas le temps de le faire. »

Il faut appuyer les médecins qui refusent de commettre le meurtre.



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