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Étude-choc: 216 bébés nés vivants, décédés ensuite, après des avortements ratés au Québec

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Par Steve Weatherbe de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Montréal, le 14 janvier 2016 – Une nouvelle étude québécoise sur la mortalité infantile post avortement montre qu’il y a eu au moins 216 bébés décédés dans les hôpitaux de la province ou dans les cliniques d’avortement après avoir survécu aux avortements bâclés entre les années 2000 et 2012. Les auteurs déplorent le fait que la mort des survivants de l’avortement ait un impact significatif “non négligeable” sur le taux de mortalité infantile au Québec; ils attirent l’attention sur le besoin de changer aussi bien la manière de comptabiliser ces décès que de surveiller comment ces enfants sont traités pendant les courtes heures de vie qu’ils ont hors du sein maternel.

En conformité avec la mentalité ambiante, déclare Georges Buscemi, le président de Campagne Québec-Vie, les auteurs de cette étude semblent plus préoccupés par l’augmentation du taux de mortalité infantile occasionnée par ces morts intentionnelles que par la pensée de toute douleur ressentie par ces bébés confrontés à la mort.

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Les chercheurs déplorent ceci : “Les interruptions de grossesse (c’est-à-dire les avortements) peuvent par conséquent augmenter les taux de mortalité infantile, étant donné que les fœtus nés vivants ne survivent généralement pas et peuvent être enregistrés comme des décès. Les avortements peuvent même influencer les comparaisons à l’échelle internationale. Par exemple, le Canada, comparé à d’autres pays, a curieusement une mortalité infantile élevée.

“S’intéressent-t-ils vraiment à la mort des bébés?” s’interroge Buscemi. “Ou s’inquiètent-ils seulement du fait que cela rendra le Québec semblable à un pays du tiers monde?”

Selon l’étude intitulée “l’Avortement et la Mortalité Infantile pendant le Premier Jour de Vie”, le taux global de mortalité infantile pendant le premier jour de vie après la naissance au Québec a augmenté de 8,6 % pour les années 2000-2012, comparé à la moyenne enregistrée pour les années 1986-1999. Cette augmentation générale est causée par une importante hausse de décès de bébés à la suite d’avortements ratés.

Les auteurs estiment que cela est dû, à son tour, au développement de l’amniocentèse et de l’échographie en vue du dépistage des anomalies fœtales. Au Québec et dans l’ensemble du Canada également, lorsque la méthode du déclenchement (empoisonnement) est utilisée pour les avortements tardifs, il y a un taux d’échec “important” – cela signifie plus de bébés qui survivent. Ces bébés sont considérés “non viables et ne reçoivent que des soins palliatifs,” déclare le rapport.

Entre les années 2000 et 2012, les chercheurs ont découvert que sur 100 000 naissances vivantes, 19,4 enfants sont morts après avoir survécu aux avortements; ceci comparé à 1 décès dans les mêmes conditions pour 100 000 naissances vivantes entre les années 1986 et 1999.

“Les interruptions de grossesse” ont été indexées comme étant la cause de 205 cas de morts d’enfants survenues le même jour entre les années 2000 et 2012. L’interruption de grossesse était considérée comme la cause secondaire dans 11 autres cas. Les chercheurs recommandent que ce type de décès ne soit pas du tout comptabilisé dans les mortalités infantiles parce que cela augmente le pourcentage.

Les auteurs de l’étude déclarent que l’importante augmentation des décès post avortements suscite de multiples questions éthiques suivantes : “Comment s’occupe-t-on de ces enfants? Reçoivent-ils des soins palliatifs en cas de non réanimation? Les enfants sont-ils admis dans les unités néonatales ou meurent-ils dans la salle d’accouchement? Les parents sont-ils informés de la survie du fœtus? Jusqu’à quel point les femmes reçoivent-elles des conseils au préalable au sujet des 5 pour cent de possibilités de survie?” Ces directives n’existent qu’au Royaume Uni, disent-ils.

Georges Buscemi de Campagne Québec-Vie a déclaré à LifeSiteNews que le rapport met en évidence le “mépris de la dignité humaine” au Canada et au Québec. Il dit que l’avortement a tellement corrompu le système médical jusqu’au point où les bébés sont considérés comme des anomalies statistiques.



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