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Est-il permis de critiquer l’homosexualité en 2012?

Dans la nouvelle définition de l’homophobie, on ajoute à la haine ou la violence envers les personnes homosexuelles, la critique même de l’homosexualité. En fait, si vous n’aimez pas l’homosexualité, vous êtes maintenant homophobe. Voici la définition de Gai Écoute : « Un acte homophobe est toute parole ou tout geste négatif à l'égard d'une personne homosexuelle ou de l'homosexualité en général : violence physique, violence verbale, intimidation, harcèlement, graffiti offensant, abus, moquerie blessante, couverture médiatique inappropriée et discrimination. »
 
Simplement d’en parler, nous sommes déjà dans la situation d’une couverture médiatique inappropriée… Et certains scientifiques américains doivent maintenant se taire ou payer le prix pour des résultats scientifiques non politiquement corrects sur la question. C’est le cas du professeur de sociologie à l’université du Texas, Mark Regnerus (Source Lifesitenews).
 
Son étude met en lumière les problèmes de santé mentale et problèmes sociaux plus nombreux chez les enfants élevés par des partenaires homosexuels.
 
Bien que cette étude est étiquetée de « gold standard » par le sérieux et la qualité des paramètres utilisés, elle a déclenché les cris des lobbys gais, spécialement de Scott Rose, journaliste spécialiste de la question LGBT sur le blogue « The New Civil Rights Movement ».
 
Après la parution d’une lettre ouverte du journaliste adressée à William Powers, président de l’université du Texas, clamant que le sociologue était coupable de « scientific misconduct » parce que son étude tentait de faire mal paraître les personnes homosexuelles, l’auteur de l’étude sociologique est maintenant l'objet d'une enquête par son université, et ce, même si 18 scientifiques reconnus ont répondu publiquement à la critique en certifiant la qualité de l’étude de Regnerus. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que le lobby gai tentera d’imposer ce qui doit être dit sur l’homosexualité, peut importe les faits scientifiques.
 
La première tentative d’intimidation
 
Il est de notoriété publique que l’homosexualité a été retirée du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders). Ce qui ne l’est pas c’est l’intimidation et les pressions exercées pour obtenir ce résultat.
 
Michel Lizote, est le premier journaliste au Québec à avoir mis en lumière la procédure anormale de cette modification. Dans son livre « L’homosexualité : les mythes et les faits », il raconte l’histoire du changement de regard du DSM sur l’homosexualité :
 
« Avant 1973, l’homosexualité était catégorisée par cette association (Association des psychiatres américains) comme une affection mentale sous la section 302 intitulée : “Déviation sexuelle”. La section 302 spécifiait entre autres que les personnes homosexuelles “forment une catégorie d’individus dont l’intérêt sexuel est en priorité dirigé vers des objets différents de la personne de l’autre sexe, vers des relations sexuelles (…) réalisées dans des circonstances bizarres. (…) Même si plusieurs conçoivent leurs propres pratiques comme déplaisantes, elles demeurent néanmoins incapables de les substituer à un comportement sexuel normal.”
 
De 1970 à 1972, l’Association des psychiatres américains avait été victime de représailles récurrentes de la part de groupes de pression militant pour la promotion de l’homosexualité. Lors de ses trois congrès annuels, certains des membres de ces groupes, falsifiant des cartes d’admission, avaient systématiquement causé de l’agitation, allant jusqu’arracher le micro des mains des conférenciers pour s’adresser de force aux congressistes et leur proférer des menaces.
 
En 1972, Frank Kameny, une personne homosexuelle militante associée au Front de Libération Gai (Gay Liberation Front) réussit à obtenir de l’intérieur de l’organisation le support de quelques psychiatres haut placés de tendance homosexuelle. Kent Robinson, un membre de l’APA, l’aida à formuler une requête visant à retirer l’homosexualité du DSM-II. Cette année-là, lors du congrès, des militants homosexuels obtinrent même d’y installer un kiosque intitulé “Gai, fier et sain d’esprit”. On accorda enfin à Kameny de prendre part à un panel de discussion sur l’homosexualité.
 
Peu de temps avant le congrès suivant, celui de 1973, plusieurs psychiatres opposés à la démarche de Kameny s’organisèrent pour lui faire obstacle. Les docteurs Irving Bieber et le psychanalyste Charles Socarides furent de cette initiative. Après d’importantes pressions politiques, un comité de l’APA tint une rencontre à huit clos pour débattre de la requête Kameny. Seulement quinze minutes furent offertes à ses opposants pour qu’ils présentent leurs arguments. Au bout du compte, le comité décida majoritairement de soumettre la requête de Kameny à un vote prochain des 10 000 membres de l’APA.
 
Protéger les sensibilités plutôt que la vérité
 
Pour plusieurs, cette manière d’agir est apparue comme un manque flagrant de méthodologie qui ne peut s’expliquer que par l’intimidation exercée sur la profession par les effets combinés de la révolution sexuelle, du mouvement des droits civils, des droits des minorités et des droits de la femme. Au lieu de consulter ce qu’affirmait la science récente sur le sujet, l’organisation américaine a plutôt choisi de faire fi des études et de tenir un scrutin. Est-il nécessaire de rappeler qu’en consultant ses 10 000 membres, elle ne consultait pas seulement des chercheurs? Loin de là…
 
La National Gay Task Force s’empressa d’acheter la liste des membres de l’APA et de leur faire parvenir individuellement une lettre les enjoignant de voter en faveur du retrait de l’homosexualité de la liste des affections mentales. L’APA n’informa aucun de ses membres que l’envoi postal avait été financé par l’organisation Pro-Gai. Le scrutin se solda par 5816 votes pour normaliser l’homosexualité, et 3817 votes pour la maintenir comme une affectation mentale (367 abstentions). L’homosexualité a dès lors été rayée de la section 302 du DSM-II.
 
Pour la première fois de son histoire – et la seule, du reste —, l’organisation, regroupant pourtant un grand nombre de scientifiques, a donné une réponse politique à ce qui nécessitait une réponse scientifique. À la suite ce de scrutin, l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) et de nombreux autres pays ont, à leur tour, rayé l’homosexualité de la liste des affections mentales.
 
Selon Joseph Berger, membre éminent de l’APA, dès le début de ces procédures inhabituelles, “l’objectif poursuivi était non pas de rendre une décision scientifique définitive sur l’homosexualité, mais de créer un climat propice à réduire l’intolérance et la stigmatisation à l’endroit des personnes homosexuelles. Malheureusement, comme cela arrive souvent, ce qui a été décidé par une génération afin d’améliorer le climat social, a été interprété par la suivante comme une conclusion scientifique solidement étayée.” (p.115-117) »
 
(LIZOTTE, Michel. L'homosexualité, les mythes et les faits, 2007, 261 pages) 
 
De 1972 à aujourd’hui, l’intimidation pour faire taire la science sur le sujet est permanente. Quant aux citoyens qui sont loin d’être enthousiaste à la vue d’une parade gai ou d’une affiche montrant des gais s’embrassant, leur réaction peut maintenant être dénoncée comme homophobe et faire partie d’un registre d’actes hautement répréhensibles…
 
Et Vive la liberté!
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